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Les USA ne le cachent pas. L’expérience algérienne dans la lutte antiterroriste est appréciée et suivie de près.
Les Etats-Unis voudraient être un véritable partenaire de l’Algérie, aussi bien dans le domaine de la lutte contre le terrorisme que dans les autres secteurs, politique économique et culturel. Mme Karen Hughes, sous-secrétaire d’Etat américaine, a réitéré, hier, à l’occasion d’un briefing avec la presse, tenu au terme de son escale à Alger, qui a duré cinq jours, que cette visite rentre dans ce cadre «j’espère que ma visite permettra de renforcer les relations entre les deux pays» a-t-elle soutenu. Mme KarenHughes, qui se rend aujourd’hui en Jordanie, a révélé que la question du terrorisme a été longuement débattue avec les officiels algériens. Plus précisément, lors des entretiens avec M.Ahmed Bedjaoui, ministre des Affaires étrangères et Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement. Les USA ne le cachent pas. L’expérience algérienne dans ce domaine est appréciée et suivie de près. La sous- secrétaire d’Etat américaine s’est dit être impressionnée par les avancées réalisées par notre pays durant ces dernières années. «Je ne suis pas là pour juger la situation, ce n’est pas de mon ressort. Mais, a-t-elle ajouté, je reconnais que je suis impressionnée par la volonté de tout un peuple d’aller de l’avant et de réaliser des pas de géant pour son développement». L’extrémisme en Algérie «relève du passé. Tout le monde ici souhaite vivre en paix», soulève Mme Karen Hughes qui a démontré un intérêt particulier aux réformes engagées dans le système éducatif. Un sujet qu’elle a débattu avec le ministre de l’Education nationale et le directeur de la Bibliothèque nationale. «Nous avons souligné, ensemble l’importance de l’éducation, qui pourrait constituer une arme efficace de lutte contre le terrorisme. Un peuple instruit a un esprit ouvert sur le dialogue et les débats contradictoires». Sans toutefois révéler les projets qui seront mis en oeuvre prochainement, Mme Karen Hughes, a souligné l’intention des USA d’accentuer les échanges culturels avec l’Algérie. Cela se fera, notamment, à travers le renforcement de l’enseignement de la langue anglaise dans le système éducatif. Des liens seront créés entre les écoles secondaires des deux pays. Aussi, des enseignants algériens se rendront aux USA afin d’apprendre la langue arabe aux élèves américains. «La langue est un moyen inéluctable pour rapprocher les deux peuples».
La conférencière a apprécié la contribution des femmes dans la vie politique, économique et sociale. «Selon un récent rapport sur le développement humain du Pnud, la participation de la femme dans la vie active est un élément important pour le développement des pays. Je peux affirmer que l’Algérie fait des pas très encourageants dans ce domaine».
L’on note, que Mme Karen Hughes s’est entretenue avec les parlementaires à l’occasion d’un déjeuner organisé en son honneur par le président de l’APN, M.Amar Saâdani à l’hôtel El Djazaïr.
- L'Expression
Les Etats-Unis voudraient être un véritable partenaire de l’Algérie, aussi bien dans le domaine de la lutte contre le terrorisme que dans les autres secteurs, politique économique et culturel. Mme Karen Hughes, sous-secrétaire d’Etat américaine, a réitéré, hier, à l’occasion d’un briefing avec la presse, tenu au terme de son escale à Alger, qui a duré cinq jours, que cette visite rentre dans ce cadre «j’espère que ma visite permettra de renforcer les relations entre les deux pays» a-t-elle soutenu. Mme KarenHughes, qui se rend aujourd’hui en Jordanie, a révélé que la question du terrorisme a été longuement débattue avec les officiels algériens. Plus précisément, lors des entretiens avec M.Ahmed Bedjaoui, ministre des Affaires étrangères et Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement. Les USA ne le cachent pas. L’expérience algérienne dans ce domaine est appréciée et suivie de près. La sous- secrétaire d’Etat américaine s’est dit être impressionnée par les avancées réalisées par notre pays durant ces dernières années. «Je ne suis pas là pour juger la situation, ce n’est pas de mon ressort. Mais, a-t-elle ajouté, je reconnais que je suis impressionnée par la volonté de tout un peuple d’aller de l’avant et de réaliser des pas de géant pour son développement». L’extrémisme en Algérie «relève du passé. Tout le monde ici souhaite vivre en paix», soulève Mme Karen Hughes qui a démontré un intérêt particulier aux réformes engagées dans le système éducatif. Un sujet qu’elle a débattu avec le ministre de l’Education nationale et le directeur de la Bibliothèque nationale. «Nous avons souligné, ensemble l’importance de l’éducation, qui pourrait constituer une arme efficace de lutte contre le terrorisme. Un peuple instruit a un esprit ouvert sur le dialogue et les débats contradictoires». Sans toutefois révéler les projets qui seront mis en oeuvre prochainement, Mme Karen Hughes, a souligné l’intention des USA d’accentuer les échanges culturels avec l’Algérie. Cela se fera, notamment, à travers le renforcement de l’enseignement de la langue anglaise dans le système éducatif. Des liens seront créés entre les écoles secondaires des deux pays. Aussi, des enseignants algériens se rendront aux USA afin d’apprendre la langue arabe aux élèves américains. «La langue est un moyen inéluctable pour rapprocher les deux peuples».
La conférencière a apprécié la contribution des femmes dans la vie politique, économique et sociale. «Selon un récent rapport sur le développement humain du Pnud, la participation de la femme dans la vie active est un élément important pour le développement des pays. Je peux affirmer que l’Algérie fait des pas très encourageants dans ce domaine».
L’on note, que Mme Karen Hughes s’est entretenue avec les parlementaires à l’occasion d’un déjeuner organisé en son honneur par le président de l’APN, M.Amar Saâdani à l’hôtel El Djazaïr.
- L'Expression