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Maroc : Ali Lmrabet répond à Younes Mjahed

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  • Maroc : Ali Lmrabet répond à Younes Mjahed

    23 mars 2018
    Dans un article posté sur son compte Twitter, Ali Lmrabet répond aux impostures de Younes Moujahed contenues dans un article publiée sous le titre de “Impudence”.

    Younes Moujahid est un ancien militant de la gauche qui a tourné la veste pour devenir un des plus acharnés défenseurs du Makhzen sous la bannière de secrétaire général du Syndicat Nationl de la Presse marocaine (SNPM). Actuellement, il est le porte-parole de l’USFP.

    Voici la réplique du journaliste marocain Ali Lmrabet:



    Dans un article d’opinion intitulé « Impudence », Younes Mjahed, l’un des porte-paroles de ce qui reste de l’USFP, donne des leçons de morale sur la gauche et les droits humains et rappelle qu’il existe une mémoire de la lutte durant les années de plomb.

    Vraiment, quelle « Impudence » !

    N’est-ce pas le premier secrétaire de l’USFP, Abderrahman Youssefi, alors premier ministre de Mohamed VI, qui a ordonné en 2000 la fermeture administrative et définitive de 3 hebdomadaires indépendants qui dérangeaient le Makhzen et l’USFP ?.

    N’est-ce pas ce même Mjahed, quand il était secrétaire général du syndicat de la presse (SNPM), qui s’en prenait à la presse indépendante quand elle sortait des sentiers tracés par le Makhzen ? Mjahed condamnait publiquement ses confrères avant même les décisions de « justice ».

    Mais, nous aussi nous avons de la mémoire. Younes Mjahed a construit sa carrière au sein de ce syndicat de la presse bigot et au sein de la FIJ (Fédération internationale de presse) par son passé de « prisonnier politique » durant les années de plomb.

    Sauf qu’il ne raconte pas les conditions de sa reddition et ce qu’il a donné en échange par l’intermédiaire d’une tante qui vivait à Rabat. Il oublie de dire qu’il fait partie de ces « détenus politiques » qui ont fait amende honorable et demandé piteusement la grâce à Hassan II.

    Enfin, Mjahed ne nous explique pas pourquoi son nom apparaît dans les documents confidentiels du hacker « Chris Coleman » (Maroc Leaks) qui montrent qu’il a mis au parfum la DGED (Services secrets marocains) de sa fracassante sortie du bureau de l’agence espagnole EFE à Rabat.

    marokleaks
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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