Tweet
MOSCOU, 13 avril (Xinhua) -- Les contacts militaires russo-américains sur la Syrie ne suffisent pas à répondre aux besoins du dialogue et les deux pays devraient utiliser des méthodes diplomatiques plutôt que des menaces pour communiquer entre eux, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
"Les canaux restants comprennent des conversations sporadiques entre les présidents et des contacts réguliers entre les deux armées, qui sont utilisés dans ce format et dans plusieurs cadres ... Les militaires sont en contact les uns avec les autres, tout ce qui reste, tout ce qui n'a pas été gelé est utilisé", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse.
Cependant, d'autres canaux, même ceux qui sont déjà convenus, ne sont parfois pas utilisés, parce que la partie américaine a tendance à "refuser de se rencontrer au dernier moment sans expliquer les raisons", a-t-il dit.
Le ministre russe des AE a déclaré que Moscou et Washington doivent élargir les canaux de communication et de coopération, en particulier compte tenu de l'atmosphère extrêmement alarmante entre les deux parties.
"J'espère qu'après le rétablissement de la capacité des services du département d'Etat américain, nous continuerons à avoir des contacts au niveau des dirigeants, des députés et des experts", a ajouté M. Lavrov, les diplomates doivent avoir des contacts, ce qui impliquera que "nous n'incluons pas les ultimatums et les menaces".
Mercredi, le président américain Donald Trump a menacé de lancer des missiles contre la Syrie suite à une attaque présumée d'armes chimiques par l'armée syrienne contre les rebelles syriens à Douma, bien que l'accusation ait été fortement démentie par Damas.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a indiqué lors d'un point de presse jeudi que la menace d'utiliser la force contre un Etat membre des Nations Unies est une "violation flagrante de la Charte des Nations Unies".
La dispute sur l'attaque chimique en Syrie devrait nuire encore aux relations entre la Russie et les États-Unis, après l'escalade des tensions entre les deux parties suite aux expulsions mutuelles de diplomates après l'affaire d'empoisonnement d'un ex-espion russe réfugié en Grande-Bretagne.
"Les canaux restants comprennent des conversations sporadiques entre les présidents et des contacts réguliers entre les deux armées, qui sont utilisés dans ce format et dans plusieurs cadres ... Les militaires sont en contact les uns avec les autres, tout ce qui reste, tout ce qui n'a pas été gelé est utilisé", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse.
Cependant, d'autres canaux, même ceux qui sont déjà convenus, ne sont parfois pas utilisés, parce que la partie américaine a tendance à "refuser de se rencontrer au dernier moment sans expliquer les raisons", a-t-il dit.
Le ministre russe des AE a déclaré que Moscou et Washington doivent élargir les canaux de communication et de coopération, en particulier compte tenu de l'atmosphère extrêmement alarmante entre les deux parties.
"J'espère qu'après le rétablissement de la capacité des services du département d'Etat américain, nous continuerons à avoir des contacts au niveau des dirigeants, des députés et des experts", a ajouté M. Lavrov, les diplomates doivent avoir des contacts, ce qui impliquera que "nous n'incluons pas les ultimatums et les menaces".
Mercredi, le président américain Donald Trump a menacé de lancer des missiles contre la Syrie suite à une attaque présumée d'armes chimiques par l'armée syrienne contre les rebelles syriens à Douma, bien que l'accusation ait été fortement démentie par Damas.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a indiqué lors d'un point de presse jeudi que la menace d'utiliser la force contre un Etat membre des Nations Unies est une "violation flagrante de la Charte des Nations Unies".
La dispute sur l'attaque chimique en Syrie devrait nuire encore aux relations entre la Russie et les États-Unis, après l'escalade des tensions entre les deux parties suite aux expulsions mutuelles de diplomates après l'affaire d'empoisonnement d'un ex-espion russe réfugié en Grande-Bretagne.