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Un chimpanzé, est-il plus intelligent qu'un ordinateur ?

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  • Un chimpanzé, est-il plus intelligent qu'un ordinateur ?

    L’intelligence artificielle est l’une des technologies clés de l’industrie. Son potentiel est, effectivement, énorme. Bien qu’elle soit très médiatisée, il y a pourtant un manque réel de compréhension sur cette technologie, les possibilités qu’elle offre et son impact. Commençons par clarifier la définition de l’intelligence artificielle.

    Qu'est-ce que l'intelligence artificielle ?

    Selon le Larousse, l’intelligence artificielle se définit comme « l’ensemble de théories et des techniques mises en œuvre en vue de créer des machines capables de simuler l'intelligence humaine. » Cette définition soulève la question suivante : Qu’est-ce que l’intelligence artificielle et comment doit-elle être utilisée par les machines ? Dans sa définition la plus commune, l’intelligence s’apparente à la capacité à acquérir et à appliquer des connaissances et des compétences.

    Dans les années 1950, John McCarthy, père fondateur de l’intelligence artificielle, a consacré ses travaux à la science et l’ingénierie de la conception de machines intelligentes. Dans son approche, il définissait ces machines « comme ayant la capacité à acquérir et à appliquer des connaissances et des compétences. »

    Si l’on s’en tient à la définition que l’on retrouve dans les dictionnaires, le processus d’appropriation des connaissances et d’application des compétences est relativement simple : il ne s’agit que de données et d’instructions. Cela n’induit pas de prendre en compte un contexte ou de mener une réflexion.
    C’est donc à ce niveau que la nuance de l’intelligence dite humaine entre en jeu.

    La notion d'intelligence « humaine »

    L’intelligence humaine ou « facteur G » reconnait que la capacité d’acquérir et d’appliquer des connaissances et des compétences peut être positivement corrélée entre différentes tâches : ce que l’individu apprend de la tâche A peut avoir un impact positif sur sa capacité à acquérir et appliquer des connaissances et compétences pour une tâche B. Cela se fait inconsciemment et est ancré dans la façon dont chaque individu apprend.

    Le défi de l’intelligence artificielle n’est pas de définir des tâches et de faire en sorte que la machine exploite les données mais plutôt de lui permettre de savoir faire des corrélations entre ces différentes tâches.

    Pour expliquer cette distinction, prenons un exemple concret avec les lémuriens et les chimpanzés.

    Un exemple de la vie réelle

    Les lémuriens appartiennent à l’espèce des prosimiens, des primates considérés comme plus primitifs que les singes et les humains. Au zoo d’Amsterdam, l’équipe en charge de cette espèce a introduit un système de boîtes ne pouvant s’ouvrir qu’avec leurs pattes afin d’éviter que leur nourriture ne soit mangée par les oiseaux. Cependant, ces lémuriens ont été incapables de se nourrir avec ce dispositif. L’équipe a dû travailler avec eux durant plusieurs semaines pour leur montrer, à partir de la construction d’un référentiel de données, comment faire pour sortir la nourriture de la boîte. Pouvons-nous considérer cela comme de l’intelligence ? Après tout, ces lémuriens ont pu acquérir et appliquer les compétences nécessaires pour obtenir leur nourriture.

    A présent, reprenons cet exemple avec des chimpanzés. Réussiraient-ils par eux-mêmes à comprendre comment ouvrir la boîte pour accéder à leur nourriture ? Combien de temps pensez-vous cela prendrait ? Un jour ? Moins d’une heure ? Ils y arriveraient certainement sans nécessiter une aide humaine. Est-ce de l’intelligence ? Définitivement ! Leur capacité à acquérir et à appliquer des connaissances et des compétences pour obtenir de la nourriture est beaucoup plus rapide car ils sont capables d’examiner un problème, et en fonctions d’autres compétences, outils, connaissances et mises en contexte qu’ils connaissent, savent le résoudre facilement.

    L’avenir de l'intelligence artificielle

    Bien qu’assez simplifié, cet exemple montre la différence entre le fait d’être formé à réaliser une tâche et l’intelligence générale. C’est ce processus de formation sur un ensemble fixe de règles dans un contexte restreint et particulier que l’on retrouve dans de nombreux systèmes informatiques et que l’on appelle « intelligence artificielle ». En lui appliquant l’apprentissage, l’intelligence artificielle peut acquérir de nouvelles connaissances sur les ensembles de données, faire des corrélations entre elles et ainsi effectuer des tâches et résoudre des problèmes.

    Il s’agit là d’une intelligence très spécifique, très appliquée. L’intelligence générale, comme le montrent les chimpanzés, est beaucoup plus rare. Et bien que l’on vive actuellement l’avènement de l’intelligence artificielle, il reste encore beaucoup à faire.



    Ecomatin

  • #2
    L’avenir de l'intelligence artificielle

    L'intelligence artificielle est une discipline encore jeune, elle a été inventée dans les années 50. Elle tend donc à évoluer dans les années à venir pour devenir encore plus perfectionnée au fur et à mesure que la technologie progresse. Il est donc fort probable qu'un jour l'ordinateur aura des capacités d'intelligence qui pourront même être supérieures à l'homme.
    En effet le but des scientifiques dans le domaine de l'IA forte est de pouvoir simuler l'intelligence humaine et le comportement d'un être humain doté de conscience et de sentiments.
    Et si ces machines pouvaient nous dominer... Elles deviendraient supérieures à l'homme. De plus elles possèdent un avantage qui n'est pas négligeable: elles n'ont pas nos contraintes physiques.
    En effet elles n'ont pas besoin de dormir pour se régénérer, de manger pour avoir la forme (elles tirent leur énergie de l'électricité en général), elles ne peuvent pas être malades....

    L'homme a créé l'intelligence artificielle dans le but de pouvoir insuffler nos propres capacités intellectuelles à des machines et qu'elles soient son égal. Et si le rêve de l'homme se réalisait... S'il finissait par faire naître une machine plus intelligente que lui... Cette hypothèse est fort probable étant donné les exploits réalisés en la matière par les scientifiques.

    Les machines ne seront pas limitées, comme les humains, par la puissance brute de calcul. Pourtant, seront-elles un jour capables de raisonnement, d'intuition, voir d'émotion ? La conscience est-elle réductible à des algorithmes, aussi complexes soient-ils ?

    les opérations de la conscience humaine ne sont pas réductibles à l'exécution par les réseaux de neurones d'algorithmes aussi complexes soient-ils. Selon lui, le cerveau humain est le siège de mécanismes basés sur la gravitation quantique, et qui expliqueraient le caractère non réductible à l'algorithmie de l'intelligence.

    D'ailleurs, l'intuition commune est que l'augmentation vertigineuse des capacités de calcul va s'intensifier, qu'elle permettra de fabriquer des super ordinateurs effectuant des tâches automatisées actuellement inconcevables, mais que cela ne conduira jamais à la production d'entités conscientes.
    L'idée sous-jacente est que l'humain posséderait une dimension supplémentaire : les machines n'auront jamais d'âme.

    Pour d'autres, tout est calcul et une conscience apparaîtra spontanément quand nous fabriqueront des machines assez complexes. En tous cas, si nos cerveaux sont de véritables calculateurs biologiques, ce sont de remarquables ordinateurs.
    dz(0000/1111)dz

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