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35% des Algériens souffrent d’hypertension artérielle

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  • 35% des Algériens souffrent d’hypertension artérielle

    35% de la population souffrent d’hypertension artérielle (HTA), selon une enquête nationale réalisée en 2004 par la Société algérienne d’hypertension artérielle (Saha) et la moitié des personnes sondées ne se connaissait pas hypertendue. C’est ce qu’ont révélé des responsables de Saha, qui, du 21 au 23 février, à l’hôtel Sheraton d’Oran, ont organisé le Ve Congrès. Le Pr Benkheda, qui est en même temps secrétaire général de la Saha, nous précise encore que cette enquête, qui a duré plus de trois mois, révèle que le quart des HTA sont aussi diabétiques, ce qui est un facteur de risque important qui accroît, par conséquent, les risques de faire des accidents cardiovasculaires (AVC). Notre interlocuteur, qui ne se veut pas forcément alarmiste, mais pousse à une prise de conscience de tous, poursuit en expliquant que dans les services des hôpitaux, les AVC sont en train de devenir, dans notre pays, “une hécatombe sanitaire… et les victimes sont de plus en plus jeunes… Certaines ont à peine 20 ans !…”.

    D’ailleurs, les statistiques de l’OMS indiquent que la première cause de mortalité dans le monde ce sont les accidents cardiovasculaires, et l’Algérien n’y échappe pas. Lors des communications qui ont été présentées au Ve Congrès, il est apparu clairement que la population algérienne est une population à haut risque. L’HTA arrivant en tête des maladies chroniques. Les raisons sont liées aux facteurs à risque comme par exemple le diabète, il y a plus de 2 millions de diabétiques, l’insuffisance rénale — il existerait, selon le ministère de la Santé 900 000 insuffisants rénaux —, le cholestérol, et enfin l’obésité qui est de plus en plus dépistée.

    En effet, le professeur Merad, qui est le président de la Saha, a présenté une étude sur l’“HTA et la femme algérienne”, et fait état des chiffres éloquents. Ainsi, 41,5% de femmes sont obèses, 36,9% des femmes âgées de plus de 18 ans sont hypertendues. C’est au-delà de 59 ans que la HTA est plus fréquente chez la femme par rapport à l’homme, explique l’intervenant. “40 à 50% sont des facteurs génétiques, 30 à 40% des facteurs non familiaux. À Alger, 42% des femmes souffrent d’HTA, à l’Ouest 46%, à l’Est 32,8%, 39,2% au Sud-Ouest…”. Pour le professeur Merad, “l’association diabète-HTA représente 35% des cas !… et le diabète est l’une des premières causes des maladies coronariennes…” Et de poursuivre : “Le contrôle de l’HTA est très mauvais en Algérie… Il faut des conférences, des campagnes de sensibilisation pour accorder plus de temps et d’importance aux hypertendus… !”

    Lors des débats, beaucoup de médecins se sont interrogés sur leur rôle : faut-il se contenter de délivrer des ordonnances pour les malades souffrant de HTA ?, quelle prise en charge pour cette pathologie ?, quels moyens mettre en place ?, quel est le coût de la prise en charge ?… Autant de questions qui sont restées presque sans réponse et comme nous a indiqué l’un de nos interlocuteurs : “L’HTA n’est pas quelque chose d’irréversible… Il faut un programme national…” La polémique pourrait naître ici car les pouvoirs publics ont jusqu’ici été incapables de mette en place un programme national de lutte contre l’HTA, le seul à même d’inverser la tendance inquiétante dans laquelle se dirige notre pays.

    En 2020 et au vu des études qui ont été menées, le nombre de HTA en Algérie sera bien plus important si rien n’est fait. Le constat est vraiment alarmant alors que l’Algérie et son système de santé ne sont pas parvenus à maîtriser les maladies contagieuses, ils doivent faire face aux maladies dites modernes. “L’Algérie est un pays où le système de santé est en transition épidémiologique, il faut aller vers des programmes nationaux de santé pour mieux asseoir la prévention primaire, c’est-à-dire avant l’apparition des symptôme graves… C’est aux pouvoirs publics d’agir…!”, nous dira l’un des participants à ce 5e Congrès de la Saha.

    source : Liberté

  • #2
    un prix d’un million de DA pour la recherche sur la HTA « l’hypertension artérielle »

    Ce mal est très répondu en Algérie comme partout dans le monde d’ailleurs..c’est une cause principale de la mort.

    A Oran, et pour lutter contre cette maladie, un prix d’un million de DA pour la recherche sur la HTA « l’hypertension artérielle ».

    =
    Notons, par ailleurs, qu’un prix d’un million de dinars concernant la recherche sur le risque cardio vasculaire sera décerné par le laboratoire médical Novartis, le 14 mai prochain, lors de la tenue de la journée mondiale sur l’hypertension artérielle, apprend-on auprès des représentants de cet organisme. Il s’agit d’un prix qui viendra récompenser le meilleur travail de recherche sur l’hypertension artérielle réalisé par nos chercheurs. Rappelons que la première édition a eu lieu en 2005 et le prix a été attribué au professeur Salim Ben khedda de l’hôpital Mustapha et secrétaire général de SAHA.

    - Le Quotidien d'Oran

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