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France : 70 367 prisonniers

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  • France : 70 367 prisonniers

    Si on se réfère à un adage qu'une démocratie se mesure à ses nombres d'incarcérés, la France est mauvais élève sinon une dictature.

    En Europe, seuls le Portugal et un minuscule un autre pays balkanique sont à son rang.

    - Avec un chiffre record de 70 000 détenus, la France est l’un des mauvais élèves de l’Europe

    Au 1er avril 2018, la Direction de l’administration pénitentiaire compte 70 367 personnes incarcérées, dont près de 21 000 en attente de jugement.

    Alors que la réforme de la justice, présentée vendredi 20 avril en conseil des ministres comporte plusieurs mesures pour délester les prisons, un nouveau record a été atteint au 1er avril avec 70 367 personnes incarcérées, dont près de 21 000 en attente de jugement. La France fait partie des pays d’Europe où la surpopulation carcérale est la plus élevée.
    Un taux d’occupation de 118 %
    Au 1er avril 2018, le nombre de prévenus, qui sont incarcérés en attente de leur jugement, a atteint son plus haut niveau depuis 2005-.

    Le Monde.fr

  • #2
    On sen fout du nombre ....... le plus important est quil aient eu droit à un procès équitable .....
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      Une étude intéressante sur ce sujet....Le "Washington Post" souligne la surreprésentation des musulmans dans les prisons françaises
      Le quotidien américain estime que "60 % à 70 %" des détenus français sont musulmans, alors qu ils représenterais environ 15 % de la population .

      Commentaire


      • #4
        Une étude intéressante sur ce sujet....Le "Washington Post" souligne la surreprésentation des musulmans dans les prisons françaises
        Le quotidien américain estime que "60 % à 70 %" des détenus français sont musulmans, alors qu ils représenterais environ 15 % de la population .
        Ce n'est pas ce qui intéresse l'initiateur de ce thread, c'est son complexe anti France qui le motive !

        Circulez, y'a rien à voir.

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        • #5
          " On sen fout du nombre ....... le plus important est quil aient eu droit à un procès équitable ....."

          On peut douter que les 21 000 prisonniers en attente leur jugement aient un jugement équitable puis puisqu'ils sont dans déjà victimes d'iniquité.

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          • #6
            @démocraty: " Ce n'est pas ce qui intéresse l'initiateur de ce thread, c'est son complexe anti France qui le motive !"

            Détrompez-vous, je n'ai aucun complexe envers la France, puisque je boycotte cette nation depuis qu'elle a imposé des visas aux Algérien.ne.s.

            Cela dit, les 21 000 prisonniers en attente de leurs jugements sont victimes de leurs droits élémentaires. C'est également le cas au Maroc (qui compte plus de 78 000 prisonniers) par ailleurs.

            Si ces incarcérés français avaient les moyens financiers de nantir une caution financière, ils jouiraient d'une liberté dans l'attente de leur jugement. Malheureusement tel n'est pas le cas.

            - La détention préventive, l'exception transformée en règle

            Plus de 40 % de la population carcérale est constituée de détenus qui n’ont pas été jugés définitivement, en contradiction avec le sacro-saint principe de la présomption d’innocence. Une plaie que compte panser un projet de loi. Les détails.

            « Tout accusé ou suspect est innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie (…) le doute profite à l’accusé », dispose l’article premier du Code de la procédure pénale. En théorie, donc, le sacro-saint principe de la présomption d’innocence est respecté. Mais il en est autrement dans la pratique, comme en témoigne le taux de détention préventive : 40 % de la population carcérale (contre moins de 20 % chez nos voisins espagnols et algériens) .

            C’est-à-dire que, bien que présumés innocents, près de la moitié du nombre des détenus croupissent en prison en attendant d’être jugés, en contradiction avec l’article 23 de la Constitution : « La présomption d'innocence et le droit à un procès équitable sont garantis. » Mais comment, d’une mesure exceptionnelle, la détention préventive s’est transformée en règle au mépris de la loi fondamentale ?

            Présomption de culpabilité

            Jusqu’au mois de septembre 2017, 35 000 personnes étaient en détention préventive, soit plus de 40 % de la population totale des détenus. Un chiffre alarmant que plusieurs juristes n’ont eu de cesse de dénoncer depuis plusieurs décennies. « En principe, la détention préventive est une mesure exceptionnelle mais elle tend à devenir la règle.

            Il faut donc que ce soit effectivement une mesure exceptionnelle ou qu’on ait plus du tout recours à cette pratique car il s’agit de la liberté des citoyens
            », regrette Mohamed Akdim, président l’Association des Barreaux du Maroc (ABAM), joint récemment par TelQuel.

            Un constat que le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, admet sans peine. « Depuis que j’ai pris fonction au Ministère de la justice j’ai appris avec beaucoup d’amertume les statistiques relatives à la détention préventive. Au Maroc, et depuis de longues dates on arrive difficilement à passer sous la barre de 40% de la population carcérale », regrette le successeur de Mustafa Ramid.

            Dans une récente interview accordée à TelQuel, le chef du parquet, Mohamed Abdennabaoui, abondait dans le même sens : « Depuis plus de 40 ans, nous ne sommes toujours pas parvenus à résoudre le problème de la détention préventive qui continue à constituer une préoccupation majeure pour la politique pénale ».

            Et de se réjouir d’avoir ramené, depuis l’entrée en vigueur de l’indépendance du parquet, le taux de détention préventive de 42 % à… 40 %. « L’objectif escompté est l’atteinte du seuil des 35% de détenus préventifs; par rapport, bien évidemment, au nombre total de la population carcérale marocaine », espère le président du ministère public. Est-ce si difficile de respecter la présomption d’innocence ?-.

            Tel Quel ma.

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