L’ambassadeur de France à Alger M. Xavier Driencourt a indiqué ce matin qu’un peu plus de 20 000 Algériens se sont trouvés en situation irrégulière en France en 2017. La raison est selon lui imputable à des dossiers souffrants d’anomalies. Le diplomate a également insisté sur la nécessité de lutter contre les intermédiaires. Un phénomène qui explique, à son sens, nombre de situations délicates dans lesquelles peuvent se trouver les gens qui en font appel.
Lors d’une conférence de presse organisée au nouveau centre VFS Global à Oued Smar (Alger), l’ambassadeur de France a insisté à plusieurs reprises sur la conformité des dossiers aux exigences des services consulaires. À son sens, « les dossiers incomplets ont tendance à pénaliser les bons ». Pour l’illustrer, le diplomate touche un exemple concret. Selon lui, 10162 Algériens se sont retrouvés en situation irrégulière en France par la suite de « mauvais dossiers ». Le diplomate explique aussi qu’ « il y a 10 000 autres personnes qui ont été refoulées par la police de l’air dans les aéroports français d’Orly ou de Roissy, et ce parce que « les pièces justificatives n’étaient pas correctes ».
M. Driencourt a en outre fait savoir qu’il y avait certaines personnes qui sont parties en France « avec un visa normalement obtenu », mais qui ont rencontré des soucis à cause du motif de voyage. Il s’agit par exemple des personnes qui se rendent en France munies d’un visa de tourisme et qui décident après coup, d’aller se soigner dans un établissement de santé français.
« Des fois il y a des personnes qui partent se soigner avec des visas touristiques et il laisse dernière eux à la sortie de l’hôpital une dette hospitalière de 5000 euros ou de 10 000 euros. Dans certains cas, ça a conduit le consulat général à annuler les visas de circulation pour eux et leur famille », a-t-il expliqué.
Deuxième cheval de bataille pour les services consulaires français et leur nouveau prestataire de service VFS Global : la lutte contre les intermédiaires. Malgré le fait que les textes de loi ne pénalisent pas cette pratique, l’ambassadeur de France s’est dit déterminé à lutter contre ce type de pratique pour peu qu’on lui apporte des « preuves » tangibles.
« Nous avons convoqué des personnes au consulat récemment parce qu’il avait présenté de mauvais dossiers.
, a-t-il précisé. Interrogé sur l’identité de ces responsables, le diplomate a bien sur, refusé de répondre. Ceci-dit, la question des intermédiaires a été récurrente lors de cette conférence de presse. Les intervenants ont tous souligné que le recours aux intermédiaires cause préjudice à l’ensemble du système de demande de visa.
De son coté, le consul général de France à Alger, M. Eric Gérard a souligné que la prise de rendez-vous était gratuite et que c’est le service qui est payant. Concernant le nombre de dossiers que le nouveau prestataire traitera quotidiennement à partir de demain 9 avril, le consul de France à Alger a souligné que 1 500 à 2 000 prises de rendez-vous seront disponibles quotidiennement, via le nouveau centre de traitement VFS Global d’Alger. Il a précisé que la durée de traitement des dossiers sera de 15 à 20 jours.
Algérie Focus
Lors d’une conférence de presse organisée au nouveau centre VFS Global à Oued Smar (Alger), l’ambassadeur de France a insisté à plusieurs reprises sur la conformité des dossiers aux exigences des services consulaires. À son sens, « les dossiers incomplets ont tendance à pénaliser les bons ». Pour l’illustrer, le diplomate touche un exemple concret. Selon lui, 10162 Algériens se sont retrouvés en situation irrégulière en France par la suite de « mauvais dossiers ». Le diplomate explique aussi qu’ « il y a 10 000 autres personnes qui ont été refoulées par la police de l’air dans les aéroports français d’Orly ou de Roissy, et ce parce que « les pièces justificatives n’étaient pas correctes ».
M. Driencourt a en outre fait savoir qu’il y avait certaines personnes qui sont parties en France « avec un visa normalement obtenu », mais qui ont rencontré des soucis à cause du motif de voyage. Il s’agit par exemple des personnes qui se rendent en France munies d’un visa de tourisme et qui décident après coup, d’aller se soigner dans un établissement de santé français.
« Des fois il y a des personnes qui partent se soigner avec des visas touristiques et il laisse dernière eux à la sortie de l’hôpital une dette hospitalière de 5000 euros ou de 10 000 euros. Dans certains cas, ça a conduit le consulat général à annuler les visas de circulation pour eux et leur famille », a-t-il expliqué.
Deuxième cheval de bataille pour les services consulaires français et leur nouveau prestataire de service VFS Global : la lutte contre les intermédiaires. Malgré le fait que les textes de loi ne pénalisent pas cette pratique, l’ambassadeur de France s’est dit déterminé à lutter contre ce type de pratique pour peu qu’on lui apporte des « preuves » tangibles.
« Nous avons convoqué des personnes au consulat récemment parce qu’il avait présenté de mauvais dossiers.
Il y avait même de hauts fonctionnaires algériens qui allaient en France avec un mauvais dossier et de mauvais motifs et nous les avons convoqués pour annuler leur visa »
De son coté, le consul général de France à Alger, M. Eric Gérard a souligné que la prise de rendez-vous était gratuite et que c’est le service qui est payant. Concernant le nombre de dossiers que le nouveau prestataire traitera quotidiennement à partir de demain 9 avril, le consul de France à Alger a souligné que 1 500 à 2 000 prises de rendez-vous seront disponibles quotidiennement, via le nouveau centre de traitement VFS Global d’Alger. Il a précisé que la durée de traitement des dossiers sera de 15 à 20 jours.
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