Une fois de plus l’Europe a volé au secours de son enfant gâté, le souverain marocain, Mohammed VI, poussée par un puissant lobbying de la France qui ne peut décidément rien refuser à son «ami» le roi. En effet, et à la surprise générale, le Conseil de l’Union européenne a adopté le mandat autorisant la Commission éponyme d’entrer en négociations avec le Maroc, en vue de la conclusion d’un accord et d’un protocole de pêche, qui touchera aussi les eaux territoriales du Sahara occidental. C’est là un scandaleux revirement de positions alors même que la Cour de Justice de l’UE (CJUE), avait rendu le 27 février dernier, un arrêt définitif stipulant que le Maroc «n’avait pas l’autorité pour conclure des accords internationaux applicables au Sahara occidental».
Or, ce mandat accordé aujourd’hui par le Conseil de l’Europe des 28 à la Commission, constitue une violation flagrante de cet arrêt de la CJUE. Et pour cause ! L’UE reconnait implicitement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental en autorisant la Commission à négocier un accord de pêche qui concernera y compris les eaux relevant de la République sahraouie. A contrario, le droit du peuple sahraoui a disposer librement de son territoire et ses richesses s’en trouve bafoué par «l’Europe des droits de l’homme». Résultat, l’on s’acheminera inévitablement vers un «nouvel accord illégal» au terme des négociations, comme l’a signalé à juste titre le front Polisario dans un communiqué rendu public aujourd’hui lundi.
Le Polisario crie au scandale
Ce fait accompli ne laissera pas le front les bras croisés pour autant. «Aucune garantie annoncée dans le mandat de négociation ne peut détourner l’attention de l’illégalité fondamentale de cette approche». (…) La CJUE l’a indiqué clairement : le seul moyen de négocier un accord sur le Sahara occidental consiste à obtenir le consentement du peuple sahraoui, par l’intermédiaire de son représentant reconnu par l’Onu, le Front Polisario», lit-on dans la réaction du front Polisario.
Au plan politique, il s’interroge sur les implications de ce mandat de l’UE s’agissant de «l’engagement (de l’Europe NDLR) à un résolution pacifique de la question du Sahara occidental sous l’égide des Nations unies». Pour l’exécutif de la république sahraoui, «Ces négociations illégales avec l’occupant illégitime marocain n’accompliront rien d’autre excepté miner les efforts de l’Envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, Horst Kohler ».
Le communiqué du front Polisario n’a pas manqué de mettre en garde les compagnies basées au sein de l’UE sur les «sérieux obstacles légaux dont elles seront exposées si elles choisissent de faire des affaires à l’intérieur du cadre de ces accords illégaux entre le Maroc et l’UE ». Et comme il fallait s y attendre, les médias marocains ont applaudi à l’unisson cette «victoire diplomatique», et soulignent la «légitimité du royaume de conclure des accords internationaux y compris sur les provinces du sud», comprendre le territoire du Sahara occidental.
En tout état de cause, la république sahraouie vient de constater pour une énième fois le poids prégnant et décisif de la France et l’Espagne- les principaux bénéficiaires de l’accord de pêche-, dans la définition de la politique de l’Europe par rapport 0 leurs droits légitimes sur leur territoire. A quelques jours du vote d’une résolution onusienne sur la question sahraoui, l’Europe vient de donner un avant goût plutôt amer.
Or, ce mandat accordé aujourd’hui par le Conseil de l’Europe des 28 à la Commission, constitue une violation flagrante de cet arrêt de la CJUE. Et pour cause ! L’UE reconnait implicitement la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental en autorisant la Commission à négocier un accord de pêche qui concernera y compris les eaux relevant de la République sahraouie. A contrario, le droit du peuple sahraoui a disposer librement de son territoire et ses richesses s’en trouve bafoué par «l’Europe des droits de l’homme». Résultat, l’on s’acheminera inévitablement vers un «nouvel accord illégal» au terme des négociations, comme l’a signalé à juste titre le front Polisario dans un communiqué rendu public aujourd’hui lundi.
Le Polisario crie au scandale
Ce fait accompli ne laissera pas le front les bras croisés pour autant. «Aucune garantie annoncée dans le mandat de négociation ne peut détourner l’attention de l’illégalité fondamentale de cette approche». (…) La CJUE l’a indiqué clairement : le seul moyen de négocier un accord sur le Sahara occidental consiste à obtenir le consentement du peuple sahraoui, par l’intermédiaire de son représentant reconnu par l’Onu, le Front Polisario», lit-on dans la réaction du front Polisario.
Au plan politique, il s’interroge sur les implications de ce mandat de l’UE s’agissant de «l’engagement (de l’Europe NDLR) à un résolution pacifique de la question du Sahara occidental sous l’égide des Nations unies». Pour l’exécutif de la république sahraoui, «Ces négociations illégales avec l’occupant illégitime marocain n’accompliront rien d’autre excepté miner les efforts de l’Envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, Horst Kohler ».
Le communiqué du front Polisario n’a pas manqué de mettre en garde les compagnies basées au sein de l’UE sur les «sérieux obstacles légaux dont elles seront exposées si elles choisissent de faire des affaires à l’intérieur du cadre de ces accords illégaux entre le Maroc et l’UE ». Et comme il fallait s y attendre, les médias marocains ont applaudi à l’unisson cette «victoire diplomatique», et soulignent la «légitimité du royaume de conclure des accords internationaux y compris sur les provinces du sud», comprendre le territoire du Sahara occidental.
En tout état de cause, la république sahraouie vient de constater pour une énième fois le poids prégnant et décisif de la France et l’Espagne- les principaux bénéficiaires de l’accord de pêche-, dans la définition de la politique de l’Europe par rapport 0 leurs droits légitimes sur leur territoire. A quelques jours du vote d’une résolution onusienne sur la question sahraoui, l’Europe vient de donner un avant goût plutôt amer.
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