Le problème est que l'Algérie ne lâchera jamais "son os". A preuve, son pérenne soutien à la cause palestinienne sans commune mesure.
Derrière la junte algérienne, il y a un peuple " plus têtu qu'une mule" (dixit Boutef) et c'est là où réside le charme de cet Etat: seul son peuple.
- Le Conseil européen des relations internationales (ECFR) s’est penché sur la rivalité entre le Maroc et l’Algérie pour asseoir leur influence sur la scène africaine. Ce rapport commence par rappeler tous les facteurs qui unissent les deux pays: langue, religion, histoire et identités ethniques. Une façon de mettre en contraste les multiples divergences qui enveniment les relations des deux pays depuis des décennies.
Curieusement, l’EFCR considère que le problème du Sahara n’est pas la racine du mal qui ronge les deux pays. Les tensions sont plus profondes qu’un problème de territoire et sont plutôt liées à «l'Etat-nation et des idéologies postcoloniales». L’Algérie ayant toujours prôné le communisme et se plaçant toujours du côté du camp de l’Est et de l’Etat providence. Le Maroc n’a pas changé de camp, même s’il a su, depuis toujours, conserver de bonnes relations avec l’ex-URSS et la Chine tout en étant un allié des Etats-Unis.
Une politique d’ouverture qui lui a permis d’étendre son champ d’influence, y compris en Afrique, même si le Maroc avait quitté l’OUA en 1984 et n’a réintégré l’UA qu’en 2017. Le rapport de l’ECFR est formel, le Maroc a fait une grande percée en Afrique après son retour à l’Union africaine, et surtout après son élection au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’organisation panafricaine. Ce qui est interprété comme «un indicateur important de son influence croissante sur la scène africaine». D’autant que le Maroc prend la place de l’Algérie, poussée vers la sortie par le système de rotation au sein de l’UA-.
Le 360
Derrière la junte algérienne, il y a un peuple " plus têtu qu'une mule" (dixit Boutef) et c'est là où réside le charme de cet Etat: seul son peuple.
- Le Conseil européen des relations internationales (ECFR) s’est penché sur la rivalité entre le Maroc et l’Algérie pour asseoir leur influence sur la scène africaine. Ce rapport commence par rappeler tous les facteurs qui unissent les deux pays: langue, religion, histoire et identités ethniques. Une façon de mettre en contraste les multiples divergences qui enveniment les relations des deux pays depuis des décennies.
Curieusement, l’EFCR considère que le problème du Sahara n’est pas la racine du mal qui ronge les deux pays. Les tensions sont plus profondes qu’un problème de territoire et sont plutôt liées à «l'Etat-nation et des idéologies postcoloniales». L’Algérie ayant toujours prôné le communisme et se plaçant toujours du côté du camp de l’Est et de l’Etat providence. Le Maroc n’a pas changé de camp, même s’il a su, depuis toujours, conserver de bonnes relations avec l’ex-URSS et la Chine tout en étant un allié des Etats-Unis.
Une politique d’ouverture qui lui a permis d’étendre son champ d’influence, y compris en Afrique, même si le Maroc avait quitté l’OUA en 1984 et n’a réintégré l’UA qu’en 2017. Le rapport de l’ECFR est formel, le Maroc a fait une grande percée en Afrique après son retour à l’Union africaine, et surtout après son élection au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’organisation panafricaine. Ce qui est interprété comme «un indicateur important de son influence croissante sur la scène africaine». D’autant que le Maroc prend la place de l’Algérie, poussée vers la sortie par le système de rotation au sein de l’UA-.
Le 360
Commentaire