Tweet
Il est clair Lord Green de Deddington pointe son opinion envers le premier ministre Margareth May afin de l'aider a s'en sortir du désordre qu'elle a crée elle même. Un point important que cite Lord Green de Deddington ' Bashar El Assad est "ici pour rester", sous entendue les russes et les iraniens ne le lacheront pas.
Source: The Independant 19-04-2018
Traduction en français.
Le Royaume-Uni devrait rouvrir son ambassade à Damas et "avaler sa fierté" afin de construire des relations avec Bashar al-Assad, a déclaré un ancien ambassadeur britannique en Syrie.
Lord Green de Deddington a déclaré que le régime d'Assad est "ici pour rester" et considérer le dirigeant syrien "plus une figure de proue qu'un dictateur".
La Grande-Bretagne devrait "aller dans le sens" de "l'amitié" avec Assad, même si elle ne devrait pas embrasser complètement le dictateur avant que son gouvernement "éclaircisse son contact", at-il ajouté.
Lord Green a été ambassadeur du Royaume-Uni en Syrie entre 1991 et 1994. Il est ensuite devenu Directeur du Moyen-Orient au Foreign Office, avant d'être nommé ambassadeur en Arabie Saoudite.
Après avoir quitté le service diplomatique, il a crée le groupe de réflexion Migration Watch, qui cherche à réduire l'immigration, et siège en tant que pair à la Chambre des Lords.
Ses commentaires controversés surviennent quelques jours après que le Royaume-Uni a rejoint les États-Unis et la France en lançant des frappes aériennes contre le gouvernement syrien. Le régime d'Assad est accusé d'avoir utilisé des armes chimiques contre ses propres civils à plusieurs reprises, la dernière fois dans la ville de Douma.
Les troupes fidèles à Assad ont été enfermées dans une guerre brutale avec les groupes rebelles en Syrie depuis sept ans. Avec le soutien de la Russie et de l'Iran, le gouvernement syrien a regagné une grande partie des terres perdues au cours des premières années du conflit.
Le député a déclaré que la répression en Syrie "n'était pas uniquement due à Bachar al-Assad - il est plus une figure de proue qu'un dictateur" et a déclaré que les Syriens "savent que s'ils restent en dehors de la politique, ils peuvent mener une vie raisonnable". Les troubles en Irak, en Libye et en Egypte suggèrent qu'un "pays stable" est préférable, même s'il s'agit d'un "Etat policier", a-t-il ajouté.
Appelant le gouvernement britannique à changer son approche envers la Syrie, l'ancien diplomate a déclaré: "Il est donc grand temps d'adopter une vision objective du régime syrien et de nos intérêts dans la région. Notre principal intérêt est le déni du territoire syrien à l'EI et à ses alliés. Nous devons être clairs que les extrémistes islamiques constituent la plus grande menace pour notre propre société depuis la Seconde Guerre mondiale.
S'adressant au magazine The House, Lord Green a déclaré: "La réalité est que le régime actuel d'Assad est maintenant là pour rester. Ses forces ont fait des progrès décisifs sur le terrain, fortement soutenus par la Russie et l'Iran, tous deux acteurs clés de la région. Même les Israéliens ont longtemps appris à vivre avec le régime syrien.
"Quant à nous, nous n'obtiendrons pas de stratégie raisonnable pour la Syrie si nous ne parvenons pas à accepter notre rejet instinctif du régime d'Assad. Certes, c'est un état policier très difficile et cela depuis des décennies. "
"Il y a un proverbe arabe qui dit que" l'ennemi de mon ennemi est mon ami ". L'amitié est à peine possible tant que le régime syrien n'aura pas réduit son contact mais, dans le même temps, nous devrions avaler notre fierté et aller dans cette direction. "
Il a ajouté: "Comme lord Kerr, un ancien chef de notre Service diplomatique l'a déclaré à la Chambre des lords le 16 avril," Nous devrions cesser de dire que l'homme qui remporte la guerre civile doit y aller avant qu'il puisse y avoir un règlement futur. '.
"En effet, et une ambassade ouverte à Damas serait un début utile. La simple vitupération n'est pas une stratégie. "
Source: The Independant 19-04-2018
Traduction en français.
Le Royaume-Uni devrait rouvrir son ambassade à Damas et "avaler sa fierté" afin de construire des relations avec Bashar al-Assad, a déclaré un ancien ambassadeur britannique en Syrie.
Lord Green de Deddington a déclaré que le régime d'Assad est "ici pour rester" et considérer le dirigeant syrien "plus une figure de proue qu'un dictateur".
La Grande-Bretagne devrait "aller dans le sens" de "l'amitié" avec Assad, même si elle ne devrait pas embrasser complètement le dictateur avant que son gouvernement "éclaircisse son contact", at-il ajouté.
Lord Green a été ambassadeur du Royaume-Uni en Syrie entre 1991 et 1994. Il est ensuite devenu Directeur du Moyen-Orient au Foreign Office, avant d'être nommé ambassadeur en Arabie Saoudite.
Après avoir quitté le service diplomatique, il a crée le groupe de réflexion Migration Watch, qui cherche à réduire l'immigration, et siège en tant que pair à la Chambre des Lords.
Ses commentaires controversés surviennent quelques jours après que le Royaume-Uni a rejoint les États-Unis et la France en lançant des frappes aériennes contre le gouvernement syrien. Le régime d'Assad est accusé d'avoir utilisé des armes chimiques contre ses propres civils à plusieurs reprises, la dernière fois dans la ville de Douma.
Les troupes fidèles à Assad ont été enfermées dans une guerre brutale avec les groupes rebelles en Syrie depuis sept ans. Avec le soutien de la Russie et de l'Iran, le gouvernement syrien a regagné une grande partie des terres perdues au cours des premières années du conflit.
Le député a déclaré que la répression en Syrie "n'était pas uniquement due à Bachar al-Assad - il est plus une figure de proue qu'un dictateur" et a déclaré que les Syriens "savent que s'ils restent en dehors de la politique, ils peuvent mener une vie raisonnable". Les troubles en Irak, en Libye et en Egypte suggèrent qu'un "pays stable" est préférable, même s'il s'agit d'un "Etat policier", a-t-il ajouté.
Appelant le gouvernement britannique à changer son approche envers la Syrie, l'ancien diplomate a déclaré: "Il est donc grand temps d'adopter une vision objective du régime syrien et de nos intérêts dans la région. Notre principal intérêt est le déni du territoire syrien à l'EI et à ses alliés. Nous devons être clairs que les extrémistes islamiques constituent la plus grande menace pour notre propre société depuis la Seconde Guerre mondiale.
S'adressant au magazine The House, Lord Green a déclaré: "La réalité est que le régime actuel d'Assad est maintenant là pour rester. Ses forces ont fait des progrès décisifs sur le terrain, fortement soutenus par la Russie et l'Iran, tous deux acteurs clés de la région. Même les Israéliens ont longtemps appris à vivre avec le régime syrien.
"Quant à nous, nous n'obtiendrons pas de stratégie raisonnable pour la Syrie si nous ne parvenons pas à accepter notre rejet instinctif du régime d'Assad. Certes, c'est un état policier très difficile et cela depuis des décennies. "
"Il y a un proverbe arabe qui dit que" l'ennemi de mon ennemi est mon ami ". L'amitié est à peine possible tant que le régime syrien n'aura pas réduit son contact mais, dans le même temps, nous devrions avaler notre fierté et aller dans cette direction. "
Il a ajouté: "Comme lord Kerr, un ancien chef de notre Service diplomatique l'a déclaré à la Chambre des lords le 16 avril," Nous devrions cesser de dire que l'homme qui remporte la guerre civile doit y aller avant qu'il puisse y avoir un règlement futur. '.
"En effet, et une ambassade ouverte à Damas serait un début utile. La simple vitupération n'est pas une stratégie. "