L'histoire commence il y a 15 jours exactement. Le 15 mars, le Ministère algérien des mines et de l'industrie publie sur son site une liste de prix. Les prix de revient des voitures assemblées en Algérie par les 4 constructeurs qui y sont présents: A savoir Renault, Hyundai, Kai et Volkswagen.
Le scandale est immédiat ! Parce que la différence entre les prix sortis d'usine et les prix affichés chez les concessionnaires est de 15 à 35% en plus.
Immédiatement, des pages Facebook et des sites de consommateurs furieux fleurissent qui tous demandent de boycotter les voitures vendues par ces 4 marques. Le plus visité d'entre eux a trouvé le slogan qui fait mouche : "laissez-les rouiller !"
Tout le monde sait qu'il y a une différence de prix entre l'usine et le concessionnaire, mais cette affaire vient de loin : depuis plusieurs année, à cause de la dévaluation du dinar algérien, le prix des voitures n'a cessé d'augmenter. Le prix d'une voiture « made in bladi » est parfois supérieur à celui d'une voiture importée. L'intention du gouvernement était donc a priori louable : la vérité des prix et imposer des marges plus faibles aux revendeurs. Mais ce n'est pas du tout ce qu'il s'est passé ! Ce qu'il s'est passé, c'est que, dégoutés, les clients ont déserté le marché.
Surtout ça a totalement déprimé le marché de l'occasion. Dans les jours qui ont suivi la publication du ministère les revendeurs criaient déjà famine : même avec des rabais « mumtaz » : rien à faire, il fallait courir après les clients. En fait, c'est tout le marché qui est paralysé, avec des voitures stockées et des revendeurs ruinés, juste parce qu'un ministre a joué à l'apprenti sorcier économique.
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Le scandale est immédiat ! Parce que la différence entre les prix sortis d'usine et les prix affichés chez les concessionnaires est de 15 à 35% en plus.
Immédiatement, des pages Facebook et des sites de consommateurs furieux fleurissent qui tous demandent de boycotter les voitures vendues par ces 4 marques. Le plus visité d'entre eux a trouvé le slogan qui fait mouche : "laissez-les rouiller !"
Tout le monde sait qu'il y a une différence de prix entre l'usine et le concessionnaire, mais cette affaire vient de loin : depuis plusieurs année, à cause de la dévaluation du dinar algérien, le prix des voitures n'a cessé d'augmenter. Le prix d'une voiture « made in bladi » est parfois supérieur à celui d'une voiture importée. L'intention du gouvernement était donc a priori louable : la vérité des prix et imposer des marges plus faibles aux revendeurs. Mais ce n'est pas du tout ce qu'il s'est passé ! Ce qu'il s'est passé, c'est que, dégoutés, les clients ont déserté le marché.
Surtout ça a totalement déprimé le marché de l'occasion. Dans les jours qui ont suivi la publication du ministère les revendeurs criaient déjà famine : même avec des rabais « mumtaz » : rien à faire, il fallait courir après les clients. En fait, c'est tout le marché qui est paralysé, avec des voitures stockées et des revendeurs ruinés, juste parce qu'un ministre a joué à l'apprenti sorcier économique.
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