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Antidépresseurs : plusieurs ne pourraient arrêter en raison des symptômes de sevrage

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  • Antidépresseurs : plusieurs ne pourraient arrêter en raison des symptômes de sevrage

    De nombreuses personnes qui prennent des antidépresseurs découvrent qu'elles ne peuvent arrêter, rapporte le New York Times, citant plusieurs experts.

    Selon une analyse du quotidien, quelque 15,5 millions d'Américains prennent ces médicaments depuis au moins cinq ans, soit deux fois plus qu'en 2010 et trois fois plus qu'en 2000. Près de 25 millions en prennent depuis au moins deux ans, 60 % de plus qu'en 2010

    Plusieurs, peut-être la plupart, les arrêtent sans problème important. Mais l'augmentation de la consommation à long terme serait, au moins en partie, le résultat d'un problème imprévu et croissant, rapporte le journal : beaucoup de ceux qui essaient d'arrêter indiquent ne pas pouvoir le faire à cause des symptômes de sevrage dont ils déplorent n'avoir jamais été avertis.

    Le journal cite notamment une étude publiée en 2017, menée en Nouvelle-Zélande auprès de 250 utilisateurs à long terme de médicaments psychiatriques, les symptômes de sevrage étaient la plainte la plus fréquente, citée par 3/4 d'entre eux.

    Dans une autre étude publiée en 2016 portant sur 180 utilisateurs d'antidépresseurs à long terme, les symptômes de sevrage étaient rapportés par plus de 130 d’entre eux. Près de la moitié disaient se sentir dépendants des antidépresseurs. « Plusieurs étaient critiques sur le manque d'informations fournies par les prescripteurs en ce qui concerne le sevrage », concluaient les auteurs. « Et plusieurs exprimaient aussi leur déception ou leur frustration face au manque de soutien disponible pour la gestion du sevrage. »

    « Les antidépresseurs étaient à l'origine considérés comme un traitement à court terme pour les troubles épisodiques de l'humeur, à prendre pendant 6 à 9 mois : assez pour traverser une crise, et pas plus », souligne le New York Times. « Des études ultérieures ont suggéré qu'un “traitement d'entretien” (une utilisation à plus long terme et souvent pour une durée indéfinie) pouvait prévenir une récidive de la dépression chez certains patients, mais ces essais ont très rarement duré plus de deux ans. Le manque de données à long terme n'a pas empêché les médecins de placer des dizaines de millions d'Américains sous antidépresseurs indéfiniment. »

    Psychomédia

  • #2
    Bonjour

    6/9 mois ce n'est pas un traitement à court terme , les antidépresseurs c'est 3/4 semaines pas plus , et encore faut vraiment en avoir besoin le temps de se remettre avec une vraie bonne thérapie psychologique.

    Commentaire

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