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John Bolton, le fou de guerre qui vient de rejoindre Donald Trump

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  • John Bolton, le fou de guerre qui vient de rejoindre Donald Trump

    Le nouveau conseiller à la sécurité nationale John Bolton est un fervent partisan de l’intervention militaire contre l’Iran, comme il l’a été contre l’Irak de Saddam Hussein. Il a aussi exprimé son souhait de bombarder la Syrie, la Libye, la Corée du Nord, etc.

    La Maison-Blanche a annoncé le départ du conseiller à la sécurité nationale H. R. McMaster et son remplacement par le néoconservateur John Bolton. Cela faisait maintenant des mois que le général McMaster était tombé en disgrâce aux yeux du président Donald Trump, et que le Pentagone cherchait à le remplacer.

    John Bolton est connu pour son engagement constant en faveur de l’intervention militaire tous azimuts pour imposer les supposés intérêts américains, peu ou prou ramenés à ceux de la démocratie mondiale dans la rhétorique des néoconservateurs américains. Bolton a régulièrement pris position pour le bombardement de Téhéran et s’est déclaré favorable à une guerre préventive contre la Corée du Nord, après s’être fait l’avocat de la guerre en Irak, de l’intervention en Syrie et en Libye.

    BOLTON ET LA PRÉSIDENCE IMPÉRIALE DE G. W. BUSH, JR

    John Bolton est un vieux routier du Parti républicain et plus généralement du mouvement conservateur. Il est membre de plusieurs think tanks, dont l’American Enterprise Institute, commentateur sur Fox News, et a participé à la campagne présidentielle en tant que conseiller aux affaires étrangères dans le staff de Mitt Romney.

    Avec la victoire de l’administration Bush Jr au début des années 2000, il entre au gouvernement en tant que sous-secrétaire d’État à la limitation des armes et à la sécurité internationale. Réputé pour sa grossièreté et sa totale absence de diplomatie, il n’hésite pas à se situer dans le sillage idéologique de Bush, Jr et Dick Cheney, qui l’ont promu pour son rôle dans le retrait des États-Unis du traité anti-missiles balistiques et de la Cour criminelle internationale. Dans les deux cas, l’ambition est de délier le pays de ses engagements internationaux pour mieux s’assurer la liberté de faire la guerre sans en payer les conséquences immédiates.

    En août 2005, il est nommé par G. W. Bush Jr en tant qu’ambassadeur des États-Unis aux Nations Unis, ce qui n’est pas sans ironie, quand on sait la piètre estime qu’il a de l’institution qu’il accuse régulièrement d’anti-américanisme ou encore de gaspiller l’argent du contribuable américain.

    Il démissionne en 2006, pressé par la victoire des démocrates au sénat qui n’envisageaient pas de le reconduire dans son poste.

    CONTRE LA RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D’IRAN

    Le dernier engagement public de John Bolton consiste à vouloir faire avorter l’accord iranien adopté sous Obama, le tout en jouant de la grosse caisse médiatique autour du programme nucléaire iranien et en multipliant les pressions politiques et diplomatiques.

    Dans ses mémoires publiées en 2007, Bolton rappelle son rôle dans le rapprochement stratégique entre Israël et les États-Unis pour exclure l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le conseil des nations unies des négociations sur le nucléaire iranien.

    Bolton a commencé à accuser l’Iran de défendre un programme nucléaire militaire caché dès 2003, afin d’insister sur son caractère de menace militaire pour la région. L’attaque n’a pas pris, et rien n’a été trouvé après inspection des observateurs de l’AIEA « alertés » par les partisans de l’intervention militaire.

    LA CATASTROPHE NÉOCONSERVATRICE AU PROCHE ORIENT
    L’esprit néoconservateur qui anime John Bolton et ses alliés n’est pas inconnu du grand public. Sous prétexte de combattre le terrorisme, mais plus certainement de soutenir les alliés et les intérêts pétroliers américains au Proche Orient, ils ont participé politiquement et médiatiquement à la transformation de la région en poudrière politique et religieuse. Leur méconnaissance du terrain1 alliée à la brutalité de leurs méthodes « jacksoniennes2« , a provoqué l’exact contraire des intentions affichées par Washington : l’explosion du terrorisme, une grande responsabilité dans l’invention de l’Etat islamique, une guerre en Irak estimée à plus de 1000 milliards de dollars, et surtout le discrédit jeté sur des USA et de ses alliés, considérés comme des fauteurs de guerre au profit de ses rivaux les plus immédiats, soit l’Iran, la Syrie et la Russie.

    LE PARTI DE LA GUERRE IMPUNI

    Le projet de « nouveau Moyen orient » porté par l’administration Bush Jr a donné l’exemple le plus parfait du constructivisme socialisant de cette frange de la droite américaine : l’idée de renverser toutes les dictatures hostiles aux États-Unis pour les remplacer par des démocraties pro-occidentales « reconstruites »3 a été un lamentable échec qui s’est traduit en guerres et en vies humaines.

    Comme l’explique Nassim Nicholas Taleb dans son dernier livre, Jouer sa peau, les néoconservateurs qui ont soutenu la guerre en Irak, puis en Libye, ont contribué à renforcer le terrorisme islamiste en soutenant des « rebelles » modérés qui se sont ensuite empressés de rejoindre Al-Quaeda. Ils ont joué la peau des minorités, notablement les kurdes, les églises d’Orient et les yézidis sans eux-mêmes prendre beaucoup de risques, ce qui les plaçait sans doute dans la pire des situations pour prodiguer des conseils.

    Malgré leur échec patent depuis ces 20 dernières années, aucun n’a été sanctionné pour leurs propos délirants. Pire encore, Donald Trump leur offre une promotion.

    L’arrivée de John Bolton n’est donc pas une bonne nouvelle, car comme Mike Pompeo à la CIA, il est surtout connu pour son incompétence et son rôle de propagandiste pour la guerre contre l’Irak, l’Iran, la Syrie, demain la Corée du Nord peut-être, et cela sans en mesurer les conséquences ni pour les populations civiles, ni même pour les États-Unis et ses alliés.

    Sur le sujet, on pourra lire par exemple Anatol Lieven, John Hulsman, Ethical Realism. A vision for America’s Role in the World, Vintage Book, 2006 ou encore Hassner, Pierre, La Terreur et l’Empire. La violence et la paix II, Paris, Le Seuil, 2003. ↩
    Bill Kristol, l’un des plus influents des journalistes néoconservateurs, a défendu l’idée que le néoconservatisme était un interventionnisme typiquement américain remontant à la politique du ‘bick stick’ de la présidence d’Andrew Jackson. ↩
    Fukuyama, Francis, Nation Building, Cornell Univ. Press, 2004


    contrepoints

  • #2
    John Bolton,l’architecte du Plan Baker II.
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      John Bolton,l’architecte du Plan Baker II.

      qu'un rago ou un Houari fasse une fixation sur ce ........ détail , je peux le comprendre .

      mais toi Azouz ......

      le gars a dans sa tete des croquis des plans de destruction de l'espace arabo musulman .......... et la seule chose qui vous interesse das sa nomination , c'est sa future position sur votre dossier de coeur
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        L'Iran sur le menu comme entrée..
        Ce sera laborieux, la Chine et la Russie seront à table aussi,
        invités, sûrement pas,ils l'ont pas jamais été depuis que les USA se sentaient très hyper-puissants,et envahissant à volonté les pays qu'ils ciblaient par des prétextes bidons et fabriqués.
        La Russie revient en force militairement sur l'échiquier mondiale, la Chine sur le plan économique et commercial, les USA n'auront plus la partie facile et leur capitale sympathie est presque à sec parmi les pays du tiers monde, leurs alliés traditionnels ne sont plus comme avant,leurs alliés fidèles ne seront plus que deux israél et la GB.
        Dernière modification par jgouni, 24 mars 2018, 09h43.

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        • #5
          Pour John Bolton, la diplomatie d'Obama et jusqu'à sa nomination, c’est Munich 1938. On va s'attendre à des surprises.

          Pour la Corée du Nord, il veut lancer une frappe nucléaire préventive avant Pyongyang et pour l'Iran, il veut détruire les installations nucléaires.
          Dernière modification par zek, 24 mars 2018, 10h20.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            Il y a une différence entre vouloir et pouvoir,
            Une guerre contre la Corée du Nord impliquerait la Chine immédiatement, et si les armes nucléaires sont utilisés s'en est fini du Sud est asiatique et Japon.
            Une frappe contre l'Iran fera intervenir une aide massive russe,leurs missiles aux iraniens feraient réfléchir les bombardiers américains deux fois où plusieurs fois avant d'agir.
            Israël, malgré sa puissance et sa proximité, ne pourrait bombarder l'Iran comme il l'a fait en Irak et Syrie, à cause de ces missiles,les iraniens les ont déployé en force sur des plates-formes mobiles difficiles à tracker.
            Pour le moment la nomination de ce Bolton m'a tout l'air d'être un coup de bluf, mais je peux me tromper...

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            • #7
              Il est pro-sahraoui et ce faisant, on doit lui reconnaître cette qualité.

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              • #8
                Comme il est pro-israel,
                Ahh,quel dilemme,!!

                À se tirer les cheveux pour les harkis traîtres et leurs chittas qui les épaulent.
                Fin du hs pour ma part.
                Dernière modification par Anzoul, 24 mars 2018, 10h47.

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                • #9
                  La nomination du déchet terroriste John Bolton comme conseiller du déchet terroriste Donald Trump n'est absolument pas surprenante. Les 2 déchets sont des néo-nazis d'extrême droite favorables à la domination du monde par la force militaire. Le déchet dépravé Donald Trump est un raciste néo-nazi, il n'est donc pas surprenant qu'il s'entoure de racistes néo-nazis comme lui. Qui se ressemble s'assemble.

                  Le déchet terroriste Donald Trump est même pire que le déchet terroriste John Bolton. Par exemple, le déchet Trump avait dit à plusieurs reprises qu'après avoir envahi et détruit l'Irak, il aurait volé 1500 milliards de dollars à l'Irak en s'emparant du pétrole irakien. Le déchet Trump avait critiqué le déchet Bush pour n'avoir pas volé le pétrole irakien comme "butin de guerre".

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                  • #10
                    Il y a 30 ans,je crois, ,avec Oprah,trump avait dit que s'il deviendra président, il plumerait les pays du golf,
                    Maintenant qu'il l'est, il s'entoure de. gens qui l'aideront dans cette tâche.

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