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Poètes des déserts, recueil de poésie

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  • Poètes des déserts, recueil de poésie

    Le plus long des poèmes qui s’offre à la lecture de tous et que l’on peut lire sans effort dès qu’on parvient au voisinage de ses territoires est un poème de sable qui appelle au dépouillement et à la recherche de la solitude, il porte un nom: désert


    Entre le 17 décembre 2003 et le 2 janvier 2004, se sont tenues les premières rencontres des poètes des déserts à Adrar et Timimoun, villes du sud-ouest saharien d’Algérie.

    Ces rencontres avaient eu lieu à l’occasion du 1er anniversaire de la Fondation Déserts du monde, dont l’objectif vise la connaissance et les échanges des cultures des peuples des déserts, avec la perspective de jeter les fondements d’un réseau des poètes de ces vastes rives du monde. 36 poétesses et poètes de 11 nationalités, de 5 langues, ont contribué à cette manifestation.

    On cite Abderrahmane Djalfaoui, Mohaled Abouda, Ethel Adnan, José Maria Alvarez, Makhluf Amer, Aïcha Arnaout, Mohamed Bennis, Rachid Boudjerda, Zine Eddine Boumerzoug, Yves Broussard, Franco Buffoni, Maram El Masri, Moncef Ghachem, Leila Hamoutène, Miloud Khaïzer, Zineb Laoudej, Ahmed Laroussi, Frank Laurent, Richard Martin/ Leo Ferré, Bernard Mazo, Luis Mizon, Andréa Moorhead, Yves Namur, Béna Djangrang Nimrod, Hadjira Oubachir, Carlos Pardo, Jaume Pont, Lionel Ray, Pascal Riou, Bruno Rombi, Pierre-Alain Tâche, Rachid Sid-Ahmed, Mohamed Nadir Sebaâ, André Ughetto, et Younil.

    C’est dans ce contexte qu’a été édité ce passionnant recueil, en 2006, consacré «Année internationale des déserts et de la désertification, en Algérie». Dans son prologue, M.Chérif Rahmani, président de la Fondation Déserts du monde, mais aussi ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, écrit: «Le plus long des poèmes qui s’offre à la lecture de tous et que l’on peut lire sans effort dès qu’on parvient au voisinage de ses territoires est un poème de sable qui appelle au dépouillement et à la recherche de la solitude, il porte un nom: désert».

    Le recueil s’ouvre aussi par des prolégomènes d’Imrû’L Quaïs à Saint Exupéry. S’en suit en guise d’introduction, une interview avec Abderrahmane Djelfaoui, (poète, cinéaste) qui fut animateur de la rencontre internationale des poètes du désert. Ce dernier explique le déroulement, contexte et motivations ayant précédé ce chantier de travail autour de la poésie en faisant rencontrer des poètes divers du pourtour de la Méditerranée, afin de «venir boire de cette sagesse lumineuse, qui est dans l’air et qu’il faut savoir écouter, savoir faire sienne, puis transmettre, offrir..».

    Des styles, des couleurs, des souffles, des expériences, des inspirations et des harmonies, des strophes, puis des poèmes en prose...Tout pour dire la «musique des mots», le vent et son étincelle, talonnée par le mystère de la Targuie, jaillie dans un mirage de nouba, où vient s’abreuver notre sensibilité laquelle est rompue à la douce mélodie de cette belle poésie.

    «L’âme des poètes, dialogue entre soi et soi-même, produit des mots qui, alignés avec art, portent le nom de poèmes. C’est bien dans le désert qu’elle est la plus bavarde, mais aussi la plus loquace: les poèmes constituant le présent recueil en témoignent de façon très certaine.». Quand le vent se lève là-bas, naît un poème ici, sculpte des mots, et cisèle des pans de paysages, d’émotion...

    Par l'expression
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