Un Conseil interministériel, présidé par le chef du gouvernement a examiné le tableau de bord de l’économie nationale au 3e trimestre et les prévisions de clôture pour l’année 2006. Les résultats atteints en 2006 méritent d’être repris car ils ont une importance vitale pour le pays. En effet, il faut souligner que le cadre macroéconomique actuel ainsi que les perspectives d’avenir permettent de nourrir légitimement de grands espoirs. Selon ce cadre, il faut relever :
- que la croissance est de 4,7 % en moyenne depuis le lancement du PSRE en 2001. En 2006, elle a été de 4,8 %. Ainsi, sur une longue période, la croissance a été forte, stable et soutenue par tous les secteurs. Ce qui démontre que c’est l’ensemble des activités économiques qui connaît une reprise. D’autant, qu’en 2006, le taux de 4,8 % est obtenu en dehors des hydrocarbures. Par ailleurs, la structure de ce taux est très intéressante : 4,9 % pour l’agriculture, 3 % pour le secteur industriel (ce qui confirme une reprise de l’industrie), 10 % pour le BTPH et 5 % pour les services;
- un excédent de la balance des paiements représentant 17 % du PIB. Ce résultat est remarquable quand on sait qu’en 2006, notre pays avait remboursé par anticipation une très grande partie de sa dette extérieure ;
- un excédent budgétaire représentant 15 % du PIB (en dehors du fonds de régulation des recettes) et ce, malgré l’importante progression des dépenses publiques. En effet, 2006 a été caractérisée par la vitesse de croisière atteinte par la mise en œuvre du programme quinquennal de soutien à la croissance économique et les programmes complémentaires en faveur des wilayas du Sud et des Hauts Plateaux ; - enfin, une inflation parfaitement maîtrisée de l’ordre de 2,5 % et un taux de chômage ramené à 12,3 %. Tous ces résultats ont permis une progression du revenu par tête d’habitat qui s’élève à 3443 dollars contre 3110 dollars en 2005, soit plus de 10 % d’augmentation. Ainsi, tous les paramètres du cadre macro-économique sont au vert. Même les réserves de change ont connu une formidable progression puisqu’elles s’établissent à 78 milliards de dollars, représentant 38 mois d’importation. Donc, depuis 2001, l’Algérie progresse. Son économie est sortie de sa léthargie. Cependant, ce qu’il convient de noter, c’est que tous les secteurs connaissent une expansion. A ce rythme, à l’horizon 2009, il est fort probable que le PIB dépassera très largement les 10 000 milliards de dinars. mais surtout, le cumul de la croissance économique permettra de tirer tous les secteurs vers le haut, à l’image de l’agriculture et très certainement de l’industrie. Ces résultats conforteront l’image de marque de l’Algérie a l’extérieur. Ils constitueront un puissant signal à l’adresse des IDE. D’ailleurs, notre pays attire de plus en plus d’investisseurs car les opportunités naissent chaque jour. Ces résultats sont aussi le résultat de la stabilité et de la paix retrouvées. Les citoyens de notre pays peuvent ainsi vérifier que sans ces deux données fondamentales, il ne saurait y avoir de développement et donc de progrès social. Ce sont donc des acquis qu’il nous faut défendre avec l’énergie voulue car il y va de l’avenir de notre pays.
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- que la croissance est de 4,7 % en moyenne depuis le lancement du PSRE en 2001. En 2006, elle a été de 4,8 %. Ainsi, sur une longue période, la croissance a été forte, stable et soutenue par tous les secteurs. Ce qui démontre que c’est l’ensemble des activités économiques qui connaît une reprise. D’autant, qu’en 2006, le taux de 4,8 % est obtenu en dehors des hydrocarbures. Par ailleurs, la structure de ce taux est très intéressante : 4,9 % pour l’agriculture, 3 % pour le secteur industriel (ce qui confirme une reprise de l’industrie), 10 % pour le BTPH et 5 % pour les services;
- un excédent de la balance des paiements représentant 17 % du PIB. Ce résultat est remarquable quand on sait qu’en 2006, notre pays avait remboursé par anticipation une très grande partie de sa dette extérieure ;
- un excédent budgétaire représentant 15 % du PIB (en dehors du fonds de régulation des recettes) et ce, malgré l’importante progression des dépenses publiques. En effet, 2006 a été caractérisée par la vitesse de croisière atteinte par la mise en œuvre du programme quinquennal de soutien à la croissance économique et les programmes complémentaires en faveur des wilayas du Sud et des Hauts Plateaux ; - enfin, une inflation parfaitement maîtrisée de l’ordre de 2,5 % et un taux de chômage ramené à 12,3 %. Tous ces résultats ont permis une progression du revenu par tête d’habitat qui s’élève à 3443 dollars contre 3110 dollars en 2005, soit plus de 10 % d’augmentation. Ainsi, tous les paramètres du cadre macro-économique sont au vert. Même les réserves de change ont connu une formidable progression puisqu’elles s’établissent à 78 milliards de dollars, représentant 38 mois d’importation. Donc, depuis 2001, l’Algérie progresse. Son économie est sortie de sa léthargie. Cependant, ce qu’il convient de noter, c’est que tous les secteurs connaissent une expansion. A ce rythme, à l’horizon 2009, il est fort probable que le PIB dépassera très largement les 10 000 milliards de dinars. mais surtout, le cumul de la croissance économique permettra de tirer tous les secteurs vers le haut, à l’image de l’agriculture et très certainement de l’industrie. Ces résultats conforteront l’image de marque de l’Algérie a l’extérieur. Ils constitueront un puissant signal à l’adresse des IDE. D’ailleurs, notre pays attire de plus en plus d’investisseurs car les opportunités naissent chaque jour. Ces résultats sont aussi le résultat de la stabilité et de la paix retrouvées. Les citoyens de notre pays peuvent ainsi vérifier que sans ces deux données fondamentales, il ne saurait y avoir de développement et donc de progrès social. Ce sont donc des acquis qu’il nous faut défendre avec l’énergie voulue car il y va de l’avenir de notre pays.
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