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«Le rythme des réformes économiques en Algérie est lent»

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  • «Le rythme des réformes économiques en Algérie est lent»

    En visite de travail à Alger, Guy Gantley, conseiller à l’économie pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient au ministère britannique des Affaires étrangères, a souligné, au cours d’une rencontre avec des journalistes, organisée jeudi dernier à l’hôtel El Djazaïr, que le rythme des réformes économiques engagées en Algérie est lent et qu’il reste beaucoup à faire en matière de ressources humaines et de compétences. Guy Gantley a ajouté que l’Etat doit assainir l’environnement dans lequel va évoluer l’entreprise, asseoir la régulation et passer ensuite la main au secteur privé. Pour lui, le système bancaire, un des segments clés du changement à opérer dans une économie en transition, n’en est qu’à ses débuts de réforme. Guy Gantley a estimé que l’installation de deux ou trois banques étrangères en Algérie pourrait donner de la confiance aux opérateurs économiques. Il a par ailleurs déclaré que l’Algérie peut tirer profit de sa diaspora, comme le font d’autres pays.
    Le conseiller à l’économie pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient au ministère britannique des Affaires étrangères, a, cependant, en réponse à une question sur le pourquoi des hésitations britanniques quand il s’agit d’investissements hors hydrocarbures en Algérie, noté qu’il y a volonté de la part des entreprises britanniques de venir investir. Il n’en dira pas davantage. Au sujet du processus d’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale de commerce (OMC), il a avancé qu’il ne savait pas ce qu’il en est exactement. Il a toutefois ajouté que si l’Algérie y adhère, cela va l’aider à consolider sa confiance vis-à-vis des opérateurs étrangers. L’Angleterre, comme les Etats-Unis ou l’Union européenne, a manifesté son soutien à ce processus de négociations entre l’Algérie et l’OMC. Seulement, les choses en sont encore au stade de déclarations, l’apport technique à l’adhésion dont parlent ces pays influents dans les coulisses de cette institution multilatérale ne s’étant pas concrétisé. Guy Gantley a dit dans le même registre que l’accession de l’Algérie à cette organisation est de nature à encourager les échanges commerciaux dans la sous-région du Maghreb. Le conseiller à l’économie au ministère britannique des Affaires étrangères a résumé que la vision qu’il se fait de l’Algérie est intéressante.


    - La Tribune
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