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Maroc: Export d'agrumes: Une année record en perpective

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  • Maroc: Export d'agrumes: Une année record en perpective

    Les exportations d’agrumes s'apprêtent à réaliser un record. Elles devraient atteindre 700.000 tonnes, pour une production de 2,4 millions de tonnes. Un bon comportement du marché intérieur, avec le mois de ramadan, est attendu.

    Record à l’export pour les agrumes. Dans son édition du 5 avril, L’Economiste rapporte que, pour la première fois sur deux décennies, la campagne pourrait se situer entre 680.000 et 700.000 tonnes. Les sorties auraient, à fin mars, déjà atteint 560.000 tonnes. Selon le journal, cette tendance haussière devrait aussi être observée sur le marché local puisque «les producteurs comptent également réaliser une bonne recette lors du mois de ramadan».



    Le quotidien explique cette performance par l’effort de renouvellement et d’extension du verger, ainsi que par la coordination exercée au sein du Comité agrumicole et réunissant l’interprofession et l’organisme en charge du contrôle (Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations).

    En effet, les exportations marocaines ont bénéficié d’un effort de rééquilibrage des grands débouchés. «L’Union européenne devrait absorber 40% de l’export et la même part devrait revenir au marché russe. De même, le marché nord-américain a enregistré une hausse de 20% par rapport à la campagne précédente», remarque L’Economiste.



    Le développement des exportations est d'ailleurs crucial, car les nouvelles plantations induiront une augmentation de la production à près de 3 millions de tonnes, dans les 2 prochaines années. Or, comme le note L’Economiste, l’export ne représente guère plus du quart du volume produit et est composé, à quelque 80%, de petits fruits qui font face à une concurrence acharnée.



    Quant à la production, elle est aujourd’hui estimée à 2,4 millions de tonnes. L’Economiste relève néanmoins une différence entres les chiffres des uns et des autres.«Avec l’export (650.000 tonnes), le volume transitant par les marchés de gros (350.000 tonnes), l’approvisionnement des usines de jus (50.000 tonnes) et les autres circuits informels (400.000 tonnes), cela donne une production totale de 1,4 million de tonnes». La différence est énorme, à 1 million de tonnes de moins par rapport aux données officielles. En effet, les rendements n'ont pas suivi le développement des plantations, puisqu'ils ont baissé de 3 tonnes à l’hectare en moyenne. D’ailleurs, le marché local n’a pas la capacité d’absorber 1,7 million de tonnes à des prix au détail variant entre 4 et 5 dirhams/kg en moyenne.



    L’Economiste constate que les professionnels manquent de visibilité. Les données de l’enquête agrumicole n’ont pas été publiées, et ce pour la quatrième année consécutive. Ce qui entrave l’organisation de l’export et, notamment, la logistique. Ce manque de visibilité concerne également les circuits de distribution au niveau local. Le journal recommande donc l’élaboration d’études spécifiques, pour redonner de la visibilité aux professionnels.

    le360

  • #2
    Il faut impérativement développer l'industrie de transformation. La consommation directe des fruits a ses limites.

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    • #3
      Mais avant il faut trouver des solutions pour les problèmes liés à l'eau, un investisseur dans les transformations pensent à assurer ses fournitures de matières premières pour faire tourner son usine,
      Il s'avère que les aléas de la production agricole pèsent lourdement sur les rendements de l'usine en question,
      En plus les charges fiscales et sociales pèsent aussi sur l'investisseur comme risque.

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      • #4
        Vous n'avez pas d'industrie agro-alimentaire au Maroc?

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        • #5
          ous n'avez pas d'industrie agro-alimentaire au Maroc?
          Il y a une industrie mais qui laisse à désirer ,le plan vert est venu justement pour combler ce manque ,des investissement commencent à voir le jour

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          • #6
            Vous n'avez pas d'industrie agro-alimentaire au Maroc?
            Il y a une industrie agro-alimentaire mais elle est loin d'être efficace surtout pour la production des jus. Le Maroc produit beaucoup d'agrume mais la transformation est mal organisée à un tel point que le point que la pays importe des jus concentrés du Brésil et d'ailleurs !

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            • #7
              Vous n'avez pas d'industrie agro-alimentaire au Maroc?
              Si et de qualité certifiée , mais très loin des capacités agricoles qu'offre le secteur, comme est dit,la désorganisation(gaspillage aussi)est le principal obstacle à son décolage,ajouté à cela les aléas climatiques qui peuvent affecté la production de la matière première.

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              • #8
                L'industrie agro-alimentaire au Maroc c'est quand même 3,5 milliards de dollars d'exportation en 2017.

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                • #9
                  Oui c'est pas beaucoup pour un secteur fer de lance de l'économie marocaine.

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                  • #10
                    Je suis sûr qu'avec une bonne organisation et une logistique modernisée, ce chiffre serait aisément multipliés par trois et plus.

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                    • #11
                      Le potentiel est immense que se soit dans les fruits ou les légumes tout est à faire dans ce domaine. Par exemple dans le domaine des surgelés l'activité est encore embryonnaire ! Pourtant le pays dispose de grosse capacité de congélation au niveau des usines du stockage ou du transport !

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                      • #12
                        La région de Berkane a un grand potentiel pour l'export et l'industrie agroalimentaire. l'inauguration du nouveau port Nador west Med va complètement changé la donne : il va booster les exportations agricole et il va relancer l'Agropole de Berkane qui reste inexploité .
                        le Port de Nador West Med , la route express Nador - Berkane - Oujda deja inauguré en 2017 plus l'autoroute Nador - Guercif prevue vont complètement faire de la région oriental un vrai pole agronomique de l'exportation au meme niveau de la région Souss Massa ou meme plus vu son grand potentiel hydraulique

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                        • #13
                          Il faut impérativement développer l'industrie de transformation. La consommation directe des fruits a ses limites.
                          Demandez à Israël, ils sont spécialiste en jus de fruits.
                          Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                          • #14
                            On vous laisse fricoter avec les sionistes ! Vous savez bien le faire quand ca vous arrange.

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                            • #15
                              LOCKDOWN

                              Je crois que tu comprends mal Chouan, il veut tout simplement dire qu'on peut s'inspirer de la reussite d'Israel dans ce domaine, et surement dans d'autres aussi.

                              Israel un petit pays qui reussi malgre plusieurs contraintes, il faut etre pragmatique, etudier leur model et s'en inspirer

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