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Gary Webb, l'homme qui à dénoncé l'implication de la CIA dans un trafic de drogue.

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  • Gary Webb, l'homme qui à dénoncé l'implication de la CIA dans un trafic de drogue.

    Mon hommage personnelle à Garry Webb

    Gary Webb, né le 31 août 1955 à Corona, en Californie, et mort le 10 décembre 2004 à Carmichael, en Californie, est un journaliste d'enquête américain, récipiendaire du prix Pulitzer, connu pour avoir dénoncé l'implication de la CIA dans un trafic de drogue.

    Webb est surtout connu pour sa série d'articles nommés Dark Alliance, publiés à partir d'août 1996 dans le San Jose Mercury News et repris plus tard pour une publication en volume. Webb y décrit les résultats de son enquête sur le financement des contras au Nicaragua par des narcotrafiquants (Ricky Donnell Ross, Oscar Danilo Blandón (en)), couverts par la CIA : l'agence américaine favorisant sciemment la distribution du crack dans les banlieues noires de Los Angeles et y provoquant ce qui fut nommé une « épidémie de crack » par les médias.

    Il évoque qu'une guerre des médias s'ensuit entre le Mercury News et le reste des médias (dont The New York Times, The Washington Post et le Los Angeles Times, tous sceptiques sur les accusations portées par Gary Webb), affirmant qu'il s'agit d'affirmations sans fondement. En mai 1997, son rédacteur en chef Jerry Ceppos publie une tribune dans le journal qui critique la méthodologie de Webb. Le 13 décembre 1997, Gary Webb démissionne du Mercury News à la suite de sa relégation dans un poste subalterne de reporter sportif dans une agence locale du journal à Cupertino.

    En décembre 2004, il est retrouvé à Sacramento avec deux balles dans la tête, l'enquête conclut au suicide. Une note manuscrite de Webb avait été trouvée sur le lieu du décès et sa femme a indiqué qu'il avait, entre autres, posté des courriers adressés à ses proches4.

    Décès 10 décembre 2004 (à 49 ans)
    Carmichael, Californie

    Michael Cuesta réalise en 2014 le film Secret d'État (Kill the Messenger), avec Jeremy Renner qui y incarne le journaliste Gary Webb.

    Wikipedia
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  • #2
    Lien

    L'implication de la CIA dans le trafic de drogue a été évoquée à différentes occasions. La Central Intelligence Agency (CIA) est l'une des agences de renseignement les plus connues des États-Unis.

    Contrebande d'opium entre la CIA et le Kuomintang
    Avant 1949, pour procurer des fonds au Kuomintang (KMT) et aux forces loyales au général Tchang Kaï-chek qui combattaient les communistes de Mao Zedong, la CIA aurait aidé le KMT à passer en contrebande de l'opium de la Chine à la Birmanie, jusqu'à Bangkok, en fournissant des avions de la compagnie Air America.

    Financement des Contras dans les années 1980
    À partir d'août 1996, le journaliste américain Gary Webb publie une série d'articles dans le San Jose Mercury News dans lesquels il expose une enquête sur le financement des Contras au Nicaragua dans les années 1980 par des narcotrafiquants, lesquels auraient été couverts par la CIA : l'agence aurait sciemment favorisé la distribution du crack dans les banlieues noires de Los Angeles. Le sérieux de cette enquête a été contesté par de nombreux médias dont The New York Times, The Washington Post et le Los Angeles Times,. En mai 1997, le rédacteur en chef du San Jose Mercury News, Jerry Ceppos, publie une tribune dans le journal critiquant la méthodologie de Webb.

    Le 19 novembre 19975, le Mercury News reconnu que Gary Webb avait raison, mais exigea qu'il signe un accord pour ne pas rendre public les termes du règlement, ce qui nuit à la fierté de Gary et le fit décider de quitter le journal ce jour-là. L'absence de reconnaissance du travail de ce journaliste pourtant déjà lauréat du Prix Pulitzer, le mena à la dépression et à se suicider de deux balles dans la tête.

    La CIA a répondu à ces allégations dans un document PDF qu'on peut lire sur l'internet à partir de son site internet . Le titre de ce document une fois traduit en français est "Gérer un cauchemar: les affaires publiques de la CIA et l'histoire du complot en matière de drogue".

    Cet article a été écrit par Nicholas Dujmovic, un membre de la direction du renseignement de la CIA au moment de la publication. Les officiers des Affaires publiques de la CIA ont assisté avec soulagement à la libération des journaux

    Les articles de Gary Webb ne traitaient pas de paysans sans nom abattus dans une république éloignée, mais démontraient un lien clair entre la CIA et les fournisseurs des gangs qui livraient du crack au ghetto de Watts, dans le centre sud de Los Angeles. Sa série d'articles - qui a poussé le célèbre journaliste et ancien correspondant de Newsweek Washington Robert Parry à qualifier Webb de «héros américain» - a incité la communauté afro-américaine à la fureur, dont beaucoup ont pris ces articles comme preuve que la Maison Blanche voyait dans le crack comme un moyen d'amener le génocide dans les ghettos afro-américains. Les rapports de Webb ont provoqué trois enquêtes officielles, dont une de la CIA elle-même qui - étonnamment pour une organisation rarement félicitée pour sa transparence - a confirmé la substance de ses découvertes (publiées longuement dans le livre de Webb de 1998, également intitulé Dark Alliance). 'En raison du travail de Gary Webb', a déclaré le sénateur John Kerry, 'la CIA a lancé une enquête qui a trouvé des dizaines de contacts avec des trafiquants de drogue, ce qui ne serait pas arrivé si Gary Webb n'était monté au créneau et n'en avait pas pris la responsabilité.'

    Les officiers des affaires publiques de la CIA ont regardé avec soulagement les journaux les plus importants du pays sauver l'agence d'un désastre, et dans le processus, détruire la réputation d'un reporter agressif et primé.

    En 1985, plus d'une décennie avant la publication de la série d'article de Garry Webb, les journalistes de l'Associated Press Robert Parry et Brian Barger avaient déjà découvert que les groupes Contra s'étaient «livrés au trafic de cocaïne, en partie pour financer leur guerre contre le Nicaragua».

    Dans un geste qui préfigurait l'expérience de Webb, la Maison Blanche Reagan a lancé «une campagne concertée en coulisses pour entacher le professionnalisme de Parry et Barger et discréditer tous les reportages sur les contras et les drogues», selon un article de Peter Kornbluh pour le Columbia Journalism Review. ».

    Malgré tout, un sous-comité spécial du Sénat, présidé par le sénateur John Kerry de l'époque, a enquêté sur les conclusions de l'AP et, en 1989, a publié un rapport de 1 166 pages sur les États-Unis. opérations dans toute l'Amérique latine et les Caraïbes. Il a trouvé «des preuves considérables» que les Contras étaient liés à la circulation de drogues et d'armes à feu - et que le gouvernement américain était au courant.

    Au moins un journaliste qui a aidé à mener la campagne de discrédit de Gary Webb, éprouve des remords pour ce qu'il a fait. Comme l'a rapporté Nick Schou pour LA Weekly, dans une interview à la radio en 2013, le journaliste du LA Times, Jesse Katz, témoigne: 'En tant que journaliste du LA Times, nous avons vu cette série d'articles dans le San Jose Mercury News et fait en sorte de les mettre sous microscope. Et nous avons fait en sorte que la plupart d'entre nous qui participions a leur critique. En y pensant avec le recul, nous dirions que c'était exagéré. Nous avions cette énorme équipe de gens au L.A. Times et nous nous sommes emparés d'un seul " fouille-***** " de Californie du Nord. '

    'Une fois que l'on enlève la crédibilité d'un journaliste, c'est tout ce qu'ils ont', dit Schou. 'Il n'a jamais pu se remettre de ça.'

    Un film réalisé par Michael Cuesta s'inspirant de l'histoire de Gary Webb est sorti en 2014 : Secret d'État (Kill the Messenger).

    Contrebande de cocaïne entre le Venezuela et la Floride
    En 1993, l'ancien chef de la Drug Enforcement Administration (DEA), Robert C. Bonner (en), fait une apparition dans l'émission de CBS News 60 Minutes où il critique la CIA pour avoir permis l'envoi d'environ une tonne de cocaïne pure aux États-Unis en 1990 via le Venezuela sans avoir reçu l'approbation de la DEA.

    En 1996, un grand jury de Floride inculpe le chef vénézuélien d'un programme anti-drogue de la CIA mis en place à la fin des années 1980, le général Ramon Guillen Davila, lequel avait cherché avec la garde nationale vénézuelienne à infiltrer des gangs colombiens envoyant de la cocaïne aux États-Unis. La CIA, malgré des objections de la Drug Enforcement Administration, avait autorisé l'expédition d'une tonne de cocaïne via l'aéroport international de Miami. La CIA dit l'avoir fait pour collecter des informations sur les cartels de la drogue colombiens, mais la drogue finit par être vendue dans les rues. Guillen affirma pour sa défense que toutes ses opérations étaient approuvées par la CIA

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    • #3
      Rick ross, l’ancien baron de la drogue, affirme que la cia est derrière l’histoire d’amour entre le rap et la drogue.

      RICK ROSS, L’ANCIEN BARON DE LA DROGUE, AFFIRME QUE LA CIA EST DERRIÈRE L’HISTOIRE D’AMOUR ENTRE LE RAP ET LA DROGUE.



      Rick Ross (le vrai) a récemment réalisé une interview sur la place que la CIA a joué dans l’amour que montre certains rappeurs pour la drogue

      D’après Rick Ross, le baron du trafic de cocaïne dont le nom (et la pilosité :s) a été usurpé par le rappeur, la CIA serait derrière l’obsession du rap pour les drogues. « Ils étaient derrière moi quand je vendais de la drogue et maintenant ils sont derrière le hip hop et le rock ‘n’ roll. » C’est sûr que c’est son domaine,« Freeway » Ricky Ross, qui en tant que dealer était responsable d’inonder les rues californienne avec le gros de ses drogues dures est maintenant actif dans la prévention et la lutte contre les drogues. Après avoir gagné jusqu’à plus de $2millions par jour et avoir passé 20ans en prisons, Ross est reparti de rien et essaie aujourd’hui de faire en sorte que les jeunes ne marchent pas sur ses traces.

      Il a été établi que la CIA a fait d’énormes profits via le trafic international de stupéfiants et notamment l’introduction (et l’épidémie) du crack cocaïne dans les ghettos américains durant les années 80 et l’ouverture de corridors entre le Nicaragua et les USA.

      Prenons le trafic d’opium par exemple. Obtenu à partir du pavot pour fabriquer de l’héroïne (et d’autres opiacés à usages pharmaceutiques), cette drogue n’était quasiment pas présente en Afghanistan avant l’invasion américaine de 2001. En 2006, le trafic d’opium en Afghanistan avait augmenté de 3200%, fournissant 92% de la demande mondiale d’après globalresearch.

      Kurt Nimmo a écrit pour infowars.com que « Sous le gouvernement intérimaire de Hamid Karzai, le nombre de cultures de pavots a grimpé en flèche et les marchés d’opium ont été restaurés. D’après l’UNDCP (programme de contrôle des drogues des nations unies), les la culture d’opium a augmenté de 657% entre 2001 et 2002. » Karzai qui était suspecté d’etre la source derrière cette entreprise de trafic d’opium était comme par hasard rémunéré par la CIA pendant plusieurs années selon un rapport du New York Times. L’héroïne est marché de plusieurs milliards de dollars protégé par des intérêts puissants qui nécessitent un approvisionnement stable et sécurisé. L’un des objectifs ‘cachés’ de la guerre était précisément de réstaurer les réseaux et routes contrôlés par la CIA à des niveaux historiques.

      Rick Ross (le dealer) a justement un message pour son homonyme : « A William Roberts, aka ‘Rick Ross’, qui utilise mon nom, je t’invite à me rejoindre: Combattons cette dérive culturelle, combattons cette culture du crime que le hip-hop répand. Faisons la différence. Toi et moi devons nous rassembler et il faut que tu leur dise que tu n’as pas fait ton argent en vendant de la drogue et que c’est en faisant de la musique que tu es devenu célèbre. Il n’y a rien de mal à faire de la musique, comme il n’y a rien de mal à être un agent pénitentiaire si c’est ce que tu étais. Mais beaucoup de tes fans qui t’écoutent et m’admirent sont dehors battent le pavé pensant qu’ils peuvent dealer et transformer leurs business en une carrière musicale. Je ne sais pas si tu sais qu’ils n’y arriveront pas, mais moi je sais qu’ils finiront en prison avec des peines 3 ou 4 fois supérieures à ce qu’elles devraient être parceque cette guerre contre la drogue c’est pas del a rigolade.»

      Les accusations de Rick Ross (le dealer) sur l’implication de la CIA dans le trafic de drogue international sont sérieuses et connues. C’est un secret de polichinelles.

      Mais plus important est le message qu’il veut faire passer au rappeur et à ses pairs qui glorifient l’illicite alors qu’eux mêmes sont ‘propres’. Pourquoi un ancien maton, qui a donc été au cœur du système carcéral fait il l’apologie du crime? Poussant ainsi des générations entières de jeunes influençables derrières les portes des pénitenciers.

      Après le school to prison pipeline on pourrait parler du hiphop to prison pipeline. L’establishment utilise le Hip Hop pour préparer certains jeunes à un style de vie qui les enverra directement en prison, comme à l’époque de Freeway Rick Ross des films comme Super Fly, Scarface, Tequila Sunrise leurs faisaient croire qu’on pouvait en partant de rien se retrouver avec le monde dans la paume de ses mains.

      La dérive violente, misogyne et criminelle du hip-hop doit en effet cesser. Le problème c’est que beaucoup de ses acteurs surfent sur cette vague et ceux qui sortent la tête de l’eau parfois se noient dans la gangstérisation ambiante.

      bstar.fr
      Dernière modification par Hand, 27 mars 2018, 01h31.
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      • #4
        reportage

        Le Trafic d'importation d'Opium des U.S.A en provenance d' Afghanistan et de la C.I.A

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        • #5
          Business & CIA : Drogue, influence et pouvoir. Nicaragua.

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          • #6
            ceux qui parle de complotiste, vous êtes où ?

            c'est pas intéressant ... ?
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