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Fini les sacs de marchandises sur le dos des femmes-mulets à Sebta

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  • Fini les sacs de marchandises sur le dos des femmes-mulets à Sebta

    avril 05, 2018
    par Dylan Kuperblum

    Les porteuses doivent désormais franchir la frontière avec leurs marchandises dans un chariot. Cette mesure, censée alléger le quotidien de ces femmes, ne semble pourtant pas ravir les concernées.

    Depuis le 2 avril, les "femmes-mulets" traversant le poste-frontière de Sebta ne sont plus autorisées à transporter les sacs de marchandise sur leur dos, peut-on lire sur le média local El Faro de Ceuta.

    La nouvelle mesure a été instaurée par une loi entrée en vigueur lundi dernier. Elle oblige les porteuses à transporter leur marchandise dans un chariot. La règle ne s’applique par contre ni au textile, ni aux vêtements neufs ou usagés.

    Le reste de la marchandise, comme du matériel ou de la nourriture, doit à présent être transporté dans un chariot. Il leur est cependant toujours permis de transporter sur son dos un ballot de 60x40 centimètres.

    Les femmes-mulets sont estimées à 10.000. Chaque aller-retour leur rapporte de 100 à 150 dirhams, en fonction du poids du ballot transporté. Avant, les porteuses faisaient plusieurs navettes dans la semaine, voire la journée. "Aujourd’hui c’est devenu impossible", nous confiait l'une d'elles, Karima en janvier dernier.

    Un bien pour un mal ?

    Le prix du paquet dépend du poids, il n'a donc pas fallu longtemps pour que les porteuses expriment leur mécontentement. Le site d'information Ceutaldia est parti à leur rencontre et les avis sont unanimes. "Même si ça paraît difficile à comprendre, toutes les femmes que nous avons consultées préfèrent transporter leur marchandise sur le dos", rapporte le média.

    Deux raisons principales justifient le désarroi des femmes-mulets. Premièrement, les porteuses ont peur que la possession d'un chariot lors de bousculade rende la situation encore plus dangereuse.

    Deuxièmement, il leur est impossible de venir depuis Tétouan - où réside la majorité d'entre elles - en taxi avec leur chariot. "Six personnes dans un taxi, ça va. Mais six personnes et six chariots, les taxis refusent. Il n'y a pas la place", explique Maimona. Par ailleurs, la route du chemin du retour n'est pas asphaltée, comment tirer les chariots dans ce cas?

    Le prix des chariots fait également obstacle. Le faible revenu des femmes leur permet de s'offrir un chariot à 10 ou 15 euros. Résulat: ils cassent facilement et ne peuvent pas transporter assez de marchandise. Un chariot à 30 ou 35 euros serait un meilleur investissement, mais les porteuses ne peuvent pas se le permettre. Selon les femmes interrogées, la solution c'est "d'oublier cette histoire de chariot" et de simplement réduire la taille des ballots qu'elles transportent sur leur dos.

    A ce propos, Bilal Dadi Mizziam, président des polygones (vastes zones de hangars où les femmes vont acheter la marchandise) de Tarajal, a déclaré vouloir être didactique et rendre le travail des porteuses moins pénible. Il explique que le but de cette loi est "d'humaniser les conditions dans lesquelles travaillent les centaines de personnes qui, du lundi au jeudi, franchissent la frontière à travers le passage de marchandises Tarajal II, mais aussi de pallier la cruauté d'un trafic commercial qui viole les droits humains". Le président a dès lors décidé d'instaurer une "semaine d'adaptation".

    Rappelons que 4 femmes-mulets ont perdu la vie depuis août 2017, dans des bousculades au poste-frontière.

  • #2
    gracias sbanyoul bourag3a
    les gheraybo n'ont aucun respect aux femmes,
    euuh ils n'ont pas de respect tout simplement
    3acha malik w mart malik
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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    • #3
      Il réside l'interrogation unanime: comment se fait-il que la dictature marocaine tolère cette contre-bande à Melilla?

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      • #4
        Bonne nnouvelle

        Pourquoi avoir attendu si longtemps?
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          M6 le roi des pauvres est sur son yacht entrain de bronzer. C'est son dernier soucis.

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          • #6
            Un millier de prostituées marocaines "travaillent" à Melilla (ONG espagnole)

            Près d'un millier de prostituées marocaines traversent chaque jour la frontière pour exercer à Melilla. Elles sont âgées entre entre 18 et 35 ans, et viennent majoritairement du Rif, de Casablanca et de Rabat.

            Près de 1000 prostituées marocaines exercent le plus vieux métier du monde dans le préside occupé de Melilla, c'est ce que révèle le site local elfaro citant les chiffres de Melilla Acoge, une ONG espagnole chargée d’accueillir les prostituées dans la ville et les accompagner dans leur profession. "Ces femmes passent chaque jour par la frontière de la ville pour travailler (...) Elles viennent de la ville de Nador, mais également de Casablanca et de Rabat" précise la présidente de l'organisme Maria Jesus Martin Collantes.

            Selon la même source, la plupart des femmes sont âgées entre 18 et 35 ans. "Elles sont en djellaba dans les coins de la ville. Si vous ne les connaissez pas, vous n'allez pas savoir qu'elles sont des prostitués, elles n'en donnent pas l'air" affirme Maria Jesus, et rajoute: "la misère et les situations personnelles compliquées sont derrière ce choix: il y a les veuves, les divorcées, avec des enfants à charge et des familles sans moyens financiers".

            https://www.h24info.ma/maroc/millier...ong-espagnole/

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            • #7
              Pourquoi avoir attendu si longtemps?
              C'est une disposition prise par les espagnols !

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