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Loi Asile et immigration : Jean-Michel Clément, le député qui cite Taubira, va-t-il être le premier marcheur exclu ?

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  • Loi Asile et immigration : Jean-Michel Clément, le député qui cite Taubira, va-t-il être le premier marcheur exclu ?

    Le député LaREM Jean-Michel Clément a la ferme intention de voter contre le projet de loi Asile et immigration ce dimanche. Le texte ne fait pas l'unanimité au sein de la majorité. Afin d'étouffer toute tentative de fronde, le patron du groupe macroniste Richard Ferrand a d'ores et déjà prévenu qu'il l'exclurait s'il fait ce pas de côté.*

    S'il sort du rang, il n'échappera pas à la sanction. Le député La république en marche (LAREM) Jean Michel Clément est menacé d'exclusion du groupe macroniste s'il vote contre le projet de loi Asile et immigration qui devrait être voté ce week-end en première lecture au Palais-Bourbon. Le patron du groupe LAREM à l'Assemblée nationale Richard Ferrand a en tout cas prévenu que "si s'abstenir est un pêché véniel, voter contre un texte est un pêché mortel qui mérite l'exclusion".



    Ce à quoi l'élu de la Vienne avait rétorqué, en référence à Brassens, que "Mourir pour ses idées, il y a pire comme sanction", rapporte Le Parisien ce samedi 21 avril 2018. Proche de Ségolène Royal, il a été élu député sous la bannière du PS en 2007 et 2012. D'abord investi par le parti à la rose en 2017 tout en se déclarant macro-compatible, il avait finalement choisi de rejoindre le tout jeune parti présidentiel quelques semaines avant les législatives. *

    Celui qui assurait il y a quelques jours au micro de LCI qu'il irait "au bout de ses convictions", cite Christiane Taubira dans un tweet posté ce jeudi : " La question n'est pas de savoir si on froisse des gens ou pas, c'est de savoir si ce qu'on fait est juste".

    Il convient de s'abstenir mais pas de voter contre

    Pas de quoi, donc, dissuader l’intéressé qui répète à l'envi qu'il se prononcera contre ce texte, auquel il reproche de contenir "des mesures de police" plus que des solutions de "premier accueil". A ses yeux, vu la "vulnérabilité des demandeurs d'asile" et "les retards de l'administration", engorgée, "ce délai (de 90 jours au lieu de 120 pour déposer une demande) est restrictif des libertés, de l'accès au droit". **


    LCI
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