Le CNES a appelé les Universités à faire grève dès demain en signe de protestation et ce durant trois jours en l'absence de tout dialogue avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
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La bataille n’est pas encore gagnée par les enseignants du supérieur. Le Conseil national de l’enseignement supérieur (Cnes) qui a difficilement démarré l’année universitaire 2006/2007, rebondit une fois de plus en appelant à trois journées de protestation, à partir du samedi 24 février et probablement à un autre mouvement de protestation de trois jours dès le 13 mars.
Une décision prise lors des assemblées générales tenues dans les différents établissements de l’enseignement supérieur. Ainsi, après l’échec de tout dialogue avec la tutelle, qui, évidemment n’a apporté aucune réponse aux revendications exprimées, le Cnes durcit le ton et s’engage à faire avancer son combat.
Pour rappel, cinq principales revendications sont inscrites. Il s’agit d’une augmentation spécifique des salaires des enseignants, l’élaboration d’un statut de l’enseignant-chercheur, la démocratisation de la gestion de l’université, la prise en charge des problèmes de logements des enseignants et enfin le respect des libertés syndicales.
Lors de sa dernière sortie médiatique, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a fait savoir que le statut de l’enseignant est en cours d’élaboration. Or, les enseignants du Cnes demandent à être impliqués dans ce projet et distinguer le statut du chercheur, qui ne doit pas être le même que celui de l’enseignant.
Aussi pour l’augmentation des salaires qui devait intervenir dans le cadre de la nouvelle loi sur la Fonction publique, elle risque d’être renvoyée aux calendes grecques. Contrairement au secteur de l’éducation qui a annoncé la mise à disposition d’un quota de logements au profit des enseignants des différents paliers, le département de Harraoubia n’a, jusqu’à présent, envisagé aucune issue pour le problème de logements posé avec acuité par les enseignants.
Le Cnes maintient ainsi sa plate-forme de revendications et insiste pour arracher les droits de la communauté universitaire. Un appel à la mobilisation a été adressé à l’ensemble des instituts et établissements de l’université algérienne, pour amener les pouvoirs publics à satisfaire ces revendications.
Par Le Soir
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La bataille n’est pas encore gagnée par les enseignants du supérieur. Le Conseil national de l’enseignement supérieur (Cnes) qui a difficilement démarré l’année universitaire 2006/2007, rebondit une fois de plus en appelant à trois journées de protestation, à partir du samedi 24 février et probablement à un autre mouvement de protestation de trois jours dès le 13 mars.
Une décision prise lors des assemblées générales tenues dans les différents établissements de l’enseignement supérieur. Ainsi, après l’échec de tout dialogue avec la tutelle, qui, évidemment n’a apporté aucune réponse aux revendications exprimées, le Cnes durcit le ton et s’engage à faire avancer son combat.
Pour rappel, cinq principales revendications sont inscrites. Il s’agit d’une augmentation spécifique des salaires des enseignants, l’élaboration d’un statut de l’enseignant-chercheur, la démocratisation de la gestion de l’université, la prise en charge des problèmes de logements des enseignants et enfin le respect des libertés syndicales.
Lors de sa dernière sortie médiatique, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a fait savoir que le statut de l’enseignant est en cours d’élaboration. Or, les enseignants du Cnes demandent à être impliqués dans ce projet et distinguer le statut du chercheur, qui ne doit pas être le même que celui de l’enseignant.
Aussi pour l’augmentation des salaires qui devait intervenir dans le cadre de la nouvelle loi sur la Fonction publique, elle risque d’être renvoyée aux calendes grecques. Contrairement au secteur de l’éducation qui a annoncé la mise à disposition d’un quota de logements au profit des enseignants des différents paliers, le département de Harraoubia n’a, jusqu’à présent, envisagé aucune issue pour le problème de logements posé avec acuité par les enseignants.
Le Cnes maintient ainsi sa plate-forme de revendications et insiste pour arracher les droits de la communauté universitaire. Un appel à la mobilisation a été adressé à l’ensemble des instituts et établissements de l’université algérienne, pour amener les pouvoirs publics à satisfaire ces revendications.
Par Le Soir
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