Xavier Driencourt ne semble plus être en odeur de sainteté à Alger. Ce dernier est, une nouvelle fois, auteur de propos graves et insultants à l'égard des Algériens, apprend-on de sources très bien informées.
Abla Chérif - Alge (Le Soir) - A Paris, dans les cercles initiés, l'information s'est très rapidement répandue ces derniers jours. L'ambassadeur de France en Algérie a fait parvenir des messages d'un genre très particulier, dont la virulence dépasse de loin les déclarations ayant entraîné une réaction du porte-parole des affaires étrangères. Benali avait en effet qualifié «d'inacceptables» ses propos traitant les Algériens de «harragas».
Le qualificatif avait été utilisé pour désigner les personnes en situation irrégulière. Devant les journalistes présents à l'inauguration du nouveau centre de délivrance des visas, il précise que des responsables algériens ont «grillé leur visa» pour se soigner dans des hôpitaux français sans s'acquitter des frais. Des sources bien informées laissent cependant savoir que Xavier Driencourt est allé beaucoup plus loin dans ces «insultes» parvenues à Paris.
Les Algériens ont été carrément traités de «voyous» au comportement peu respectable, qualificatif qui généralise citoyens et responsables. Parmi ces derniers, de hautes personnalités auprès desquelles il a été reçu à plusieurs reprises ont été citées nommément et accusées en termes vulgaires d'être «prêtes à tout pour l'obtention d'un visa». Les insultes concernent également d'anciens ministres et cadres ayant occupé de hautes fonctions.
L'ambassadeur ne s'est pas privé, nous dit-on, de livrer des contenus de rencontres avec des personnalités auxquelles il porte des comportements peu élogieux.
Depuis son arrivée à Alger, en 2017, cet ambassadeur s'est distingué par un activisme très remarqué justifié par une volonté d'opérer un rapprochement avec les Algériens. Dans la réalité, les choses se déroulent pourtant tout autrement. Bien qu'ayant annoncé la volonté des autorités françaises de «faciliter les procédures d'obtention des visas», les «nouvelles» mesures mises en place semblent avoir, au contraire, compliqué la situation. De nombreux journalistes, citoyens, et même certains privilégiés, se sont ainsi vu refuser leur visa au cours de ces derniers jours sans aucun motif.
D'autres citoyens nous ont fait part d'éléments qui prouvent que l'ambassade de France s'est alignée sur des pratiques sévissant dans d'autres représentations en Algérie. Ainsi, les entrepreneurs désirant obtenir le fameux document sont soumis à l'obligation de remplir des formulaires où il leur est demandé de mentionner leur chiffre d'affaires et l'état des lieux de leur société. La procédure vaut aussi bien pour les opérations de renouvellement mais ne garantit naturellement pas un aboutissement favorable de la demande. D'autres informations enfin font état d'un durcissement observé en matière d'octroi des bourses d'étudiants.
A Alger, on soutient que Driencourt n'en est pas à son «premier dérapage» et que des mises au point et messages lui ont été adressés à plusieurs reprises. «La construction d'une relation amicale doit s'effectuer sur des bases de respect et de constance loin de toute insulte et lynchage tel que celui qui est constaté.»
A. C.
Abla Chérif - Alge (Le Soir) - A Paris, dans les cercles initiés, l'information s'est très rapidement répandue ces derniers jours. L'ambassadeur de France en Algérie a fait parvenir des messages d'un genre très particulier, dont la virulence dépasse de loin les déclarations ayant entraîné une réaction du porte-parole des affaires étrangères. Benali avait en effet qualifié «d'inacceptables» ses propos traitant les Algériens de «harragas».
Le qualificatif avait été utilisé pour désigner les personnes en situation irrégulière. Devant les journalistes présents à l'inauguration du nouveau centre de délivrance des visas, il précise que des responsables algériens ont «grillé leur visa» pour se soigner dans des hôpitaux français sans s'acquitter des frais. Des sources bien informées laissent cependant savoir que Xavier Driencourt est allé beaucoup plus loin dans ces «insultes» parvenues à Paris.
Les Algériens ont été carrément traités de «voyous» au comportement peu respectable, qualificatif qui généralise citoyens et responsables. Parmi ces derniers, de hautes personnalités auprès desquelles il a été reçu à plusieurs reprises ont été citées nommément et accusées en termes vulgaires d'être «prêtes à tout pour l'obtention d'un visa». Les insultes concernent également d'anciens ministres et cadres ayant occupé de hautes fonctions.
L'ambassadeur ne s'est pas privé, nous dit-on, de livrer des contenus de rencontres avec des personnalités auxquelles il porte des comportements peu élogieux.
Depuis son arrivée à Alger, en 2017, cet ambassadeur s'est distingué par un activisme très remarqué justifié par une volonté d'opérer un rapprochement avec les Algériens. Dans la réalité, les choses se déroulent pourtant tout autrement. Bien qu'ayant annoncé la volonté des autorités françaises de «faciliter les procédures d'obtention des visas», les «nouvelles» mesures mises en place semblent avoir, au contraire, compliqué la situation. De nombreux journalistes, citoyens, et même certains privilégiés, se sont ainsi vu refuser leur visa au cours de ces derniers jours sans aucun motif.
D'autres citoyens nous ont fait part d'éléments qui prouvent que l'ambassade de France s'est alignée sur des pratiques sévissant dans d'autres représentations en Algérie. Ainsi, les entrepreneurs désirant obtenir le fameux document sont soumis à l'obligation de remplir des formulaires où il leur est demandé de mentionner leur chiffre d'affaires et l'état des lieux de leur société. La procédure vaut aussi bien pour les opérations de renouvellement mais ne garantit naturellement pas un aboutissement favorable de la demande. D'autres informations enfin font état d'un durcissement observé en matière d'octroi des bourses d'étudiants.
A Alger, on soutient que Driencourt n'en est pas à son «premier dérapage» et que des mises au point et messages lui ont été adressés à plusieurs reprises. «La construction d'une relation amicale doit s'effectuer sur des bases de respect et de constance loin de toute insulte et lynchage tel que celui qui est constaté.»
A. C.
Commentaire