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Le propriétaire de l’hôtel El Hidhab, incarcéré pour une vidéo, entame une grève de la faim

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  • Le propriétaire de l’hôtel El Hidhab, incarcéré pour une vidéo, entame une grève de la faim

    Selon la police, Madani a été arrêté "pour la publication d’une vidéo appelant les forces de sécurité à respecter les médecins grévistes et à les protéger du pouvoir au lieu de les tabasser”
    Abdelhamid Madani, le propriétaire de l’hôtel El Hidhab à Sétif, a été arrêté ce matin, dimanche 22 avril, et présenté devant le procureur de la République de la même wilaya, a affirmé le concerné au HuffPost Algérie.
    “J’ai été incarcéré, j’entame une grève de la faim”, a déclaré ce matin Abdelhamid Madani au HuffPost Algérie.
    Contacté par le HuffPost Algérie, le chargé de la communication de la Sûreté de la wilaya de Sétif a affirmé que Abdelhamid Madani a été arrêté “pour la publication d’une vidéo appelant les forces de sécurité à respecter les médecins grévistes et à les protéger du pouvoir au lieu de les tabasser”.

    Abdelhamid Madani publie régulièrement, sur son compte Facebook, des vidéos faites souvent de récriminations, où il critique les autorités, où il aborde l’actualité politique du pays mais aussi les “obstacles bureaucratiques” qu’il rencontre dans la gestion de ses affaires.
    Dans une vidéo publiée hier sur son compte FB, soit à la veille de son arrestation, Abdelhamid Madani a évoqué, inquiet, une convocation devant le Procureur de la République à cause d’une vidéo, dit-il, où il parle des “policiers qui frappent les médecins grévistes”.

    Huffpost Algerie


    F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

  • #2
    Quelle hogra oulad lahram.
    Abdelhamid Madani "Je demande une commission d'évaluation pour que justice me soit rendue"
    F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

    Commentaire


    • #3
      C'est pas bien de mêler les affaires à la politique. Ce monsieur a racheté l’hôtel El Hidhab à l'état en 2006 et n'a pas pu honorer ses échéances de paiements.

      N'ayant pu redresser la barre de l’hôtel et honorer ses paiements il se drape maintenant d'un châle politique, à coup de médecins résidents etc... C'est du n'importe quoi.

      Affaire de l'hôtel El-Hidhab

      Ouvert dans les années 70, l’hôtel privé urbains 3 étoiles, situé au centre-ville de Sétif, risque à tout moment de mettre la clé sous le paillasson. Malgré le plan de développement ambitieux de cette structure, mis en place par son propriétaire Abdelhamid Madani, l’avenir de l’hôtel reste "incertain".

      Dans un point de presse organisé jeudi 25 janvier à l’hôtel El-Hidhab, Abdelhamid Madani se dit victime d’une "machination" qui dure depuis 2010 et entrave le développement de cette structure hotelière.

      Abdelhamid Madani avoue d’emblée avoir commis une erreur dans le volet financier, qui est en partie à l’origine de la situation actuelle. L’hôtel El Hidhab a été construit en 1971 est a ouvert ses portes aux clients en 1978. Après plusieurs années d’activité cette structure publique a été cédée par l’entreprise de gestion touristique (EGT EST) à l’entreprise de câblerie Sofaf en 2006, dont Abdelhamid Madani est le directeur général. Le montant de l’acte d’achat s’élevait à l’époque à 65 milliards de centimes.

      "En 2006 j’acquière l’hôtel El-Hidhab avec l’ambition d’en faire un hôtel de prestige qui allie confort, loisirs et prix attractifs. Je paie 30% du montant de l’investissement soit 19 milliards de centimes et je bénéficie d’un échéancier de 5 ans pour compléter la somme", raconte Abdelhamid Madani.

      Seulement lorsque les nouveaux propriétaires découvrent la structure celle-ci était selon Abdelhamid Madani, dans un état piteux et dans une situation financière difficile. Il fallait dès le départ engager de grands travaux, qui étaient indispensables et nécessitaient un investissement financier important. Sur le plan financier il fallait aussi réduire les coûts notamment en supprimant la vente d’alcool et diminuer la masse salariale qui était à hauteur de 200 milliards de centimes.

      "Il était indispensable pour nous d’entamer les travaux afin d’améliorer le service de la structure et cela avant même que l’achat ne soit conclu. Nous avons également réduit l’effectif avec bien-sûr indemnisation des employés. Nous sommes donc passés de 62 à 45 employés", souligne le conférencier.

      Deux ans plus tard, en 2008, vient le moment de payer le premier échéancier à hauteur de 11 milliards de centimes. Abdelhamid Madani verse un chèque de 4 milliards de centimes avec la promesse de completer la somme dans de brefs délais. Mais c’est une faveur que l'EGT EST ne lui fera pas et s’empresse de traîner le propriétaire en justice demandant son expulsion.

      "Il est vrai que l’entreprise Sofaf n’a pas respecté les délais, mais cela s’explique par les investissement engagé dans l’hôtel. Il pouvait être indulgent en nous infligeant une sanction mais pas la dé-privatisation de l’hôtel".

      Aujourd’hui Abdelhamid Madani détient l’hôtel à hauteur de 70%, il se dit prêt à payer le 30% restant avec des pénalités de retard et garder son investissement. Cependant, il ne trouve aucune oreille attentive à son problème. Il lance un appel au président, Premier ministre et ministre du tourisme pour se pencher sur le cas de l’hôtel El Hidhab.

      "Nous avons les mains liées, les projets que nous avons lancés pour rendre l’hôtel plus attractif et concurrentiel sont à l'arrêt puisque à tout moment on peut nous mettre à la porte", précise le propriétaire de l’hôtel.

      Cette situation compliquée n'empêche pas Abdelhamid Madani de continuer à nourrir des espoirs. Plus d’une vingtaine de chambres sont en rénovation. Un terrain de foot est en construction et un parc aquatique est également planifié.

      "L’hôtel proposera à l’avenir de l’hébergement et du loisir. Dans un marché en berne nous avons opté pour des formules de divertissements pour les gens de la région comme un spa, piscine, terrain de foot ou encore le parc aquatique. Cela permet de diversifier la prestation et satisfaire les clients aussi", soulignent Abdelhamid Madani.

      Abdelhamid Madani ne perd pas espoir quant à l’avenir de son hôtel. Il demande qu'une commission d’inspection vienne évaluer l’hôtel El-Hidhab, pour constater son engagement à faire de cette structure d’accueil une référence régionale.

      ∑ (1/i²) = π²/6
      i=1

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      • #4
        depuis 2006 et il veut encore un echeancier du credit vendeur, ce gars se paye sur la bete, apparement il est repris par la cavalerie, pour ce qui de son activisme pas mal de gars comme lui monayent leurs silence par des avantages de la bureaucratie

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        • #5
          Cette affaire est indigne de l'Algérie. Lamentable!:22:

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          • #6
            C'est digne d'une république bananière.


            Ce monsieur a racheté l’hôtel El Hidhab à l'état en 2006 et n'a pas pu honorer ses échéances de paiements.
            Qui veut noyer son chien, l'accuse d'avoir la rage.

            Ce procédé, si mes souvenirs sont bons, a été utilisé pour Benchicou et Fekhar

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            • #7
              On ne doit pas mélanger les deux affaires:

              1. L'arrestation de M. Madani pour avoir diffusé une vidéo sur youtube. Cela n'a, jusqu'à preuve du contraire, rien à voir avec le fait qu'il soit acquéreur de l'hôtel El Hidhab de Sétif. Il s'agit manifestement de l'arrestation illégale d'un citoyen qui a usé de son droit d'expression, droit garanti par la Constitution et la législation du pays. En sa qualité de citoyen, il a tout à fait le droit d'exprimer son opinion sur tout média au sujet d'une autre inqualifiable hogra: le tabassage des médecins résidents par des forces censées veiller sur le respect des lois du pays et protéger les citoyens .

              2. La cession de l'hôtel El Hidhab dont a bénéficié la société de ce monsieur dans le cadre des opérations de privatisation. Là, au regard des contrats de même type dont j'ai eu connaissance, son argumentaire est irrecevable:
              — il doit bien avoir pris connaissance en profondeur de l'état de l'hôtel avant de soumissionner pour son acquisition.
              — il s'est engagé, dans sa soumission, en connaissance de cause, à rénover complètement l'hôtel, à garder le personnel pour une durée de 5 ans (jusqu'à paiement intégral du prix convenu de l'hôtel) et à procéder à des investissements de "mise à niveau". Sans ces engagements, auxquels il a librement souscrit (dans sa soumission, son business plan, le contrat de cession, le pacte des actionnaires, etc.), sa candidature pour l'acquisition de l'hôtel n'aurait même pas été retenue.
              — dans le contrat de cession, le paiement partiel est échelonné sur 5 ans par échéances annuelles à dates précises. Ces paiements sont seulement suivis par le partenaire public (relance, tenue des justificatifs, etc.). Ils sont effectués au profit du Trésor public. Il est spécifié dans le contrat de cession que tout retard, au delà d'un certain délai (généralement de 6 mois), dans le paiement d'une tranche entraîne automatiquement la résiliation du contrat de cession aux torts exclusifs de l'acquéreur qui ne peut alors pas prétendre à la récupération des sommes déjà réglées ou des montants dépensés.
              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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              • #8
                @ Bachi: " Ce procédé, si mes souvenirs sont bons, a été utilisé pour Benchicou"

                Dans le cas de l'affaire de Mohamed Benchicou, le cas est différent.

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                • #9
                  rago entièrement d accord avec toi on marche sur la tête justice spectacle

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