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Napoléon Bonaparte etait-il Musulman ?

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  • Napoléon Bonaparte etait-il Musulman ?

    Salamalikoumme.

    L’Empereur Napoléon Bonaparte, ayant une écriture illisible, faisait écrire par ses derniers amis et généraux son “journal intime”... Et dans celui-ci il a enregistré son évaluation du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam.
    Il dit en substance :
    -Moïse (p) a reçu de Dieu, un message pour guider les hébreux sur le droit chemin. Mais conséquemment, ces derniers ont gardé pour eux-seuls les merveilleux enseignements de Moïse (p). Ils ont détourné ce message pour le confiner à “une race d’élus de Dieu”, au lieu d’en faire profiter le monde.
    -Puis vint Jésus (p), dit-il. Jésus (p) a souligné une belle vérité sur Dieu. Il a dit que Dieu est Unique et que vous devez l’aimer de tout votre cœur, et aimer votre voisin comme vous même.
    Mais, dit Napoléon, après la mort de Jésus (p), un groupe de politiciens, de Rome, a vu dans cette religion, une possibilité de contrôler une masse importante de gens. Ils ont donc élevé Jésus (p) au rang de Dieu, et partie de Dieu Lui-même. Ils ont ensuite donné à Dieu des partenaires. Ils étaient maintenant trois en un.
    Napoléon a dit : c’est de l‘idolatrie.
    -Puis enfin, l’Empereur Bonaparte a enregistré ceci: à un certain moment de l’histoire, apparut un homme appelé “Mohamed” (Salla Allahe Âlayhe Wassallamma). Et cet homme a dit la même chose que Moïse (p), Jésus (p), et tous les autres prophètes: il n’y a qu’Un Dieu. C’était le message de l’Islam.
    L’Empereur Napoléon Bonaparte a dit: “l’Islam est la vraie religion”. Et il a ajouté que plus les gens liront et deviendront intelligent, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythéisme, et ils reconnaîtront qu’il n’y a qu’Un Dieu. Et par conséquent, j’espère que le moment ne tardera pas où l’Islam prédominera le monde, car .....il prédominera le monde.

    Ainsi a parlé l’Empereur Napoléon Bonaparte.



    Réf. succinctes: - Correspondance de Napoléon 1er: tome V, p518
    Correspondance de Napoléon 1er: pièce N°3148
    Journal inédit de Sainte Hélène, de 1815 à 1818 (Gal Baron Gourgaud)
    Références complémentaires : voir bibliographie à la fin

    Ce sont là des sources précises, vérifiables, sur l’évaluation de l’Islam par Napoléon Bonaparte, Empereur de France.

    Ses prévisions se déroulent, aujourd’hui, sous nos yeux. Voilà pourquoi cela nous intéresse, ici.

    En annexe, je précise que dans “Correspondance de Napoléon 1er”, tome V, p518 “Correspondance et Mémoire sur l’administration intérieure 1798-1799”, la pièce n°4287 du 17 Juillet 1799, Napoléon Bonaparte prononce aussi officiellement sa déclaration de foi à l’Islam. Et la même information figure aussi dans un autre ouvrage (Nakoula): sa profession de foi en arabe (le photostat existe), traduite et publiée par M. Desgranges aîné, secrétaire-interprète officiel, et imprimé en 1839 à l’Imprimerie Royale - p130 et 131.
    Dieu possède les secrets de l’âme, dit le Coran. Bonaparte devait être considéré comme musulman, puisqu’il l’a dit et écrit!

    De ces archives nationales historiques-là de la Guerre, on n’en fera jamais la une !





    Wassallamme!

  • #2
    Si cela s'avère exacte, il va se faire déplacer du Panthéon.

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    • #3
      ça c'est du scoop
      Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

      Dionysios Solomos

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      • #4
        J'ai un vague souvenir d'église le jour où il s'est auto-proclamé empereur ....

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        • #5
          on en avit parlé au moins adeux reprises sur le forum
          napoleon etait d'une intelligence hors pair..
          j'avais fait une petite recherche sur ses tendances religieuse et il parait agnostqiue..il croyait en l'existence d'une puissance qui fait que tout soit ..
          il detestait le catholicisme mais il le considerait necessaire au peuple pour le soumettre..il fallait une religon au peuple

          avant sa compagne d'egypte il se documenta sur la vie locale et les traditions et biensur la religion musulmane..il fit meme semblant de se convertir pour mieux assoir sa domination..
          mais la verité etait qu'il avait une aversion des rites nottament ceux qu'il connaissait le mieuxc: chretiens; il les trouvait absurde ainsi que l'"idée de dieu fils de dieu et autres dogmes chretiens..mais n'hesitait pas ales utiliser pour regner.
          sa "querelle" avec la paupauté est celebre..
          on doit comme meme souligner qu'avant de mourir a sainte helene..et en faisant le recapitulatif de sa vieil aurait affirmait que parmis toute "les croyances" qu'il connaissait ou qu'il a eu le loisir de connaitre "la mohamtaine"(l'islam) lui semblait la plus propice a l'homme et ason epanouissement
          « Puis-je rendre ma vie
          Semblable à une flûte de roseau
          Simple et droite
          Et toute remplie de musique »

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          • #6
            Il vaudrait mieux pour les musulmans qui croient sincèrement que l'islam ne "prédomine" pas le monde. Car il est écrit que satan règnera sur le monde avec son faux prophète avant que Jésus ne revienne.

            Et je remarque une chose : la place que prend l'islam de plus en plus dans le monde...

            Commentaire


            • #7
              Il vaudrait mieux pour les musulmans qui croient sincèrement que l'islam ne "prédomine" pas le monde. Car il est écrit que satan règnera sur le monde avec son faux prophète avant que Jésus ne revienne.

              Et je remarque une chose : la place que prend l'islam de plus en plus dans le monde...
              Tu sais satan s'immisse toujours au cotés des vainqueurs, cela le démontre fort bien de nos jours

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              • #8
                @Thiebault

                Salamalikoumme.

                @Thiebault

                Tu es triste et négatif mon grand ...

                Fais gaffe , pas d'attaques directes ; notre seul souci est d'échanger , de dialoguer , apprendre si possible encore plus , ... je te somme que nous discutons avec toi fraternellement , (de maniéres civilisées) et même si tes sournoises interventions ne laissent pas percevoir la réciprocité de ta part , ... mais bon ...

                Epargnes-nous tes tartufferies s'il te plait ...




                Wassallamme!

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                • #9
                  C'est peut être un signe Thiebault tu ne crois pas si l'Islam prend de l'empleur dans le monde ? Surtout Ne dis pas tes peines à autrui; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit.

                  Le diable n'apparaît qu'à celui qui le craint

                  Allez creuse encore....
                  "Ne permet aucune perte de temps en futilité,ne faites pas cette religion une difficulté alors qu'elle n'est que facilité !!"

                  Commentaire


                  • #10
                    necromancer a écrit
                    Tu es triste et négatif mon grand ...

                    Fais gaffe , pas d'attaques directes ; notre seul souci est d'échanger , de dialoguer , apprendre si possible encore plus , ... je te somme que nous discutons avec toi fraternellement , (de maniéres civilisées) et même si tes sournoises interventions ne laissent pas percevoir la réciprocité de ta part , ... mais bon ...

                    Epargnes-nous tes tartufferies s'il te plait ...
                    C'est l'hopital qui se moque de la charité... mdr

                    Commentaire


                    • #11
                      voila al'epoque ce que j'avais trouvé

                      j'ai fait un tour tres incomplet et uniquement sur le net pour verifier cette hypothese
                      il en ressort que napoleon avait un rapport particulier avec la religion
                      voila un texte qui nous donnes une idée sur les rapports qu'a entretenu napoleon avec la religion:
                      << In nomine Patris et filii et spiritus sancti>>. Pour la 3e fois au cours de la prière du soir, Laetitia Bonaparte tient dans sa main droite la menotte malhabile du jeune Napoléon qui n'est pas très doué pour le signe de croix. A genoux, près de l'âtre avec ses frères, sous la tutelle à éclipse d'un père voyageur et l'inlassable sollicitude d'une jeune maman très pratiquante, chaque jour amène sa ration de prières latines, que savent déjà les aînés, mais qui se résument pour lui par un mot magique, victorieusement prononcé, dont il s'est aperçu qu'il met un terme à la cérémonie: << Amen>>. Il faudra bien des répétitions pour qu'enfin la petite main aille vraiment du front au coeur, puis de l'épaule gauche à l'épaule droite et que ce mot Amen n'apparaisse pas intempestivement au cours de la prière.
                      Né catholique, pieusement élevé, Napoléon a reçu une éducation chrétienne. L'abbé Recco, d'Ajaccio, fut son premier maître et n'eut pas de mal à enflammer l'imagination d'un enfant imaginatif par nature, mais eut, semble-t-il, moins de succès pour ancrer d'irréversibles principes de Foi.
                      Déjà, à cinq ans, il avait fallu le changer de pensionnat. Placé dans une école de filles où il était choyé par les religieuses, le petit garçon <<à la maigre face burinée et aux yeux très clairs, au menton pointu, terriblement volontaire>> devint, à ce régime, si redoutable, que Madame Laetitia Bonaparte remit les destinées scolaires de son fils aux Jésuites d'Ajaccio (l'oncle Lucien, archidiacre d'Ajaccio, avait dû probablement dicter son choix à la toute jeune maman).

                      Au collège de Brienne ses professeurs étaient des religieux, les Pères Minimes, très préoccupés de pastorale. Le jeune élève était-il sensible à la forme ou perméable au fond de leur enseignement?>> Le jour de ma première communion a été le plus beau jour de ma vie>> dira un jour Napoléon, mais c'était sous l'Empire! Était-ce vrai?
                      Des correspondances avec le Père Dupuy, minime, sous-principal de l'école de Brienne, << homme de bon sens et de religion>> selon Chateaubriand, tendraient à prouver que ses études scientifiques au collège militaire n'ont pas enseveli le souci naturel d'une formation spirituelle. A coup sûr, l'adolescent a ouvert son esprit comme il a relié son coeur; mais son âme?
                      On ne sonde pas l'âme d'un humain, fut-il Empereur. Chacun son métier, laissons au Bon Dieu cette rude tâche de Justice et d'Amour, mais, sans porter jugement, nous pouvons essayer, selon les propres témoignages de Napoléon, de nous faire une idée de ses convictions et de ses opinions sur la religion et le clergé.
                      Homme de Foi, Napoléon le fut sans doute.
                      << L'existence de Dieu nous est attestée par tout ce qui frappe notre imagination: et si notre vue n'arrive pas jusqu'à lui, c'est qu'il n'a pas permis que notre intelligence allât jusque-là.
                      L'honnête homme ne doute jamais de l'existence de Dieu car si la raison ne suffit pas pour le comprendre, l'instinct de l'âme l'adopte. Tout ce qui tient à l'âme a sympathie avec le sentiment religieux>>.
                      Rien ne permet de douter de la sincérité de ces affirmations qu'en d'autres circonstances il résumera dans une formule plus explicite encore: << Notre crédulité est dans le vice de notre nature>>.
                      Il semble même que l'Esprit ait habité Napoléon dans les périodes de mesure: cette interrogation prémonitoire qu'il s'adressait, sorte de méditation à haute voix, prend l'allure d'une prophétie inspirée:
                      << qui sait si le bonheur d'aujourd'hui ne sera pas le malheur de demain? La religion offre des consolations dans toutes les phases de la vie - on est moins malheureux quand on croit; on trouve dès lors toujours en soi la force de supporter le malheur>>.

                      Alors croire, sans doute, mais à quel Dieu ? Le Dieu de Napoléon n'a pas de réalité vivante; il est lointain, étranger à notre personne, souvent absent, en tout cas, soigneusement relégué dans les cieux.
                      << L'inquiétude de l'homme est telle, qu'il lui faut absolument le vague et le mystérieux que la religion présente>>.
                      Et voici que, par ce biais du mystère, ressuscite une sorte d'Etre suprême qu'on croyait pourtant mort avec le Directoire.
                      << L'homme aime le merveilleux, il a pour lui un charme irrésistible; il est toujours prêt à quitter celui dont il est entouré pour courir après celui qu'on forge. Il se prête lui-même à ce qu'on le trompe>>.
                      L'intransigeance qui a caractérisé le politique s'accommodait d'une tolérance religieuse souvent affirmée dans les paroles ou les écrits du souverain et, il faut bien le dire, corroborée dans les faits. En effet, on verra que les misères infligées au Pape, par cardinaux interposés, sont d'ordre politique et buttent sur la forme. Le fondement spirituel de l'église catholique n'a jamais été remis en question et aucune persécution n'a eu lieu sous l'Empire:
                      << La chose la plus sacrée parmi les hommes, c'est la conscience: l'homme a une voix secrète qui lui crie que rien sur la terre, ne peut l'obliger à croire ce qu'il ne croit pas. La plus horrible de toutes les tyrannies est celle qui oblige les 18/20e d'une nation à embrasser une religion contraire à leurs croyances, sous peine de ne pouvoir ni exercer les droits de citoyens, ni posséder aucun bien, ce qui est la même chose que de n'avoir plus de patrie sur la terre>>.
                      Au ministre du Culte, dont le nom prédestiné porterait aujourd'hui à rire, Bigot, en vérité Bigot de Préameneu, il disait sous forme d'injonction:
                      << Les sbires et les prisons ne doivent jamais être des moyens de ramener aux pratiques de religion.
                      On ne peut traduire la conscience d'un homme à aucun tribunal et aucune personne n'est comptable des opinions religieuses envers aucune puissance terrestre>>.
                      Lors de l'Expédition d'Égypte la tolérance devient un de ses principes d'action à l'endroit des Musulmans:
                      << Le fanatisme est toujours produit par la persécution.
                      L'athée est un meilleur sujet que le fanatique: l'un obéit, l'autre tue>>.

                      Et justement, en Égypte, il chassera de son esprit l'idée manichéenne d'une humanité bonne et promise au paradis, éternelle antithèse de l'autre humanité, mauvaise celle là, et promise à l'enfer: << La supériorité de Mahomet c'est d'avoir fondé une religion en se passant de l'enfer>>. Suprême tolérance!
                      Napoléon croit en Dieu, il prône la liberté de conscience, mais il admet la nécessité d'une Église:
                      << La Société ne peut exister sans la religion. Quand un homme meurt de faim à côté d'un autre qui regorge, il est impossible de lui faire admettre cette différence s'il n'y a pas là une autorité qui lui dise: << Dieu le veut ainsi, il faut qu'il y ait des pauvres et des riches dans le monde mais ensuite, et pendant l'éternité, le partage se fera autrement>>.
                      Les prêtres sont nécessaires à faire passer le merveilleux grâce à une liturgie de mystères.
                      La populace juge de la puissance de Dieu par la puissance des prêtres>>.
                      Comment être plus explicite dans la définition d'une religion d'utilité publique?
                      << La religion est encore une sorte d'inoculation ou de vaccine qui, en satisfaisant notre amour du merveilleux nous garantit des charlatans et des sorciers; les prêtres valent mieux que les Cagliostro, les Kant et tous les rêveurs de l'Allemagne>>.
                      Et le meilleur moyen d'entretenir ce besoin de merveilleux, c'est le rituel des offices.
                      << Est-ce que la religion catholique ne parle pas bien plus à l'imagination des peuples par la pompe de ses cérémonies que par la sublimité de sa morale? Quand on veut électriser les masses il faut avant tout parler à leurs yeux>>.
                      Sous cet aspect des choses et seulement en ce qui concerne la nécessité des fastes d'un rituel liturgique, sorte de conte audio-visuel qui fait passer le précepte avec lui, rien n'est encore tellement clair de nos jours. Napoléon était d'une famille d'esprit volontiers traditionaliste qui convenait aux nostalgiques du moment. Le concile Vatican II semble avoir tiré les enseignements de cette constatation, négative au plan de la foi. Par contre, si on lit Monseigneur Lefebvre, l'évêque d'Épone représente encore une tournure de pensée proche de la réflexion de l'Empereur.
                      La politique de l'Église éternelle est faite d'une diplomatie de petits pas.
                      « Puis-je rendre ma vie
                      Semblable à une flûte de roseau
                      Simple et droite
                      Et toute remplie de musique »

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                      • #12
                        Une religion de gauche

                        Héritier de la Révolution, républicain à sa manière dans ses débuts de vie publique, convaincu des idées encyclopédistes de Voltaire et Rousseau qu'il avait lues avidement dans sa jeunesse, Bonaparte, mais sans doute aussi Napoléon, trouvait dans la religion un adjuvant naturel contre la monarchie.
                        << Le plus grand républicain est Jésus-Christ. L'aristocratie est dans l'ancien testament, la démocratie dans le nouveau.
                        La morale de l'Évangile est celle de l'égalité et dès lors la plus favorable au gouvernement républicain.
                        La souveraineté du peuple, la liberté, l'égalité, c'est le code de l'Évangile>>.
                        Pour d'autres raisons, l'église romaine proscrite sous la Révolution, puis tolérée de droit depuis la séparation de l'Église et de l'État, proclamée par la convention du 21 février 1795, reste très fidèle au Pape et continue à avoir les faveurs des Catholiques français.
                        Largement majoritaire, elle condamne l'église << constitutionnelle>>, pourtant animée avec dynamisme et saintement par l'évêque Grégoire, qu'elle accuse d'être inféodée au pouvoir issu de la Révolution.
                        Ainsi, plus par réaction que par conviction profonde, les Romains s'identifient aux contre-révolutionnaires d'esprit. Napoléon va essayer de contrarier cette attitude.
                        Pour lui les corps de l'État sont des moyens. De la même manière que le système administratif, le système judiciaire, l'armée concourent à l'établissement de l'ordre social, par analogie, la religion doit jouer un rôle actif. Napoléon est pour une religion pragmatique:
                        << Je ne vois pas dans la religion le mystère de l'incarnation, mais le mystère de l'ordre social>>.
                        Les philosophes se tourmentent: ils bâtissent des systèmes, mais ils cherchent en vain une meilleure doctrine que celle du christianisme qui a réconcilié l'homme avec lui-même et garanti le repos et l'ordre public des peuples, tout aussi bien que le bonheur et l'espérance des individus>>.

                        Les prêtres ont une fonction administrative: ils sont à la limite du fonctionnariat.
                        << Un curé doit être un juge de paix naturel, le chef moral de la population.
                        Les prêtres dans le véritable esprit de l'Évangile doivent concourir à la tranquillité publique en prêchant les vraies missions de la charité>>.
                        Et voilà une boutade qui ne trompe pas:
                        << Pour rendre les curés vraiment utiles et les empêcher d'abuser de leur ministère j'aurais voulu qu'on joignit au cours de théologie un cours d'agriculture et des éléments de droit et de médecine>>.
                        C'est avant la lettre une manière de prêtre ouvrier que Napoléon essaye d'inventer.
                        Bref, il est clair qu'il a vu surtout l'utilité sociale de la religion qu'il considérait comme un moyen de gouvernement:
                        << La religion chrétienne sera toujours l'appui le plus solide de tout gouvernement assez habile pour s'en servir>>.
                        L'habilité semblait résulter de la séparation des genres.
                        << L'Église doit être dans l'État et non l'État dans l'Église.
                        L'autorité administrative doit bien se garder de trop se mêler des affaires du clergé et des prêtres; il faut faire agir les tribunaux, opposer robe à robe, esprit de corps à esprit de corps. Les juges sont dans leur genre une espèce de théologiens comme les prêtres, ils ont aussi leurs missions, leurs règles, leur droit commun>>.
                        La religion que Napoléon espérait plus ouverte, plus actuelle, plus gallicane, seulement préoccupée de spiritualité et parfaitement détachée des biens, presque fonctionnarisée, passerait de nos jours comme une église d'utilité publique largement engagée dans le service de l'État, c'est-à-dire le service du peuple. Cette conception est révolutionnaire pour la hiérarchie romaine traditionaliste, souveraine et parfois, dans des passés assez récents, suzerains. Pour tous ceux très nombreux qui sont attachés à cette église-là, la religion officielle a un relent de carmagnole.
                        Ainsi, paradoxalement, alors que Napoléon entend bien assujettir le clergé à son pouvoir, la religion du moment, largement populaire, destinés surtout aux besoins des masses laborieuses, paraissait finalement comme une institution que nous qualifierons aujourd'hui de gauche, par rapport à l'église du Pape résolument de droite.
                        « Puis-je rendre ma vie
                        Semblable à une flûte de roseau
                        Simple et droite
                        Et toute remplie de musique »

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                        • #13
                          pour lire la suite..
                          on en avait parlé

                          http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=8437
                          « Puis-je rendre ma vie
                          Semblable à une flûte de roseau
                          Simple et droite
                          Et toute remplie de musique »

                          Commentaire


                          • #14
                            Il parait que Staline le fut aussi...

                            Hitler, en sauriez-vous de quoi?

                            Commentaire


                            • #15
                              Non, Staline était coprophage.

                              Hitler, lui, était plutôt païen. Il voulait revenir au culte d'Odin et de Tyr, la mythologie nordique. Ces processions lors des solstices en sont la preuve : le culte rendu au soleil est typiquement païen.

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