Une première en Afrique : trois jeunes Algériens mettent au point une prothèse crânienne 3D

[Pomaria]

Une première en Afrique :
3 jeunes Algériens mettent au point une prothèse crânienne 3D

Trois jeunes Algériens, deux neurochirurgiens de l’EHS Aït Idir et un ingénieur en biomécanique diplômé de l’USTHB de Bab Ezzouar, ont mis au point une prothèse crânienne 100% algérienne posée avec succès sur un patient.



Deux neurochirurgiens de l’EHS Aït Idir, les docteurs Ali Terrak et Abderrahmane Cheikh, en collaboration avec un ingénieur en biomécanique, Karim Lassal, diplômé de l’Université des sciences et technologies (USTHB) de Bab Ezzouar, ont élaboré la première prothèse crânienne 100% algérienne, personnalisée et imprimée en 3D.
La prothèse a été posée avec succès le mois de février dernier sur un patient qui a perdu une partie de la couverture osseuse de la boîte crânienne suite à une infection qui s’est compliquée.
Ce sont d’autres jeunes, des étudiants de la faculté de médecine d’Alger qui en parlent et présentent une interview des jeunes prodiges qu’ils publient dans le numéro 5 de leur revue, ReMed ( http://www.medsa-aljazair.org/remed-magazine/), afin de mieux rendre compte de l’exploit scientifique et technique considéré comme une première en Algérie et en Afrique.
Avec comme thème principal « Cutting Edge » ou « à l’Apogée de la Science » ce numéro « Hivers 2018 » de ReMed, sorti hier, met en exergue les avancées scientifiques les plus récentes, réalisées en Algérie et ailleurs, « afin d’assouvir la curiosité scientifique des étudiants en sciences médicales. »

Linda Ami

[Pomaria]

C’était un projet pensé Algérien et fait Algérien, termine le Dr. Cheikh. Du début à la fin, la conception, l’impression, l’épuisement, l’émotion et les déceptions, il nous fallait constamment batailler et nous adapter à nos conditions très difficiles. Mais nous le faisions pour nos patients, et il fallait aller au bout. L’échec n’était pas une option.

Le plus important a été d’avoir rendu le sourire à un compatriote. Pour moi c’est l’essentiel. Mon message c’est qu’une fois qu’on a accompli quelque chose, on n’a plus le droit de s’arrêter, quelles que soient les conditions
ou les difficultés, on doit continuer à avancer coûte que coûte. Chacun de nous, aujourd’hui, est l’acteur et l’auteur de son histoire de demain.

Dr. Terrak : la plus grande victoire est qu’ensemble, nous avons réussi à créer un atelier inter-universitaire en excluant toute forme d’égo, mais aussi en réexploitant nos différences. Matérialiser un rêve passe inconditionnellement par un retour à la source, celui de la réactivation du sens critique et analytique de l’homme et sa capacité à générer une pensée propre à lui, à ce qu’il est, car la vérité ne s’est jamais accrochée aux bras d’un acteur ou d’un intransigeant !

Moi je dis ceci aux jeunes : si l’hiver persiste, imposez le printemps... !

[toulousain]

Bravo a l'equipe. Personne n'en doute. La medecine moderne est une medecine des URGENCES ( Traumatisme, accident, infection aigue). Elle est souvent obsolete devant les maladies chroniques.

[Pomaria]

Chapeau et félicitations à ces messieurs !

pas évident d'évoluer dans un environnement où il y a le sentiment de bérézina partout.

Et je suis plus que certaine qu'il y'a des milliers d'algériens comme eux, sauf qu'ils restent dans l'anonymat ou qui sont découragé par la masse et les moins que rien !

Et c'est dommage

[annabideparis]

Oui comme tu le dis:

"Et je suis plus que certaine qu'il y'a des milliers d'algériens comme eux, sauf qu'ils restent dans l'anonymat ou qui sont découragé par la masse et les moins que rien" !

Bravo et j'espere qu'ils vont affronter les embûches et imposer intelligence.