Après avoir été encensé, Driss Basri limogé, livre des vérités sur le Maroc qui font froid dans le dos. Et pourtant, c'est la réalité.
- Le complot des « analphabètes »
La véhémence dont fait preuve Driss Basri dans son autoplaidoirie n’a d’égale que l’extrême virulence avec laquelle il attaque les deux personnalités marocaines responsables, selon lui, de tous ses malheurs : le ministre délégué à l’Intérieur, Fouad Ali el-Himma, et le patron de la DST, puis chef de la Police (DGSN), le général Hamidou Laanegri.
Très proche du roi Mohammed VI, dont il fut le condisciple au Collège royal puis en faculté de droit, Himma a travaillé pendant une dizaine d’années au cabinet de Driss Basri, où il occupa un poste relativement mineur. Quant à Laanegri, dont le corps d’appartenance est la gendarmerie, il eut aussi à s’employer sous les ordres du même Basri, notamment pendant la « Marche verte ».
Lorsqu’il évoque ces deux personnalités, l’ancien ministre de l’Intérieur ne cache pas sa rancoeur : « Ce sont des analphabètes politiques, ce sont des nains ! Himma est un intrigant, et Laanegri, contre qui je n’ai d’ailleurs rien de personnel, un officier sorti des rangs. Ils ne reculent devant rien. Ils m’ont même inventé une seconde épouse. Ils manipulent les journalistes. Ce sont des gardiens de la paix, des auxiliaires dont le niveau de réflexion ne dépasse pas les caves des commissariats ! »
Jeune Afrique
- Le complot des « analphabètes »
La véhémence dont fait preuve Driss Basri dans son autoplaidoirie n’a d’égale que l’extrême virulence avec laquelle il attaque les deux personnalités marocaines responsables, selon lui, de tous ses malheurs : le ministre délégué à l’Intérieur, Fouad Ali el-Himma, et le patron de la DST, puis chef de la Police (DGSN), le général Hamidou Laanegri.
Très proche du roi Mohammed VI, dont il fut le condisciple au Collège royal puis en faculté de droit, Himma a travaillé pendant une dizaine d’années au cabinet de Driss Basri, où il occupa un poste relativement mineur. Quant à Laanegri, dont le corps d’appartenance est la gendarmerie, il eut aussi à s’employer sous les ordres du même Basri, notamment pendant la « Marche verte ».
Lorsqu’il évoque ces deux personnalités, l’ancien ministre de l’Intérieur ne cache pas sa rancoeur : « Ce sont des analphabètes politiques, ce sont des nains ! Himma est un intrigant, et Laanegri, contre qui je n’ai d’ailleurs rien de personnel, un officier sorti des rangs. Ils ne reculent devant rien. Ils m’ont même inventé une seconde épouse. Ils manipulent les journalistes. Ce sont des gardiens de la paix, des auxiliaires dont le niveau de réflexion ne dépasse pas les caves des commissariats ! »
Jeune Afrique
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