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Le visa américain en une journée pour les hommes d'affaires Algeriens

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  • Le visa américain en une journée pour les hommes d'affaires Algeriens

    La procédure concerne les hommes d’affaires
    Le visa américain en une journée


    L’ambassadeur américain à Alger a fait part de sa disponibilité à assister les entreprises algériennes voulant établir des contacts avec des compagnies américaines.

    L’ambassadeur des USA à Alger, M. Robert S. Ford, a présenté hier une évaluation des relations économiques entre les deux pays. L’Algérie est classée deuxième partenaire des États-Unis dans le monde arabe. Le volume des échanges entre les deux pays a atteint 15,5 milliards de dollars US en 2006. Toutefois, ces échanges commerciaux sont à 95% constitués d’ hydrocarbures. Les exportations algériennes vers les USA en dehors des hydrocarbures sont évaluées à 35 millions de dollars US seulement. Ce qui demeure un volume très faible par rapport aux potentialités que recèle le pays. L’objectif auquel aspirent les deux partenaires concerne donc la diversification de ces échanges et leur élargissement à d’autres secteurs. Sur ce point de contact, il a affirmé que le déplacement des hommes d'affaires algériens vers les États-Unis était désormais facilité, la procédure d'octroi de visas d'affaires ayant été considérablement écourtée à seulement une journée d'attente, selon ses dires.
    M. Robert S. Ford estime que l’ambitieux programme de soutien à la relance économique mis en œuvre par l’Algérie, dont l’enveloppe dégagée avoisine les 140 milliards de dollars US, constitue une véritable opportunité qui attirera davantage les opérateurs économiques américains. Ceux-ci peuvent, selon lui, apporter leur expérience, leur savoir-faire, leurs nouvelles technologies, a-t-il souligné lors du second symposium algéro-américain sur les opportunités d’affaires en Algérie organisé hier à Alger par le World Trade Center Algérie, en collaboration avec le Conseil d’affaires algéro-américain (CAAA) et la Chambre de commerce américaine en Algérie. Le choix des domaines et des thèmes pour cette rencontre n’est pas fortuit. Les travaux publics, les infrastructures et le logement sont, faut-il le rappeler, les secteurs qui se taillent la part du lion de l’enveloppe réservée au programme de relance économique. Au cours de cette rencontre, a été présentée également l’expertise algérienne en matière de construction. Le groupe privé Cevital, en l’occurrence, ouvre des perspectives en matière de contribution au règlement de la crise de logement.
    Dans son intervention, son président-directeur général, M. Issad Rebrab, a présenté à cet effet sa filiale Cevital, spécialisée dans le bâtiment résidentiel et industriel préfabriqué.

    Cevital ouvre les portes de la construction rapide et massive de logements en Algérie
    Ce procédé (préfabriqué) est, selon lui, très utilisé dans les pays développés notamment en Europe. “Grâce à ce système, on peut construire rapidement, avec une grande qualité et à moindre coût”, arguera-t-il. Car, poursuit-il, dans les pays développés, la main-d’œuvre coûte cher d’où le recours au préfabriqué. L’usage de ce mode se justifie dans les pays en voie de développement à cause, ajoutera le P-DG, d’une main-d’œuvre pas suffisamment qualifiée. Le groupe compte édifier une dizaine d’usines telles que celle implantée à Larbaâ, sur la route de Meftah, à 25 km d’Alger.
    Une unité est, en effet, actuellement en construction à Oran. Suivront ensuite celles de Sétif, Constantine, Annaba, Hassi-Messaoud, Blida, Tizi Ouzou, probablement Béjaïa, Tlemcen et Tiaret. “Avec le développement, la croissance et le boom éventuel de l’industrie du bâtiment, l’émergence de notre société vient comme une conséquence logique et naturelle. Elle est spécialisée dans le moulage du préfabriqué en béton armé et précontraint”, indiquera M. Rebrab. L’objectif recherché est que l’usine puisse accéder à la demande de divers partenaires public ou privé en matière de construction rapide et fiable qui, rappellera le patron de Cevital, répond aux normes parasismiques en béton armé et précontraint. L’usine de Larbaâ est déjà entrée en production. “Nous sommes aussi en discussion avec une grande firme européenne pour implanter en même temps des unités de production de tuyaux pour l’adduction des eaux. Nous sommes, en outre, pratiquement arrivés à un accord pour un partenariat avec une société allemande ayant pour objet la production de poteaux électriques en béton précontraint centrifugé”, annoncera, du reste, Issad Rebrab.
    Ces poteaux ont, selon lui, une grande résistance et reviendront beaucoup moins cher en Algérie. Ils ont une durée de vie bien supérieure à celle des poteaux métalliques et ils n’ont pas besoin d’entretien.

    L’usine de Larbaâ opérationnelle avec une capacité de 25 logements/jour
    L’usine a une capacité de production de 700 m3 de béton par jour, 2 000 m2 de surface construite par jour, c’est-à-dire un supermarché de 2 000 m2 en une journée. Elle peut produire également 25 logements de 80 m2/jour.
    Un parking, par exemple, peut être fabriqué en trois jours en usine et monté dans moins d’un mois. Par ailleurs, l’“usine de préfabrication associée à celle du verre plat (float glass), qui sera opérationnelle dans les 2 mois prochains, ouvrira une nouvelle ère dans le domaine de la construction au sein de notre pays en premier lieu et le bassin méditerranéen. Avec l’aide de tous les partenaires économiques, nous offrirons aux familles algériennes un logement de très bonne qualité, répondant aux normes de sécurité livrable rapidement à prix raisonnable”, affirmera-t-il. “Avec un tel procédé, l’Algérie n’aura pas besoin de recourir à la construction chinoise. Chaque usine peut employer 575 personnes d’une manière directe et plus de 3 000 autres indirectement. Mieux, avec une cinquantaine d’usines de ce type, le problème de logement sera réglé définitivement”, conclura Issad Rebrab.

  • #2
    J'ai toujours apprécié le pragmatisme anglo-saxon...
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

    Commentaire


    • #3
      Moi, aussi j'apprécie le pragmatisme anglo-saxon...
      Money is money...
      Tout est dit dans cette phrase:
      L’Algérie est classée deuxième partenaire des États-Unis dans le monde arabe. Le volume des échanges entre les deux pays a atteint 15,5 milliards de dollars US en 2006. Toutefois, ces échanges commerciaux sont à 95% constitués d’ hydrocarbures.
      Les exportations algériennes vers les USA en dehors des hydrocarbures sont évaluées à 35 millions de dollars US seulement.

      Ca fait un ratio negatif de: 442,82 fois

      Normal, qu'il faut assister les entreprises algériennes voulant établir des contacts avec des compagnies américaines sur cette base de calcul.

      Ca devient de l'évidence et non du pragmatisme.

      Commentaire

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