Ce n'est pas le président de la république ni l'MAE algérien qui s'adresseront directement au Roi du Maroc .Le porte-parole algerien qui envoi un message au Secrétaire de l'ONU.
Source: TSA 05 Avril 2018 à 18:05
L'Algérie a exprimé sa « satisfaction » ce jeudi 5 avril suite au rapport de l’ONU sur le Sahara occidental.
« L’Algérie prend acte avec satisfaction de la volonté du Secrétaire Général des Nations Unies réitérée dans son rapport au Conseil de Sécurité (…) de relancer le processus de négociation et de faciliter des négociations directes, de bonne foi et sans conditions préalables, entre les parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario », déclare le porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
L’Algérie répond ainsi à Mohamed VI, en rappelant les parties en conflit. Le roi du Maroc a demandé dans un message adressé mercredi au SG de l’ONU l’implication directe de l’Algérie dans le processus de négociations au Sahara occidental.
Ces négociations visent à « parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara Occidental, qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », selon le communiqué.
L’Algérie prend également « acte avec préoccupation des graves violations des Droits de l’Homme y compris le recours à la torture perpétrées contre des Sahraouis dans le Sahara Occidental occupé, ainsi que de la persistance des restrictions imposées aux visiteurs étrangers y compris les journalistes et les défenseurs des Droits de l’Homme dans l’accès au territoire du Sahara Occidental, dont a fait état le Secrétaire Général des Nations Unies dans le même rapport ».
L’Algérie apporte son soutien au SG de l’ONU sur « la surveillance de la situation des Droits de l’Homme de manière indépendante, impartiale, complète et durable » au Sahara occidental, et qui est « une nécessité afin d’assurer la protection des Sahraouis. »
L’Algérie exprime aussi « sa préoccupation » concernant le refus du Maroc, également mentionné dans le rapport du Secrétaire Général, de permettre à la Mission de l’Union Africaine de retourner à Laayoune et de reprendre sa collaboration avec la Minurso. Ce refus intervient, selon la même source, « alors même que l’Assemblée des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine avait, lors de sa 30ème Session Ordinaire tenue les 28 et 29 janvier 2018 à Addis Abéba, appelé instamment le Maroc à permettre à ladite Mission de retourner à Laayoune ».
L’Algérie, poursuit le porte-parole, « regrette également la persistance des restrictions et autres contraintes imposées par le Maroc à la Minurso qui, comme le rapporte le Secrétaire Général des Nations Unies “affectent la perception d’impartialité de la Minurso et sont contraires à l’Accord de principe conclu avec le Gouvernement du Maroc en 2015” ».
L’Algérie affirme qu’elle continuera à soutenir « résolument » et à accompagner de « bonne foi » les efforts du SG de l’ONU et son Envoyé Personnel Horst Köhler, visant à parvenir à 3une solution juste et durable du conflit du Sahara Occidental fondée sur l’exercice par le peuple du Sahara Occidental de son droit inaliénable à l’autodétermination, conformément à la doctrine et à la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation et à la légalité internationale ».
Source: TSA 05 Avril 2018 à 18:05
L'Algérie a exprimé sa « satisfaction » ce jeudi 5 avril suite au rapport de l’ONU sur le Sahara occidental.
« L’Algérie prend acte avec satisfaction de la volonté du Secrétaire Général des Nations Unies réitérée dans son rapport au Conseil de Sécurité (…) de relancer le processus de négociation et de faciliter des négociations directes, de bonne foi et sans conditions préalables, entre les parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario », déclare le porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
L’Algérie répond ainsi à Mohamed VI, en rappelant les parties en conflit. Le roi du Maroc a demandé dans un message adressé mercredi au SG de l’ONU l’implication directe de l’Algérie dans le processus de négociations au Sahara occidental.
Ces négociations visent à « parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara Occidental, qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », selon le communiqué.
L’Algérie prend également « acte avec préoccupation des graves violations des Droits de l’Homme y compris le recours à la torture perpétrées contre des Sahraouis dans le Sahara Occidental occupé, ainsi que de la persistance des restrictions imposées aux visiteurs étrangers y compris les journalistes et les défenseurs des Droits de l’Homme dans l’accès au territoire du Sahara Occidental, dont a fait état le Secrétaire Général des Nations Unies dans le même rapport ».
L’Algérie apporte son soutien au SG de l’ONU sur « la surveillance de la situation des Droits de l’Homme de manière indépendante, impartiale, complète et durable » au Sahara occidental, et qui est « une nécessité afin d’assurer la protection des Sahraouis. »
L’Algérie exprime aussi « sa préoccupation » concernant le refus du Maroc, également mentionné dans le rapport du Secrétaire Général, de permettre à la Mission de l’Union Africaine de retourner à Laayoune et de reprendre sa collaboration avec la Minurso. Ce refus intervient, selon la même source, « alors même que l’Assemblée des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine avait, lors de sa 30ème Session Ordinaire tenue les 28 et 29 janvier 2018 à Addis Abéba, appelé instamment le Maroc à permettre à ladite Mission de retourner à Laayoune ».
L’Algérie, poursuit le porte-parole, « regrette également la persistance des restrictions et autres contraintes imposées par le Maroc à la Minurso qui, comme le rapporte le Secrétaire Général des Nations Unies “affectent la perception d’impartialité de la Minurso et sont contraires à l’Accord de principe conclu avec le Gouvernement du Maroc en 2015” ».
L’Algérie affirme qu’elle continuera à soutenir « résolument » et à accompagner de « bonne foi » les efforts du SG de l’ONU et son Envoyé Personnel Horst Köhler, visant à parvenir à 3une solution juste et durable du conflit du Sahara Occidental fondée sur l’exercice par le peuple du Sahara Occidental de son droit inaliénable à l’autodétermination, conformément à la doctrine et à la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation et à la légalité internationale ».
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