MBS convoque un sommet pour sous-traiter l'aspect COM post frappes de l'OTAN en Syrie
15 Avril 2018 à 07:08
Vingt-quatre heures après des frappes occidentales contre la Syrie, l’Arabie saoudite accueille dimanche le sommet annuel des membres de la Ligue arabe qui devraient aussi discuter de l’Iran, du Yémen et de l’avenir de Jérusalem.
L’Arabie saoudite a succédé à la Jordanie à la présidence tournante de cette organisation de 22 membres. Elle devrait oeuvrer pour une position dure et unifiée vis-à-vis de l’Iran, son grand rival au Moyen-Orient, estiment des experts.
L’Arabie saoudite et le Qatar, qu’une crise oppose depuis 10 mois à propos de l’appui présumé de Doha à des groupes extrémistes, ont tous deux apporté leur soutien à l’action militaire occidentale.
Ce genre de réunion n’aboutit que très rarement à des actions concrètes. La dernière fois que la Ligue arabe, créée en 1945, a pris une décision forte remonte à 2011, quand elle a suspendu la Syrie en raison des responsabilités de son président dans la guerre.
Damas ne sera donc pas représentée au sommet dimanche.
– “Riposte aux crimes” –
Le roi Salmane d’Arabie saoudite présidera la réunion, qui se tient dans la ville de Dhahran.
L’Arabie saoudite a apporté son “plein soutien” aux frappes de samedi, qui constituent selon elle “une riposte aux crimes” de Damas.
Le Qatar, qui a confirmé sa participation au sommet malgré ses différends avec Ryad, a abondé dans le sens saoudien en justifiant une action occidentale “contre des cibles militaires spécifiques utilisées par le régime syrien dans ses attaques chimiques”.
Sur le Yémen, Ryad ne cesse de dénoncer l’utilisation croissante de drones et de missiles “iraniens”, tirés vers son territoire par les rebelles Houthis.
L’avenir de Jérusalem est également à l’ordre du jour du sommet arabe, alors que les Etats-Unis se préparent à y transférer leur ambassade depuis Tel-Aviv après avoir reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël.
Début avril, le roi saoudien, âgé de 82 ans, avait “réaffirmé la position inébranlable du royaume sur la question palestinienne et les droits légitimes du peuple palestinien à un Etat indépendant avec Jérusalem comme capitale”.
Mais son fils, le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane, 32 ans, avait estimé que les Israéliens avaient aussi le “droit” d’avoir leur propre Etat, envoyant un nouveau signal de rapprochement stratégique avec Israël qui, comme Ryad, considère Téhéran comme sa “bête noire”.
Vingt-quatre heures après des frappes occidentales contre la Syrie, l’Arabie saoudite accueille dimanche le sommet annuel des membres de la Ligue arabe qui devraient aussi discuter de l’Iran, du Yémen et de l’avenir de Jérusalem.
L’Arabie saoudite a succédé à la Jordanie à la présidence tournante de cette organisation de 22 membres. Elle devrait oeuvrer pour une position dure et unifiée vis-à-vis de l’Iran, son grand rival au Moyen-Orient, estiment des experts.
L’Arabie saoudite et le Qatar, qu’une crise oppose depuis 10 mois à propos de l’appui présumé de Doha à des groupes extrémistes, ont tous deux apporté leur soutien à l’action militaire occidentale.
Ce genre de réunion n’aboutit que très rarement à des actions concrètes. La dernière fois que la Ligue arabe, créée en 1945, a pris une décision forte remonte à 2011, quand elle a suspendu la Syrie en raison des responsabilités de son président dans la guerre.
Damas ne sera donc pas représentée au sommet dimanche.
– “Riposte aux crimes” –
Le roi Salmane d’Arabie saoudite présidera la réunion, qui se tient dans la ville de Dhahran.
L’Arabie saoudite a apporté son “plein soutien” aux frappes de samedi, qui constituent selon elle “une riposte aux crimes” de Damas.
Le Qatar, qui a confirmé sa participation au sommet malgré ses différends avec Ryad, a abondé dans le sens saoudien en justifiant une action occidentale “contre des cibles militaires spécifiques utilisées par le régime syrien dans ses attaques chimiques”.
Sur le Yémen, Ryad ne cesse de dénoncer l’utilisation croissante de drones et de missiles “iraniens”, tirés vers son territoire par les rebelles Houthis.
L’avenir de Jérusalem est également à l’ordre du jour du sommet arabe, alors que les Etats-Unis se préparent à y transférer leur ambassade depuis Tel-Aviv après avoir reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël.
Début avril, le roi saoudien, âgé de 82 ans, avait “réaffirmé la position inébranlable du royaume sur la question palestinienne et les droits légitimes du peuple palestinien à un Etat indépendant avec Jérusalem comme capitale”.
Mais son fils, le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane, 32 ans, avait estimé que les Israéliens avaient aussi le “droit” d’avoir leur propre Etat, envoyant un nouveau signal de rapprochement stratégique avec Israël qui, comme Ryad, considère Téhéran comme sa “bête noire”.
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