Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Lourdes peines requises dans l'affaire Khalifa

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Lourdes peines requises dans l'affaire Khalifa

    Procès khalifa au tribunal criminel de Blida
    Lourdes peines requises contre les principaux accusés


    Extrait d'El Watan
    26/02/2007
    Salima Tlemçani

    ● Dix peines de 20 ans de réclusion criminelle ont été requises hier par le procureur général dans le cadre de l'affaire Khalifa contre les principaux accusés

    ● Six autres de 18 ans, 16 ans et 15 ans ont été demandées par le ministère public

    ● Ce dernier a requis également plusieurs autres peines allant de 12 ans de réclusion à 18 mois de prison.


    C’est très tard hier que le réquisitoire, après deux longues journées d’explications et de détails sur l’interconnexion entre les accusés et les faits qui leur sont reprochés, que le procureur général prononce son verdict.
    Pour les accusés en fuite, la procédure de contumace leur sera appliquée dès la prononciation du verdict, précise le procureur général. Il demande une peine de 20 ans de réclusion criminelle assortie de la privation des droits civiques contre Akli Youcef, Chaâchouâ Abdelhafid, Nekkache Hamou, Guers Hakim, Soualmi Hocine, Djamel Aziz, Chaâchouâ Badreddine, Mir Omar, Kechad Belaïd et Guellimi Djamel. Le procureur général requiert contre le notaire Rahal Omar et Issir Idir Mourad, respectivement des peines de 18 ans et 16 ans de réclusion criminelle.

    Une peine de 15 ans de réclusion a été requise contre Mekadem Tahar, Ighil Meziane Ali, Yacine Ahmed et Mir Ahmed, alors qu’une peine de 12 ans de réclusion a été requise contre Djamel Zerrouk et Salim Boukadoum. Le procureur général a demandé 10 ans de réclusion contre Chebli Mohamed, Abdelwahab Réda, Dellal Abdelwahab, Toudjène Mouloud, Ameghar Mohand Arezki et Ghouli Mohamed. Une peine de 7 ans de réclusion a été demandée à l’encontre de Larbi Salim, Dahmani Noreddine, Chaâchouâ Ahmed, Agoune Lhadi, Sedrati Messaoud, Bousehoua Mohamed Rachid.

    Une peine de 8 ans de réclusion, « la peine maximale », a été requise contre Foudad Adda, contre lequel une privation des droits civiques et une radiation de la fonction publique a été demandée. Une autre peine de 5 ans de prison ferme, une privation des droits civiques durant 5 ans, une amende de 5000 DA et un mandat de dépôt à l’audience ont été requis contre Kerrar Slimane, Djeddidi Toufik, Meziani Abdelali, Arifi Salah, Menad Mustapha, Bennaceur Abdelmadjid, Boubedra Hacène, Aït Belkacem Mahrez, Aïchar Rachid.

    Quatre ans requis contre Ali Aoun

    Contre les deux commissaires aux comptes, Mimi Lakhdar et Sekhar Hamid, le ministère public a requis 4 ans de prison, assortis d’une amende de 500 000 DA et d’une radiation de leur profession. Pour ce qui est de Ali Aoun, Bacha Saïd, Kheiredine El Oualid, Benchefra Ahmed, Bensabaïne Rabah et Benâamour Farid, une peine de 4 ans de prison a été requise, alors que la même peine a été requise également contre Tchoulak Mohamed, contre lequel une privation des droits civiques a été demandée, assortie d’une amende de 5000 DA.

    Le procureur général a demandé aussi 4 ans contre Benouis Lynda, assortie d’une amende 10 000 DA. Une peine de 3 ans de prison a été requise contre Bensahoua Mustapha, Laouche Boualem et Bourayou Nadjib, assortie d’une amende de 20 000 DA pour chacun d’eux. Le ministère public a requis une peine de 3 ans de prison assortie d’une amende de 50 000 DA pour chacun et d’une privation des droits civiques contre Miloudi Benyoucef, Thabet Lahbib, Rahal Réda, Amirouchène Amar, Sahbi Daoud, Mohamed Meziane Mouloud, Belarbi, Zaâmoum Mohamed et Isli Youcef.

    Une peine de 2 ans de prison assortie d’une amende de 5000 DA et d’une privation des droits civiques a été requise contre 15 autres accusés, Bensetta, Ouali Abdelhamid, Tlemçani, Benchahed, Berkat, El Hachemi Khadoudja, Boulefrad, Boucenna Noreddine, Assila Ali, Smati Bahidj, Bourahla, Si Amour Yahia, Telli Safi, Ouandjeli Mahfoud.

    18 mois de prison et une amende de 10 000 DA ont été requis également contre Lagoun Majda, Belkacem Rabah, Boukerna Hakim, Lahlou Toufik, Ladjlat Lilya, Djaou Mustapha, Mohamed Belkebir Omar, Meziane Belarbi Meziane, Bensouda Samira, Jean Bernard, Medjiba Rachid et Bourkaïb Chafik. Ce réquisitoire a jeté l’effroi dans la salle, notamment parmi les familles.

    .............
    Dernière modification par shadok, 26 février 2007, 09h10.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Ali Aoun
    Le président de Saidal est la seule pointure qui a ecopé d'une peine de prison. Les autres sont de parfait inconnu ou alors des gens sans influence réel pour qu'une fraude aussi grande puisse se passer.

    Je pense que cette affaire a donnée un bon prétexte pour virer Ali Aoun de Saidal lui qui pendant des années a crié à la presse au massacre de cette entreprise vient de subir les conséquences de ses réclamations.
    Dernière modification par sphinx, 26 février 2007, 10h10.

    Commentaire


    • #3
      Lynda benouis directrice de la monétique et donc détentrice du listing des porteur des cartes "Master Card" et "Amex".
      Khalida Toumi désigne une de ses cadres à Khalifa TV


      Plusieurs accusés, poursuivis pour abus de biens sociaux, ont été entendus durant l’après-midi. D’abord, Lynda Benouis, directrice de la monétique à El Khalifa Bank.
      Le tribunal lui reproche d’avoir bénéficié d’un crédit de 9 millions de dinars, qu’elle dit avoir remboursé à Abdelmoumen en trois tranches. En 2001, sa mère était malade et devait déménager de son logement situé au 6e étage. Elle avait demandé au défunt Aloui si la banque accordait des crédits pour l’achat d’un logement. Il l’oriente vers Abdelmoumen qui, selon le responsable, était le seul habilité à accorder les prêts. « J’ai vu le PDG et je lui ai dit que c’était une urgence. De ce fait, il m’a dit qu’il m’avançait la somme de son propre argent. Il m’a demandé les coordonnées de la personne qui devait me vendre l’appartement au boulevard Mohammed V, à Alger, et il lui a viré le montant de 9 millions de dinars. Lorsque j’ai commencé le remboursement, le PDG m’a demandé de lui remettre les montants en main propre. Ce que j’ai fait, mais à la fin je lui ai fait une lettre de remerciements et sollicité un accusé de réception. Ce qu’il a fait », déclare l’accusée, en précisant que la personne qui lui a prêté le montant remboursé est décédée en 2002. La présidente demande à Benouis comment elle qualifie ce crédit. « Un prêt personnel », dit-elle. La magistrate : « Quelle preuve avez-vous ? » L’accusée : « Je n’ai aucun document. Lorsque je rentrais dans le bureau du PDG il était toujours seul. Mais sa secrétaire peut témoigner que je venais le voir. De plus, j’ai la lettre où il m’accuse réception. » La présidente : « Le montant porté sur le contrat est de 5 millions de dinars. » L’accusé : « J’ai remis 9 millions de dinars. Si le vendeur a fait une fausse déclaration, ce n’est pas de ma faute. » La présidente l’interroge sur la visite qu’elle a effectuée au bureau de la mutuelle des P et T, avec Chaâchaouâ Abdelhafid et Tahar Mekader. Elle révèle qu’elle y est allée à titre de directrice de la monétique pour proposer des services, notamment en matière de paiement électronique, aux clients de la banque. Ce qui explique, dit-elle, qu’elle y est retournée, une fois que la mutuelle était cliente pour lui faire des offres. « Le PDG m’a demandé de récupérer à l’occasion les conventions, du fait que les responsables étaient indisponibles », dit-elle. Pour elle, les cartes magnétiques ne sont pas des mesures d’accompagnement. Pour les avoir, dit-elle, il faut impérativement avoir un compte alimenté, que ce soit en dinars (constituant 80% des cartes) ou en devises représentant 20% des cartes. A ce titre, elle affirme que les Mastercard et les American Express sont de plusieurs types et en aucun cas elles ne peuvent être délivrées sans le compte. Il y a de la plus petite, à 200 euros de crédit, jusqu’à 3000 euros, en passant par 500 et 1000 euros. La carte bleue par exemple est à 3000 euros minimum, dont la moitié est bloquée par la banque. Elle affirme que lors du blocage effectué par la CSC à Beyrouth et la Bahreïn Express à Manama, en mars 2003, seul Mastercard continuait à transmettre les dernières dépenses qui n’ont pas été payées par Khalifa.
      Il est difficile de ne pas croire que la fille du PDG d'air algérie, n'ai pas en sa possession le nom de chaque porteur. Puisque c'est la banque qui fait la demande de délivrance et sur la base d'un compte ouvert dans la banque...

      Combien sont-ils et combien ont-ils puisé dans les caisses ? on voit bien que le CSC transmet les ordres de payement surtout les derniers qui ont été effectués à Beyrouth et à Bahrein..
      On comprend bien que parmis les détenteurs, il y a des gens honnêtes mais des voleurs et des brigands également.....

      Commentaire


      • #4
        KHALIFA saison 3

        On y est, les lampistes vont casquer pour le pognon que les entreprises publiques ont deposées chez eux.Jusque la rien à dire un bon point pour la justice.Que dire alors des patrons de ces boites d'etats responsables des deniers publiques,de sidhoum Said,cnas,cnac,opgi et tous les autres.
        D'aprés le preambule du requisitoire du ministere public,c'est pour bientot.
        Esperons qu'il tiendra parole.
        Quand aux vrais Khalifas(les magouilleurs de l'ombre) aucun espoir,ils s'en tireront cette fois,comme toujours d'ailleurs.

        Commentaire

        Chargement...
        X