Les avocats de l'islamologue suisse ont saisi la justice, mardi, pour que leur client puisse recouvrer la liberté.
L'islamologue suisse a fait une nouvelle demande de remise en liberté, assortie d'un placement sous contrôle judiciaire, moyennant une caution de 150'000 euros (quelque 179'800 francs). Selon une information de RTL, ses avocats ont déposé un dossier de 19 pages, qui remet en cause le témoignage des deux premières plaignantes. La troisième victime dans cette affaire, qui a déposé plainte en mars, n'a pas encore été interrogée.
Cette demande s'appuie sur les résultats de nouvelles investigations faites à la demande de Tariq Ramadan. Sa défense évoque notamment les incohérences de la déposition de celle que l'on connaît sous le nom de Christelle. Notamment une dispute dans la chambre d'hôtel voisine de la chambre où s'est déroulée l'agression. Au moment des faits, les pièces voisines n'étaient pas occupées, selon l'enquête.
En outre, la jeune femme affirme avoir fui après l'agression, prenant un bus avec une robe déchirée, le visage tuméfié et sa béquille. Interrogés, les conducteurs de bus ne se souviennent pas d'une telle scène, survenue en 2009.
Tariq Ramadan avait déjà demandé sa libération une première fois. Elle avait été rejetée en raison des risques de fuite, de récidive et de menaces sur les plaignantes. Accusé de viols par trois femmes, l'islamologue a été placé en détention à fin janvier.
20 minutes
L'islamologue suisse a fait une nouvelle demande de remise en liberté, assortie d'un placement sous contrôle judiciaire, moyennant une caution de 150'000 euros (quelque 179'800 francs). Selon une information de RTL, ses avocats ont déposé un dossier de 19 pages, qui remet en cause le témoignage des deux premières plaignantes. La troisième victime dans cette affaire, qui a déposé plainte en mars, n'a pas encore été interrogée.
Cette demande s'appuie sur les résultats de nouvelles investigations faites à la demande de Tariq Ramadan. Sa défense évoque notamment les incohérences de la déposition de celle que l'on connaît sous le nom de Christelle. Notamment une dispute dans la chambre d'hôtel voisine de la chambre où s'est déroulée l'agression. Au moment des faits, les pièces voisines n'étaient pas occupées, selon l'enquête.
En outre, la jeune femme affirme avoir fui après l'agression, prenant un bus avec une robe déchirée, le visage tuméfié et sa béquille. Interrogés, les conducteurs de bus ne se souviennent pas d'une telle scène, survenue en 2009.
Tariq Ramadan avait déjà demandé sa libération une première fois. Elle avait été rejetée en raison des risques de fuite, de récidive et de menaces sur les plaignantes. Accusé de viols par trois femmes, l'islamologue a été placé en détention à fin janvier.
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