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Les frères musulmans, instrument des services secrets de l’occident

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  • Les frères musulmans, instrument des services secrets de l’occident

    Au début des années 1950, deux nationalistes gagnèrent une grande influence: Mohammed Mossadegh et Gamal Abdel Nasser. En Iran, en 1953, Mossadegh fut démocratiquement élu Premier ministre. Il nationalisa l’Anglo-Persian Oil Company (APOC). Ni les Britanniques ni les Américains ne l’acceptèrent. En étroite collaboration avec les ayatollahs les plus influents, le MI 6 et la CIA organisèrent une opération. Sous la direction de l’ayatollah Kashani, à la solde de la CIA, les mollahs chiites, dont l’ayatollah Khomeyni, soulevèrent les masses contre Mossadegh. Après sa chute, le Shah re-trouva son trône et l’industrie pétrolière iranienne fut à nouveau privatisée. Cinq grandes compagnies pétrolières américaines obtinrent 40% de cette industrie, au détriment de la part britannique.En 1979, les mêmes mollahs qui, en 1953, financés par la CIA, rétablirent le Shah sur le trône, poussèrent les masses à renverser le Shah.En Egypte, Nasser, leader du Mouvement des officiers libres, renversa le roi anglophile Farouk et prit le pouvoir. Cet acte de libération de la tutelle de l’Empire britannique trouva, dans le monde musulman, un écho considérable et les étincelles de la révolution menacèrent de se propager à l’Arabie saoudite. L’Empire britannique et les Etats-Unis craignirent pour leur influence politique et leur emprise sur le pétrole. Le MI6 et la CIA essayèrent de renverser Nasser en se servant des Frères musulmans égyptiens, mais sans succès. Nasser chassa les leaders des Frères musulmans qui trouvèrent refuge en Arabie saoudite.Lorsque Nasser mourut, en 1970, c’est Anouar el-Sadate qui prit le pouvoir. Ancien membre des Frères musulmans, il conclut une alliance avec l’Arabie saoudite, opprima la gauche égyptienne, ramena les Frères musulmans en Egypte et s’entendit avec Israël et les Etats-Unis.Les Frères musulmans contre la SyrieJusque dans les années 1970, les Etats-Unis augmentèrent de plus en plus leur influence au Proche-Orient. Seuls l’Irak, la Syrie, l’OLP et la Libye se soustrayaient à leur influence. Grâce à l’aide d’Israël, de l’Egypte, de la Jordanie et des monarchies du Golfe, les Etats-Unis essayèrent de contrôler également ces régions. Avec l’accord tacite des Etats-Unis, Israël et le roi Hussein, qui se trouve sur la liste des salariés de la CIA, encouragèrent secrètement les Frères musulmans syriens. Ceux-ci essayèrent de renverser le gouvernement syrien d’Hafez al-Assad, mais sans succès.Israël fait du Hamas un instrument dirigé contre l’OLPLes Frères musulmans de la bande de Gaza et de Cisjordanie luttèrent contre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Au début des années 1980, Israël, sous Begin, le premier ministre Shamir et le ministre de la Défense Sharon, soutint les Frères musulmans, dirigés par Ahmed Yassin, contre l’OLP. En 1986, Yassin fonda le Hamas avec l’aide d’Israël.En revanche, des Israéliens modérés comme Yitzhak Rabin, Shimon Peres et Ehoud Barak cherchèrent une solution avec l’OLP. Chaque fois qu’ils se mettaient d’accord et qu’un grand pas vers la paix semblait accompli, le Hamas faisait échouer les pourparlers de paix par des attentats violents.Ce schéma s’est répété en 2000. Lors de nouvelles négociations, Barak et l’OLP s’étaient approchés de la paix. Avec sa visite sur le Mont du Temple, Sharon a provoqué des réactions massives du Hamas, et depuis, le processus de paix est au point mort.De «l’islam barrière» à «l’islam épée»Au début, les Etats-Unis tentèrent d’endiguer l’influence soviétique avec une barrière d’Etats islamiques anticommunistes à la frontière sud de l’Union soviétique. Avec la guerre en Afghanistan au début des années 80, ils commencèrent cependant de se servir de l’islam fondamentaliste comme d’une arme contre les Soviétiques.La guerre sainte contre les SoviétiquesLe djihad contre l’Union soviétique devait être mené dans les républiques soviétiques d’Asie centrale et en Afghanistan. Avec la propagande militante de Radio Liberty, les Etats-Unis voulaient dresser contre Moscou les minorités islamiques des républiques soviétiques d’Asie centrale, mais cela échoua. En Afghanistan cependant, le djihad a commencé contre les Soviets.Dans la société traditionnelle afghane, l’islam joue un rôle important à titre de foi personnelle mais sans lien avec la politique. Cela a changé lorsqu’au début des années 60, des étudiants afghans, qui avaient fait leurs études à la mosquée al-Azhar du Caire, sont retournés dans leur pays. Ils avaient tissé des liens avec les Frères musulmans d’Egypte et repris leur pensée. A l’université de Kaboul, ils se sont attaqués avec violence aux étudiants modernes, de gauche et communistes. Au début des années 1970, le mouvement afghan islamique s’est formé autour de ce noyau, qui a commencé à infiltrer l’armée.En 1973, le prince Mohammed Daoud renversa le roi d’Afghanistan et proclama la république, mais la droite islamique, soutenue par Zulfikar Ali Butto du Pakistan et le Shah de Perse, s’y opposa ouvertement. La CIA soutint également la résistance islamique.En 1978, le gouvernement Daoud fut renversé par un putsch socialiste et le nouveau gouvernement conclut un traité d’amitié avec les Soviétiques. En mars 1979, la droite islamique afghane commença dans le nord-est de l’Afghanistan, une insurrection coordonnée, avec le soutien de la CIA par l’intermédiaire des Services secrets pakistanais. Les Etats-Unis espéraient pousser les Soviétiques à envahir l’Afghanistan. A la fin de 1979, les insurgés contrôlaient les trois quarts du pays. Les Soviétiques envahirent le pays et le conseiller à la sécurité de Jimmy Carter, Zbigniew Brzezinski se frotta les mains: «Cette opération secrète était une excellente idée. Ce qu’elle a déclenché, c’est que les Russes sont tombés dans le piège afghan […]. Le jour où les Soviétiques ont officiellement franchi la frontière, j’ai écrit au président Carter: Et voilà, l’URSS a son Vietnam». (Jürgen Elsässer, Comment le Djihad et arrivé en Europe, p. 19)
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    Pendant les années 1980, des musulmans ont été recrutés pour le djihad contre les Soviétiques, formés à la guérilla dans des camps d’entraînement et introduits en Afghanistan. D’après la CIA, 300 000 moudjahiddines étaient en armes avec, parmi eux, 35 000 combattants de 34 pays différents.Après le départ des Soviétiques, l’Afghanistan était détruit, la population avait faim et les divers seigneurs de la guerre se battaient pour la suprématie. Il n’y avait presque plus de forces modérées dans le pays, car les moudjahiddines avaient tué, pendant le djihad, outre des soldats russes, les Afghans modérés et ceux de gauche.L’héritage du djihadDreyfuss suppose que les Etats-Unis étaient tellement absorbés par leur guerre contre les Soviétiques par Afghans interposés qu’ils ne se sont pas rendu compte des forces qu’ils ont déclenchées en soutenant le djihad: Un Islam armé et radical qui continua d’agir dans le monde entier après la guerre, par exemple dans les Balkans. Il vaut la peine de lire à ce sujet le livre de Jürgen Elsässer, Comment le Djihad est arrivé en Europe. L’auteur y montre comment, dans les années 1990, l’«Alliance afghane» entre les Etats-Unis et les moudjahiddines a écrit une nouvelle page de son histoire dans les Balkans: Des milliers de moudjahiddines ont, dans les années 1990, combattu en Bosnie et au Kosovo, armés jusqu’aux dents par le Pentagone, infiltrés et soutenus par les Services secrets des Etats-Unis. Les Balkans étaient une zone d’action de la guerre sainte. La guerre contre le terrorisme Dreyfuss s’intéresse également à la guerre contre le terrorisme. Il montre que la théorie du «choc des civilisations» de Samuel Huntington a servi de prétexte aux néo-conservateurs et à l’administration Bush pour étendre la zone d’influence des Etats-Unis au-delà du Proche-Orient jusqu’au Pakistan, à l’Asie centrale, à l’est de la Méditerranée, à la mer Rouge et à la région de l’océan Indien. En outre, Dreyfuss s’avère un excellent connaisseur de la politique d’intérêts et de puissance néo-conservatrice.

    •(Horizons et débats, 12 janvier 2007, 7e année, N°2)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Il n y a qu'à voir leur rejeton trainé en justice pour viols avec violence, le scandale du siècle pour tous les super muslims qui se prenent sans modestie aucune, pour des saints porteurs d'un renouveau islamique(rien que ça!), à en croire leur discours de propagande.

    Un penseur zaama...qui tombe aussi bas, cela montre bien tout leur jeu hypocrite basé sur des ambitions de pouvoir et rien d'autre.

    Le mouvement des frères musulmans a été le moyen le plus efficace de détruire l'Islam de l'intérieur.
    Sont arrivés les autres courants qui se disent tout autant porteurs de renouveau, l'Islam a été sali, défiguré et risque de partir en miettes pour les futures générations.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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    • #3

      Les frères musulmans, instrument des services secrets de l’occident



      Fort possible, les juifs eux même disent que ces groupes islamistes sont le balai d'israel

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      • #4


        Dernière modification par choucha, 24 mars 2018, 09h30.

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        • #5
          Ce qui a été omis dans ce poste , c'est que les frères musulmans égyptiens ont collaboré avec les criminels nazis .Les leaders de ce parti auraient dû être traînés avec leurs collègues nazis au procès de Nuremberg . Un parti extrémiste qui a été et sera toujours utilisé et manipulé .

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          • #6
            ElKsouri

            Ce qui a été omis dans ce poste , c'est que les frères musulmans égyptiens ont collaboré avec les criminels nazis .Les leaders de ce parti auraient dû être traînés avec leurs collègues nazis au procès de Nuremberg
            A cette période ce sont les anglais qui occupaient la Palestine et qui était la puissance coloniale. Les plus redoutables terroristes de l'époque émanait de l'Irgoun dont le responsable le plus connu était Stern. Stern estimait que la lutte contre les Britanniques devrait se poursuivre, même si le Royaume-Uni était en guerre avec l’Allemagne. Les Britanniques étaient les principaux ennemis pas les allemands qui bénéficiaient du soutien de la France dans la région. L'histoire du Moyen Orient est différente de celle de l'Europe, raison pour laquelle ni l'Irgoun ni les Frères musulmans ne pouvaient être jugés à Nuremberg.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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