La Pologne a signé ce mercredi 28 mars un contrat pour l'acquisition du système antimissile américain Patriot qui devrait être installé sur son sol et donc à la frontière avec la Russie à partir de 2022. Montant de la transaction : 3,8 milliards d'euros. Le président polonais Andrzej Duda a salué un moment historique. L'annonce intervient dans un contexte de plus en plus tendu entre les pays occidentaux et la Russie.
Avec notre correspondant à Varsovie, Damien Simonart
Encore traumatisés par 50 ans d’occupation, d’abord nazie puis soviétique, les Polonais ont vu ressurgir de vieux démons lors de l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014. Craignant pour leur propre sécurité, les pays d’Europe de l’est ont exigé une réaction de l’Otan. L’Alliance a ainsi déployé sa force multinationale et depuis un an, une brigade de soldats américains stationne sur le sol polonais. Une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La réponse de Moscou n’a pas tardé avec le déploiement de missiles balistiques Iskander dans l’enclave de Kaliningrad au nord de la Pologne. Ces derniers, d’une portée de 500 km, sont capables de transporter des ogives nucléaires.
Le système américain Patriot acheté par Varsovie peut les intercepter ainsi que des missiles de croisière, des avions et des drones. Le président polonais Andrzej Duda affirme que la signature de ce contrat est un moment historique. Il s’agit du plus grand achat d’armement dans l’histoire de la Pologne et d’une confirmation de l’alliance entre Varsovie et Washington en matière de défense.
La première phase du système Patriot devrait être opérationnelle en 2023. La Pologne a déjà signé la semaine dernière l'accord sur les investissements compensatoires, c'est-à-dire ce qui a trait aux transferts de technologie. Et Varsovie devrait signer par la suite d'autres contrats de service et de matériel avec les Etats-Unis pour l'entretien de sa flotte d'avions de chasse F16.
La Pologne doit également héberger une partie du système antimissile que l’Otan est en train d'installer en Europe orientale. Il y a une semaine, le ministère polonais de la Défense avait annoncé un retard dans le déploiement de cet arsenal, imputable à un sous-traitant, explique Varsovie.
RFI
Avec notre correspondant à Varsovie, Damien Simonart
Encore traumatisés par 50 ans d’occupation, d’abord nazie puis soviétique, les Polonais ont vu ressurgir de vieux démons lors de l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014. Craignant pour leur propre sécurité, les pays d’Europe de l’est ont exigé une réaction de l’Otan. L’Alliance a ainsi déployé sa force multinationale et depuis un an, une brigade de soldats américains stationne sur le sol polonais. Une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
La réponse de Moscou n’a pas tardé avec le déploiement de missiles balistiques Iskander dans l’enclave de Kaliningrad au nord de la Pologne. Ces derniers, d’une portée de 500 km, sont capables de transporter des ogives nucléaires.
Le système américain Patriot acheté par Varsovie peut les intercepter ainsi que des missiles de croisière, des avions et des drones. Le président polonais Andrzej Duda affirme que la signature de ce contrat est un moment historique. Il s’agit du plus grand achat d’armement dans l’histoire de la Pologne et d’une confirmation de l’alliance entre Varsovie et Washington en matière de défense.
La première phase du système Patriot devrait être opérationnelle en 2023. La Pologne a déjà signé la semaine dernière l'accord sur les investissements compensatoires, c'est-à-dire ce qui a trait aux transferts de technologie. Et Varsovie devrait signer par la suite d'autres contrats de service et de matériel avec les Etats-Unis pour l'entretien de sa flotte d'avions de chasse F16.
La Pologne doit également héberger une partie du système antimissile que l’Otan est en train d'installer en Europe orientale. Il y a une semaine, le ministère polonais de la Défense avait annoncé un retard dans le déploiement de cet arsenal, imputable à un sous-traitant, explique Varsovie.
RFI
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