Ankara - Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit lundi à son homologue russe Vladimir Poutine son "inquiétude" au sujet des attaques menées dans la Ghouta en Syrie, lors d'un entretien téléphonique après un présumé bombardement chimique imputé au régime, selon la présidence turque.
"Le président Erdogan a exprimé son inquiétude à propos des attaques contre Douma et la Ghouta orientale", a affirmé une source à la présidence turque. Samedi, une attaque chimique présumée à Douma, dernière poche rebelle dans la Ghouta, a fait 48 morts.
Il a par ailleurs insisté sur l'importance pour la Turquie et la Russie "de travailler ensemble pour empêcher les morts de civils et permettre l'accès à l'aide humanitaire", ajoute cette source.
La Russie, principal soutien de Bachar al-Assad, et la Turquie, soutien des rebelles, coopèrent étroitement sur le dossier syrien.
La discussion entre les deux dirigeants a eu lieu après des affirmations de secouristes, non vérifiées de source indépendante, sur une attaque présumée aux "gaz toxiques" à Douma, dernière poche rebelle près de Damas que le régime cherche à reprendre pour parachever sa reconquête de la Ghouta orientale.
Des spécialistes russes qui ont enquêté à Douma n'ont trouvé "aucune trace" de substance chimique, a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lundi, alors que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé enquêter sur la question.
Romandie
"Le président Erdogan a exprimé son inquiétude à propos des attaques contre Douma et la Ghouta orientale", a affirmé une source à la présidence turque. Samedi, une attaque chimique présumée à Douma, dernière poche rebelle dans la Ghouta, a fait 48 morts.
Il a par ailleurs insisté sur l'importance pour la Turquie et la Russie "de travailler ensemble pour empêcher les morts de civils et permettre l'accès à l'aide humanitaire", ajoute cette source.
La Russie, principal soutien de Bachar al-Assad, et la Turquie, soutien des rebelles, coopèrent étroitement sur le dossier syrien.
La discussion entre les deux dirigeants a eu lieu après des affirmations de secouristes, non vérifiées de source indépendante, sur une attaque présumée aux "gaz toxiques" à Douma, dernière poche rebelle près de Damas que le régime cherche à reprendre pour parachever sa reconquête de la Ghouta orientale.
Des spécialistes russes qui ont enquêté à Douma n'ont trouvé "aucune trace" de substance chimique, a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lundi, alors que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé enquêter sur la question.
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