Il parait qu'il faut être pragmatique avec nos excellent voisins et mette un croix sur un article de la constitution algérienne et devenir des traites a la cause des sahraouis
Source: TSA 14 Avril 2018
La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a répondu aux accusations portées par le Maroc d’une supposée violation de l’accord de cessez-le-feu entre les deux parties, notamment concernant la zone tampon entre les territoires sous occupation marocaine et les territoires libérés.
« Le Maroc a orchestré ces jours ci un tapage médiatique et diplomatique sans précédent qui a atteint le stade de l’hystérie », estime la RASD dans un mémorandum publié 12 avril. « Ce tapage de Rabat a été accompagné par une campagne de désinformation sur la réalité qui existe sur le terrain en semant la confusion sur les données géographiques acceptées d’un commun accord par les deux parties, le Front Polsario et le royaume du Maroc », affirme la RASD.
Selon la RASD, « l’Accord Militaire N° 1 organisant l’opération du cessez-le-feu entre le Front Polisario et le Maroc stipule que le mur de défense est la ligne de démarcation entre les deux armées jusqu’a à la tenue du référendum et connaitre le statut définitif du territoire, avec la création d’une zone tampon à l’Est du mur large de 5 km sur 2700 km de long ».
« Les allégations du Maroc que Bir Lahlou et Tifariti se situent dans la zone tampon alors que ces deux villages se situent dans les zones libérées à pas moins de 90 km du mur de défense marocain ; par conséquent ces deux circonscriptions sont hors de la zone tampon », explique la République sahraouie, qui rappelle que « les prétentions du Maroc que les forces du Front Polisario ont violé le cessez-le-feu ont été démenties par les Nations Unies par le biais du porte-parole officiel du Secrétaire général des Nations Unies le 3 avril 2018 ».
Pour la RASD, la « campagne mensongère » menée par le Maroc a pour objectif premier de « trouver un alibi, même fabriqué, pour trahir ses engagements conclus dans le plan de règlement ».
« La campagne marocaine de déformation de la vérité qui intervient avant la réunion du conseil de sécurité et au moment où la situation intérieure du Maroc bouillonne vise avant tout à tromper les opinions marocaine et internationale », estime de plus la République sahraouie. « À cela s’ajoute la détermination du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres et de son envoyé personnel, M. Horst Köhler de relancer le processus de négociations entre les deux parties. C’est pour cette raison que le Maroc a cherché des prétextes pour se désengager du processus onusien », avance la RASD.
« La campagne de désinformation entretenue par le Maroc au sujet du cessez-le-feu et de la situation sur le terrain au Sahara Occidental n’est plus ni moins qu’une tactique de diversion montée pour le Conseil de Sécurité afin de dévier les regards des véritables problèmes qui sont à la base de l’impasse actuelle causée par le Maroc lui-même », conclut la RASD.
Source: TSA 14 Avril 2018
La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a répondu aux accusations portées par le Maroc d’une supposée violation de l’accord de cessez-le-feu entre les deux parties, notamment concernant la zone tampon entre les territoires sous occupation marocaine et les territoires libérés.
« Le Maroc a orchestré ces jours ci un tapage médiatique et diplomatique sans précédent qui a atteint le stade de l’hystérie », estime la RASD dans un mémorandum publié 12 avril. « Ce tapage de Rabat a été accompagné par une campagne de désinformation sur la réalité qui existe sur le terrain en semant la confusion sur les données géographiques acceptées d’un commun accord par les deux parties, le Front Polsario et le royaume du Maroc », affirme la RASD.
Selon la RASD, « l’Accord Militaire N° 1 organisant l’opération du cessez-le-feu entre le Front Polisario et le Maroc stipule que le mur de défense est la ligne de démarcation entre les deux armées jusqu’a à la tenue du référendum et connaitre le statut définitif du territoire, avec la création d’une zone tampon à l’Est du mur large de 5 km sur 2700 km de long ».
« Les allégations du Maroc que Bir Lahlou et Tifariti se situent dans la zone tampon alors que ces deux villages se situent dans les zones libérées à pas moins de 90 km du mur de défense marocain ; par conséquent ces deux circonscriptions sont hors de la zone tampon », explique la République sahraouie, qui rappelle que « les prétentions du Maroc que les forces du Front Polisario ont violé le cessez-le-feu ont été démenties par les Nations Unies par le biais du porte-parole officiel du Secrétaire général des Nations Unies le 3 avril 2018 ».
Pour la RASD, la « campagne mensongère » menée par le Maroc a pour objectif premier de « trouver un alibi, même fabriqué, pour trahir ses engagements conclus dans le plan de règlement ».
« La campagne marocaine de déformation de la vérité qui intervient avant la réunion du conseil de sécurité et au moment où la situation intérieure du Maroc bouillonne vise avant tout à tromper les opinions marocaine et internationale », estime de plus la République sahraouie. « À cela s’ajoute la détermination du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres et de son envoyé personnel, M. Horst Köhler de relancer le processus de négociations entre les deux parties. C’est pour cette raison que le Maroc a cherché des prétextes pour se désengager du processus onusien », avance la RASD.
« La campagne de désinformation entretenue par le Maroc au sujet du cessez-le-feu et de la situation sur le terrain au Sahara Occidental n’est plus ni moins qu’une tactique de diversion montée pour le Conseil de Sécurité afin de dévier les regards des véritables problèmes qui sont à la base de l’impasse actuelle causée par le Maroc lui-même », conclut la RASD.
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