Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L'amour c'est...

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L'amour c'est...

    L'amour c'est le soleil et les nuages
    C'est dire adieu à l'ermitage
    C'est « mon p'tit chou », « mon p'tit poussin »


    Et mettre un peu d'eau dans son vin
    Mais toujours beaucoup de soleil
    Des journées jamais pareilles

    L'amour c'est aussi un peu de piquant
    C'est le corps comme un volcan
    Pour faire pétiller les cœurs


    C'est 1 kilo de câlins par heure
    Des bisous dans le cou
    Et les dessous sens dessus-dessous

    C'est une épaule pour s'appuyer
    Pour rire ou pour pleurer


    Un regard suspendu, une main offerte,
    C'est une chaîne toujours ouverte.


    Chantal Dolores.
    ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

  • #2
    Merci Nad

    Joli, simple, savoureux même !!

    L'amour a d'autres sons de cloche, comme le décrit avec ardeur Alfred de Musset dans sa lettre du 1er septembre 1834 à George Sand.


    Voilà huit jours que je suis parti et je ne t’ai pas encore écrit. J’attendais un moment de calme, il n’y en a plus. Je voulais t’écrire doucement, tranquillement par une belle matinée, te remercier de l’adieu que tu m’as envoyé, il est si bon, si triste, si doux : ma chère âme, tu as un cœur d’ange. Je voudrais te parler seulement de mon amour, ah ! George, quel amour ! Jamais homme n’a aimé comme je t’aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d’amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que je t’aime. Ah ! si tu as eu toute ta vie une soif de bonheur inextinguible, si c’est un bonheur d’être aimée, si tu ne l’as jamais demandé au ciel, oh ! toi, ma vie, mon bien, ma bien-aimée, regarde le soleil, les fleurs, la verdure, le monde ! Tu es aimée, dis-toi, cela autant que Dieu peut être aimé par ses lévites, par ses amants, par ses martyrs ! Je t’aime, ô ma chair et mon sang ! Je meurs d’amour, d’un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu ! Tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu’à en mourir ! Et non, je ne guérirai pas. Et non, je n’essaierai pas de vivre ; et j’aime mieux cela, et mourir en t’aimant vaut mieux que de vivre. Je me soucie bien de ce qu’ils en diront. Ils disent que tu as un autre amant. Je le sais bien, j’en meurs, mais j’aime, j’aime, j’aime. Qu’ils m’empêchent d’aimer !

    Vois-tu, lorsque je suis parti, je n’ai pas pu souffrir ; il n’y avait pas de place dans mon cœur. Je t’avais tenue dans mes bras, ô mon corps adoré ! Je t’avais pressée sur cette blessure chérie ! Je suis parti sans savoir ce que je faisais ; je ne sais si ma mère était triste, je crois que non, je l’ai embrassée, je suis parti ; je n’ai rien dit, j’avais le souffle de tes lèvres sur les miennes, je te respirais encore. Ah ! George, tu as été tranquille et heureuse là-bas. Tu n’avais rien perdu. Mais sais-tu ce que c’est que d’attendre un baiser cinq mois ! Sais-tu ce que c’est pour un pauvre cœur qui a senti pendant cinq mois, jour par jour, heure par heure, la vie l’abandonner, le froid de la tombe descendre lentement dans la solitude, la mort et l’oubli tomber goutte à goutte comme la neige, sais-tu ce que c’est pour un cœur serré jusqu’à cesser de battre, de se dilater un moment, de se rouvrir comme une pauvre fleur mourante, et de boire encore une goutte de rosée, vivifiante ? Oh, mon Dieu, je le sentais bien, je le savais, il ne fallait pas nous revoir. Maintenant c’est fini ; je m’étais dit qu’il fallait revivre, qu’il fallait prendre un autre amour, oublier le tien, avoir du courage J’essayais, je tentais du moins. Mais maintenant, écoute, j’aime mieux ma souffrance que la vie ; vois-tu, tu te rétracterais que cela ne servirait de rien ; tu veux bien que je t’aime ; ton cœur le veut, tu ne diras pas le contraire, et moi, je suis perdu. Vois-tu, je ne réponds plus de rien. […]

    Ô ma fiancée, je te demande encore pourtant quelque chose. Sors un beau soir, au soleil couchant, seule ; va dans la campagne, assieds-toi sur l’herbe, sous quelque saule vert ; regarde l’occident, et pense à ton enfant qui va mourir. Tâche d’oublier le reste, relis mes lettres, si tu les as, ou mon petit livre. Pense, laisse aller ton bon coeur, donne-moi une larme, et puis rentre chez toi doucement, allume ta lampe, prends ta plume, donne une heure à ton pauvre ami. Donne-moi tout ce qu’il y a pour moi dans ton coeur. Efforce-toi plutôt un peu ; ce n’est pas un crime, mon enfant. Tu peux m’en dire même plus que tu n’en sentiras ; je n’en saurai rien, ce ne peut être un crime ; je suis perdu.»
    Et la lettre se termine en un véritable spasme de passion, où éclate l’éréthisme névrosé du poète :

    «Dis-moi que tu me donnes tes lèvres, tes dents, tes cheveux, tout cela, cette tête que j’ai eue, et que tu m’embrasses, toi, moi ! O Dieu, ô Dieu, quand j’y pense, ma gorge se serre, mes yeux se troublent, mes genoux chancellent.

    Ah ! il est horrible de mourir, il est horrible d’aimer ainsi. Quelle soif, mon George, oh ! quelle soif j’ai de toi ! Je t’en prie, que j’aie cette lettre. Je me meurs. Adieu.

    Ô ma vie, ma vie, je te serre sur mon coeur, ô mon George, ma belle maîtresse, mon premier, mon dernier amour !
    Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
    Hemingway

    Commentaire


    • #3
      Hello Inata,

      Merci, celui la est le summum de summum, il est intense et très fort...

      Un autre, et vu que le printemps est là, les oiseaux chantent, les fleurs sont belles...

      Tout a commencé quand nos regards se sont croisés,
      Tu a renversé mon cœur, tu l’a fait chaviré.
      Un vent d’amour m’a fait perdre la tête
      Notre histoire est née pour ne pas qu’elle s’arrête.
      Notre amour grandit de jour en jour
      Je te laisse entrer et fermer mon cœur à double tour.
      Tout deviens beau et merveilleux
      Quand je vais me noyer au large de tes yeux.
      Dans tes bras je pars m’envoler
      Dans un monde doux et sucré.
      La flamme de mes yeux s’est allumée
      Le soir ou nos lèvres se sont touchées.
      Aujourd’hui le destin nous appartient
      A nous seul de savoir prendre le même chemin.
      Mon amour pour toi est le plus grand
      Je n’ai aucun doute sur mes sentiments.
      Je t’aime.
      ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

      Commentaire


      • #4
        Mon Amour Eternel


        Tu es pour moi cette belle histoire d’amour,
        Pas celle d’un jour, mais celle pour toujours,
        Que je ne cesserai jamais avec mon coeur de lire,
        Et pas un seul jour, je n’oublierai de la relire,

        Toi qui a su redonner un sens à ma vie,
        Tes es mes belles pensées, qui réchauffent mon coeur épanouie.
        Tu es mon rêve défendu, tu es mon seul tourment,
        Ensemble nous avons pu profiter de tous ses moments,
        Tu es mon unique amour et qui sera toujours éternel,
        Ce n’est pas un simple amour mais un amour perpétuel.


        Je dépose à tes pieds mes armes car tu as gagné mon coeur,
        Je me mets à tes genoux devant toi avec toute ma candeur,
        Pour t’avouer du fond du coeur tout mon amour interdit,
        Et que cette belle histoire restera graver à jamais pour l’éternité,
        Tu es ma raison de vivre, toutes mes tourments, tout mes espoirs,
        Et je n’oublierai pas un seul instant de ce bonheur, que j’ai pu recevoir.


        Magnifique...
        ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

        Commentaire


        • #5
          c'est tellement doux. Je pense, que cela dépend de l'état où se trouve la personne.
          Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
          Hemingway

          Commentaire


          • #6
            Inata, H24 / 365 jours....
            ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

            Commentaire


            • #7
              Carrément !! ! Excellent
              Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
              Hemingway

              Commentaire


              • #8
                Afred Musset dit vrai. Quand un homme, pour l'avoir observe, aime une femme, il cesse de fonctionner, rien ne devient important a ses yeux. Une genre d'obsession. "Je meurs d’amour, d’un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu ... Et non, je ne guérirai pas ... etc" tellement vrai

                Par contre, cette amour a la Musset, je ne l'ai jamais observer chez les femmes. Elle continue a fonctionner le plus normalement possible meme en presence de fortes emotions (Mussetiennes).

                Aller comprendre pourquoi?
                “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

                Commentaire


                • #9
                  Par contre, cette amour a la Musset, je ne l'ai jamais observer chez les femmes. Elle continue a fonctionner le plus normalement possible meme en presence de fortes emotions (Mussetiennes).
                  Je vais à l’encontre de ce constat par contre j’apprécie que vous ayez lu la lettre.
                  Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                  Hemingway

                  Commentaire


                  • #10
                    Come on Inata ... Tu as lu quelque part ... Madjnounate Abbas ... Madjnounate Toufik ... c'est toujours dans un seul sens ... Madjnoun Leila ... Madjnoune Abla ..

                    Plaisanterie a part ... Je suis sur qu'elle existe ... mon expérience est limitée ... donc observation est limitée

                    Sinon, je suis sur que je passe par la bad guy here .. Desole si j'ai enfonce quelqu'un
                    “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

                    Commentaire


                    • #11
                      Je ne sais pas cosy qui tu es je répondais à ton constat
                      J'ai entendu des femmes parler des coups reçus et se taire par amour, accepter une maîtresse par amour etc... Je les trouve vachement madjnounette.
                      Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
                      Hemingway

                      Commentaire


                      • #12
                        Inata

                        Il ne s'agit pas de moi. Je parle en general.

                        Quand j'ai lu le poème posté par Nadifleur. J'ai essaye de reconnaitre ce pattern chez des personnes que j'ai connu par le passé. Impossible. Je n'arrive pas avoir cette image.

                        Par contre, quand j'ai lu celui de Musset, j'ai vite reconnu ce pattern. L'image d'un tel amour me vient a l'esprit. J'ai vu des personnes dans cet état. Ce n'est a healthy one mais ca existe.

                        Vraiment désolé pour ses femmes la. Elles doivent trouver le moyen de fuir ses situations. C'est intolerable. Et ce n'est pas de l'amour.
                        “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X