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Les 5 causes principales d’accident d’avion

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  • Les 5 causes principales d’accident d’avion

    Au lendemain de la disparition d’un Airbus A320 d’EgyptAir assurant la liaison Paris-Le Caire, avec 66 personnes à bord, l’armée égyptienne a annoncé, ce vendredi, avoir retrouvé des débris et des effets personnels de passagers au nord d’Alexandrie. Mais les circonstances du crash restent encore inexpliquées. En attendant de connaître la vérité, voici quelles sont les raisons les plus fréquentes des crashs aériens.

    1. Des erreurs de pilotage (53 %)

    Selon le site « PlanetCrashInfo », et quelles que soient les époques, ce chiffre n’a guère évolué (58 % en 1950). Même avec le développement des pilotes automatiques, l’erreur humaine est donc toujours majoritairement responsable des accidents. « Les avions sont devenus des machines complexes », estime le Britannique Simon Ashley-Bennett, directeur de la Sécurité civile à l’université de Leicester. Désormais, les pilotes sont sollicités pour différentes tâches techniques, informatiques, et une mauvaise décision, ou interprétation, peut rapidement entraîner une catastrophe. Ces erreurs peuvent être liées au comportement du pilote (stress, fatigue, maladie, etc.), mais peuvent également découler de sa réaction inadaptée face à une situation inattendue, d’une erreur de jugement, du non-respect des procédures, etc.

    Évidemment, il convient toutefois de préciser que les pilotes peuvent également « sortir » l’avion d’une mauvaise passe et d’ainsi éviter un drame. À New York, en 2009, Chelsey Sullenberger, pilote d’un A320 de l’Us Airways, avait réussi, sans aucune puissance, à poser son appareil sur l’Hudson River après avoir heurté des oiseaux au décollage. Les 150 passagers s’en étaient sortis miraculeusement grâce au sang-froid du pilote expérimenté… Et non d’un ordinateur.

    2. Les problèmes techniques (20 %)

    Malgré tous les progrès techniques réalisés, ils représentent encore environ 20 % des crashs (là aussi, le pourcentage n’a pas vraiment évolué en cinquante ans). L’un des derniers exemples en date remonte à cette année, en Espagne. Le 9 mai dernier, un Airbus A 400 M « Atlas » destiné à l’armée de l’air turque s’écrasait ainsi près de l’aéroport de Séville, faisant quatre morts et deux blessés graves. Avant de s’écraser, l’équipage avait annoncé à la tour de contrôle un problème technique et obtenu l’autorisation pour un atterrissage d’urgence, avant finalement de signaler qu’il leur serait impossible d’atteindre la piste.

    Après investigations, il a bien été conclu que trois des quatre moteurs de l’avion avaient connu des problèmes de puissance au décollage. « La commission d’enquête espagnole (Citaam) confirme que les moteurs 1, 2 et 3 ont subi un gel de la puissance après le décollage et n’ont pas répondu aux tentatives entreprises par l’équipage pour contrôler normalement la puissance », avait indiqué au moment des faits Airbus Defence and Space (Airbus DS) dans un communiqué. Dans la foulée, Airbus DS avait transmis en urgence une note d’alerte à ses clients, leur demandant d’effectuer des contrôles du système de gestion électronique des moteurs.

    3. La météo (12 %)

    Les mauvaises conditions météorologiques sont responsables de 12 % des catastrophes aériennes. Un triste exemple remonte au 6 février 1958. Le vol 609 British European Airways s’est écrasé au décollage, sous la neige, en bout de piste de l’aéroport de Munich. L’avion transportait les membres de l’équipe de Manchester United, en escale à Munich, qui revenaient d’un match de Coupe d’Europe contre l’Étoile rouge de Belgrade. Le crash a causé la mort de 21 personnalités de Manchester United, dont huit « Busby Babes » (surnom donné aux très jeunes joueurs talentueux repérés par Matt Busby, entraîneur mythique du club de foot britannique).

    Grâce au radar et à la navigation par satellite, les avions peuvent décoller ou atterrir en plein brouillard alors que la visibilité est complètement nulle. Et la plupart du temps, les accidents liés à la météo ne se soldent pas par une catastrophe de grande ampleur. Il s’agit souvent d’incidents liés au brouillard ou à des pistes verglacées qui occasionnent plus de peur que de mal aux membres d’équipage et aux passagers. Dans la nuit du 28 au 29 mars 2015, à l’aéroport international d’Halifax au Canada, un Airbus A320 d’Air Canada est sorti de piste à l’atterrissage à cause de la neige abondante qui était tombée sur le tarmac. Ce fut une grosse frayeur pour les 138 personnes à bord de cet Airbus A320. Une vingtaine de blessés avaient été hospitalisés après l’incident.

    4. Le sabotage (8 %)

    Environ 8 % des accidents d’avions sont liés à des actes de sabotage. « Comme pour la foudre, le risque d’accidents par sabotage est beaucoup moins élevé que ce que les gens imaginent », assure Simon Ashley-Bennett. En septembre 1970, les détournements de trois avions à Dawson’s Field en Jordanie, ont marqué un tournant dans l’histoire de la sécurité aérienne. Le vol TWA 741 au départ de Francfort, le vol Swissair 100 parti de Zurich, le vol BOAC 775 venant du Bahreïn sont détournés par des membres du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et forcés d’atterrir à Dawson Field. Après deux semaines de négociations, un accord d’échange de prisonniers fut signé, permettant la libération de tous les otages contre celle des terroristes de l’organisation, dont Leïla Khaled. Les terroristes du FPLP firent ensuite exploser les trois avions vides devant la presse internationale.

    En terme de sabotage et détournement d’avion, la tragédie du 11 septembre 2001 est dans tous les esprits. Ce jour-là, les djihadistes d’Al-Qaïda font s’écraser deux avions dans les tours jumelles du World Trade Center à New York et un troisième sur le Pentagone, siège du Département de la Défense, à Washington, faisant près de 3 000 victimes. Quelques semaines plus tard, le 22 décembre 2001, Richard Reid tente de faire exploser le Boeing 767-300 d’American Airlines reliant Paris à Miami. Alors qu’il a réussi à passer les contrôles de sécurité de l’aéroport avec de l’explosif dissimulé dans les semelles de ses chaussures, il est maîtrisé et arrêté par les membres d’équipage et les passagers.

    5. D’autres erreurs humaines (6 %)

    Les autres causes d’accidents aériens sont des erreurs humaines. Mauvais aiguillage aérien, erreurs commises lors de la maintenance, du ravitaillement au sol… Un petit détail technique peut engendrer de grosses catastrophes. Le 10 juin 1990, le vol 5 390 de British Airways, entre Birmingham et Malaga, a subi une décompression explosive à la suite de la perte du pare-brise du cockpit en plein vol. Le commandant de bord a été partiellement éjecté hors du cockpit. Le copilote a dû réaliser un atterrissage d’urgence à Southampton. L’incident était dû à la fixation du pare-brise par des boulons de taille inadaptée.

    Dans l’histoire de l’aviation, 1 % des accidents sont liés à d’autres causes.

    Ouest France
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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