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Un inconnu a subtilisé un instrument dans un magasin de musique zurichois, il y a plus de dix ans. Apparemment pris de remords, il l'a restitué il y a quelques jours via colis postal.
«Les vols sont inévitables. Mais celui-là avait fait particulièrement mal.» Gabriel Pellizzola gère depuis de nombreuses années un magasin de musique dans le canton de Zurich. Interrogé par «20 Minuten», il explique mardi qu'il s'était fait subtiliser la basse la plus chère du magasin, il y a 15 ans, lorsque son commerce se trouvait encore à Zurich-Altstetten.
Il s'agissait d'un instrument de la marque américaine Fodera. A l'époque, il valait environ 8000 francs, explique le septuagénaire, qui pensait ne plus jamais revoir sa basse.
«On aurait dit une livraison de Chine»
Mais le «destin» en a décidé autrement. Il y a quelques jours, Gabriel Pellizzola a reçu la visite du facteur, qui lui a remis un colis. «On aurait dit une livraison de Chine. Il y avait beaucoup de sagex et de ruban adhésif.» Mais en déballant le paquet, son coeur s'est arrêté de battre pendant un instant: c'était bien son instrument disparu qu'il tenait à nouveau entre les mains. Une petite carte accompagnait la livraison: «Après un long détour, cette basse a finalement retrouvé son propriétaire.»
Gabriel Pellizzola ignore l'identité du voleur, visiblement pris de remords. L'adresse inscrite sur le colis est fausse. «Je me demande bien ce qui l'a poussé à me la rendre après tant d'années. J'espère que cette action permet de lui redonner bonne conscience. J'accepterai immédiatement ses excuses», confie le septuagénaire, pas rancunier pour un sou.
Revendue à un prix plus élevé
Une rapide inspection de la basse montre qu'elle a été utilisée au cours des 15 dernières années. Certaines pièces sont cassées et sur l'arrière de l'instrument figurent plusieurs jetons. Mais malgré tout ça, Pellizzola a déjà trouvé un acheteur pour la basse désormais révisée. «Comme elle a pris de la valeur au fil des ans, je peux la revendre encore plus cher qu'à l'époque», se réjouit-il.
(ofu)
«Les vols sont inévitables. Mais celui-là avait fait particulièrement mal.» Gabriel Pellizzola gère depuis de nombreuses années un magasin de musique dans le canton de Zurich. Interrogé par «20 Minuten», il explique mardi qu'il s'était fait subtiliser la basse la plus chère du magasin, il y a 15 ans, lorsque son commerce se trouvait encore à Zurich-Altstetten.
Il s'agissait d'un instrument de la marque américaine Fodera. A l'époque, il valait environ 8000 francs, explique le septuagénaire, qui pensait ne plus jamais revoir sa basse.
«On aurait dit une livraison de Chine»
Mais le «destin» en a décidé autrement. Il y a quelques jours, Gabriel Pellizzola a reçu la visite du facteur, qui lui a remis un colis. «On aurait dit une livraison de Chine. Il y avait beaucoup de sagex et de ruban adhésif.» Mais en déballant le paquet, son coeur s'est arrêté de battre pendant un instant: c'était bien son instrument disparu qu'il tenait à nouveau entre les mains. Une petite carte accompagnait la livraison: «Après un long détour, cette basse a finalement retrouvé son propriétaire.»
Gabriel Pellizzola ignore l'identité du voleur, visiblement pris de remords. L'adresse inscrite sur le colis est fausse. «Je me demande bien ce qui l'a poussé à me la rendre après tant d'années. J'espère que cette action permet de lui redonner bonne conscience. J'accepterai immédiatement ses excuses», confie le septuagénaire, pas rancunier pour un sou.
Revendue à un prix plus élevé
Une rapide inspection de la basse montre qu'elle a été utilisée au cours des 15 dernières années. Certaines pièces sont cassées et sur l'arrière de l'instrument figurent plusieurs jetons. Mais malgré tout ça, Pellizzola a déjà trouvé un acheteur pour la basse désormais révisée. «Comme elle a pris de la valeur au fil des ans, je peux la revendre encore plus cher qu'à l'époque», se réjouit-il.
(ofu)
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