Liberté de la presse: l'Algérie 136e dans le classement de RSF
RSF considère que le travail des journalistes en Algérie se fait dans un climat peu favorable à la liberté de la presse.
L’organisation Reporters sans frontières a publié aujourd’hui mercredi 25 avril son rapport annuel sur l’état de la liberté de la presse.
L’ONG considère que le travail des journalistes en Algérie se fait dans un climat peu favorable à la liberté de la presse.
Dans le classement mondial de la liberté de la presse 2018, l’Algérie perd deux places par rapport à 2017. Elle passe de la 134e position à la 136e sur les 180 pays retenus pour ce classement.
Comparée aux pays voisins, l’Algérie vient juste après le Maroc qui occupe la 135e place et perd également deux places. Au Maghreb c’est la Tunisie qui occupe la meilleure position et conserve sa 97e place comme l’an dernier.
Cette dégradation de la situation des médias en Algérie est due selon le rapport à “l’étranglement financier des médias par les autorités”. Ces pressions que subissent les médias en Algérie empêchent, selon le même rapport, les médias de «remplir leurs missions».
Le rapport cite le cas du blogueur Merzoug Touati, arrêté après la publication d’un entretien avec un diplomate israélien. Il fait également référence à l’affaire en justice du journaliste Saïd Chitour qui a été arrêté en juin par la police sur des soupçons d’espionnage.
D’autres évènements que RSF ne cite pas ont pourtant également contribué à ternir l’image de la presse en Algérie: la directrice de publication du journal El Fadjr, Hadda Hazem, a fait une grève de la faim après s’être vu retirer la publicité publique pour une intervention critique à l’encontre des autorités.
Encore très récemment, le propriétaire de l’hôtel El Hidhab, Abdelhamid Madani, a été incarcéré le 22 avril 2018 après la publication d’une vidéo appelant les forces de sécurité à respecter les médecins grévistes et à les protéger du pouvoir au lieu de les tabasser.
Globalement le classement mondial de la liberté de la presse fait état d’un climat marqué par de plus en plus de haine envers les médias. Il relève que des chefs d’État voient la presse comme «un adversaire pour lequel ils affichent ouvertement leur aversion».
Source : huffpostmaghreb.com
RSF considère que le travail des journalistes en Algérie se fait dans un climat peu favorable à la liberté de la presse.
L’organisation Reporters sans frontières a publié aujourd’hui mercredi 25 avril son rapport annuel sur l’état de la liberté de la presse.
L’ONG considère que le travail des journalistes en Algérie se fait dans un climat peu favorable à la liberté de la presse.
Dans le classement mondial de la liberté de la presse 2018, l’Algérie perd deux places par rapport à 2017. Elle passe de la 134e position à la 136e sur les 180 pays retenus pour ce classement.
Comparée aux pays voisins, l’Algérie vient juste après le Maroc qui occupe la 135e place et perd également deux places. Au Maghreb c’est la Tunisie qui occupe la meilleure position et conserve sa 97e place comme l’an dernier.
Cette dégradation de la situation des médias en Algérie est due selon le rapport à “l’étranglement financier des médias par les autorités”. Ces pressions que subissent les médias en Algérie empêchent, selon le même rapport, les médias de «remplir leurs missions».
Le rapport cite le cas du blogueur Merzoug Touati, arrêté après la publication d’un entretien avec un diplomate israélien. Il fait également référence à l’affaire en justice du journaliste Saïd Chitour qui a été arrêté en juin par la police sur des soupçons d’espionnage.
D’autres évènements que RSF ne cite pas ont pourtant également contribué à ternir l’image de la presse en Algérie: la directrice de publication du journal El Fadjr, Hadda Hazem, a fait une grève de la faim après s’être vu retirer la publicité publique pour une intervention critique à l’encontre des autorités.
Encore très récemment, le propriétaire de l’hôtel El Hidhab, Abdelhamid Madani, a été incarcéré le 22 avril 2018 après la publication d’une vidéo appelant les forces de sécurité à respecter les médecins grévistes et à les protéger du pouvoir au lieu de les tabasser.
Globalement le classement mondial de la liberté de la presse fait état d’un climat marqué par de plus en plus de haine envers les médias. Il relève que des chefs d’État voient la presse comme «un adversaire pour lequel ils affichent ouvertement leur aversion».
Source : huffpostmaghreb.com
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