Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le président Bouteflika appelle à développer l’agriculture / Le même message retiré depuis 2009

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le président Bouteflika appelle à développer l’agriculture / Le même message retiré depuis 2009

    Dans un message lu à son nom à l’occasion des assises de l’agriculture dont les travaux ont commencé ce lundi au centre international des conférences d’Alger, le président de la République a déploré « le désintérêt des jeunes pour l’activité agricole et le recours insuffisant aux moyens techniques garantis par l’État ». Un constat que le chef de l’État réitère depuis dix ans sans y apporter les solutions adéquates. Pourtant, des masses d’argent impressionnantes ont été injectées depuis 2009.

    Le message lu par le ministre de la Justice, M. Tayeb Louh, met en exergue une certaine inquiétude par rapport au phénomène de vieillissement dans le milieu agricole. Pour y remédier, le chef de l’État a appelé à encourager les jeunes « à s’intéresser davantage à cette activité lucrative pour les agriculteurs et capitale pour nous tous ».

    Le même constat est réitéré de façon cyclique depuis 2009. Le troisième mandat du président Bouteflika a été marqué par son engagement à relancer ce secteur. À cette époque, il évoquait même un « plan Marshall » pour soutenir le développement de l’agriculture.

    Pour ce faire, le président avait prévu une enveloppe de trois milliards de dollars par an afin de donner un coup de fouet au secteur. Huit objectifs ont été tracés parmi lesquels la promotion de la formation, la modernisation des équipements, ainsi que le ciblage de la frange des jeunes perçu comme étant la relève.

    Le même constat a été fait en 2012. L’exécutif de l’époque émettait le même message. Cette année-là, on avait débloqué une enveloppe de sept milliards de dinars afin d’inciter les jeunes à s’investir davantage dans le domaine de l’agriculture. Près de deux milliards de dinars ont été consacrés à l’apiculture sans que les effets ne se fassent sentir sur le marché.

    Plus récemment, soit en septembre 2017, le ministre de la Formation professionnelle, Mohamed Mebarki avait avancé le chiffre de « 600 000 postes d’emploi se rapportant à l’agriculture et à l’agroalimentaire et l’agro-industriel de façon générale qui demeuraient toujours vacants ».

    Le responsable avait évoqué toute une batterie de mesures ayant pour but de séduire la jeunesse par les opportunités d’un secteur qualifié de « porteur ». Le discours développé est quasiment identique à celui adressé par le président de la République aux participants aux assises de l’agriculture. À se dire qu’en plus haut lieu, on se lasse de cette question au point de faire dans le recyclage.
    Algérie Focus
Chargement...
X