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Décolonisation du Sahara Occidental: une affaire de l'Union africaine?

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  • Décolonisation du Sahara Occidental: une affaire de l'Union africaine?

    Etonnant que l'Union africaine n'hérite pas de l'affaire de la décolonisation du Sahara Occidental alors qu'elle est, indéniablement, placée à la première loge à cette fin et d'autant plus que les deux concernés ( Maroc et RASD) sont membres de ladite organisation panafricaine.

    S'agit-il d'un autre constat démontrant la soumission du continent africain à l'Occident?
    Dernière modification par rago, 30 avril 2018, 20h39.

  • #2
    S'agit-il d'un autre constat démontrant la soumission du continent africain à l'Occident?
    Les prémisses d'un vent qui tourne sont perceptible. les peuples africains commencent a s'insurger contre leur dirigeants valets et serviteurs de la loge maçonnique du Grand Orient de France.

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    • #3
      Code PHP:
      Etonnant que l'Union africaine n'hérite pas de l'affaire de la décolonisation du Sahara Occidental alors qu'elle estindéniablementplace à la première loge à cette fin et d'autant plus que les deux concernés ( Maroc et RASD) sont membres de ladite organisation panafricaine. S'agit-il d'un autre constat démontrant la soumission du continent africain à l'Occident
      @

      A SSI rago, tu sais dans quelles conditions la rasd a été admise au sein de l'O.U.A. ???????

      TU NE SAIS PAS QUE LE MAROC VA REMETTRE EN CAUSE DEVANT L'O.N.U. LA READMISSION DE LA RASD AU SEIN DE L'U.A. ?????????

      Commentaire


      • #4
        @AGHBAL: " A SSI rago, tu sais dans quelles conditions la rasd a été admise au sein de l'O.U.A. ???????

        TU NE SAIS PAS QUE LE MAROC VA REMETlu TRE EN CAUSE DEVANT L'O.N.U. LA READMISSION DE LA RASD AU SEIN DE L'U.A. ????????? "

        L'Admission de la RASD à l'ex-Organisation de l'Union africaine (OUA) s'était faite de manière parfaitement démocratique puisque une majorité des membres de l'OUA avaient voté pour son adhésion.

        Quant au fait que " le Maroc va remettre en cause devant l'ONU la réadmission de de la RASD au sein de l'UA" , vous faites confusion avec l'adhésion du Maroc à l'UA en début 2017.

        La RASD est membre fondateur de l'UA (contrairement au Maroc qui avait été exclu- en 1986- de l'ex-OUA pour retard de paiements de ses contributions ) et donc, en quoi l'ONU est concernée par l'Union africaine ni du reste par se mêler des affaires de l'Union européenne (UE)?

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        • #5
          Maintenant l'UA est soumise à l'Occident ça sens le roussi pour vous.

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          • #6
            @Awtil: " Maintenant l'UA est soumise à l'Occident ça sens le roussi pour vous. "

            Pourquoi l'UA serait-elle soumise à l'Occident? Complexe de colonisé?

            Commentaire


            • #7
              rago
              C'est le constat que tu as fait.

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              • #8
                @Awtil: " C'est le constat que tu as fait. "

                Il ne s'agit pas d'un constat (je suis trop humble afin d'étayer une telle apodictique), mais je ne fais qu'exposer une interrogation).

                Pourquoi, le Maroc désavoue à l'Union africaine de prendre en charge la décolonisation du Sahara Occidental alors qu'il en est membre et posséderait 36 voix à son avantage?

                Commentaire


                • #9
                  Lisa De la cote d' Ivoire.

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                  • #10
                    Code PHP:
                    s'était faite de manière parfaitement démocratique puisque une majorité des membres de l'OUA avaient voté pour son adhésion
                    @

                    ADMISE EN TANT QUE PAYS SOUVERAIN, INDEPENDANT ET ......, ET ..... AU SENS PROPRE DU MOT OU EN TANT QUE "rasd" COMME TOUS LES AUTRES PAYS AFRICAINS RECONNUS PAR L'O.N.U. ET LES INSTANCES INTERNATIONALES ???? !!!!!

                    Y' a t-il un autre pays qui a été admis dans des conditions pareilles ?????

                    ET SURTOUT LORSQUE TU T'AMUSES DE DIRE COMME PAYS FONDATEUR ?????

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                    • #11
                      @AGHBAL: " ET SURTOUT LORSQUE TU T'AMUSES DE DIRE COMME PAYS FONDATEUR ?????"

                      Bien sûr que la RASD est un pays fondateur de l'Union africaine (UA). Ce qu'à quoi n'est le Maroc puisqu'il fut exclu en 1986 de l'ex- Organisation de l'Union africaine (OUA ) pour défaut de paiements de cotisations.

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                      • #12
                        Mme AMY NOEL TACHCO (États-Unis), dont le pays était porte-plume du projet de résolution, a estimé que la MINURSO aurait dû terminer son mandat il y a longtemps. Le fait est que le Conseil de sécurité a laissé le Sahara occidental devenir une opération de maintien de la paix qui ne correspond plus au contexte. « Nous devons appuyer l’Envoyé personnel du Secrétaire général et insister sur les négociations avec les parties », a-t-elle recommandé, soulignant que le Conseil renouvelle le mandat pour six mois au lieu d’un an.

                        Mme Tachco a souhaité que les pays voisins reconnaissent le rôle important qu’ils peuvent jouer pour appuyer le processus. Elle a demandé aux parties de trouver une solution réaliste et durable en reprenant les négociations sans conditions et de bonne foi, et de respecter leurs obligations en ce qui concerne le cessez-le-feu. Pour la représentante, le statu quo sur le terrain ne permettra pas de parvenir à une paix juste et durable après 27 ans. « Il faut absolument sortir du statu quo », a-t-elle insisté.

                        Mme MAHLET HAILU GUADEY (Éthiopie), qui s’est abstenue, a indiqué qu’elle aurait aimé voter pour le texte. Hélas, a-t-elle ajouté, les remarques que sa délégation a formulées en faveur d’un projet plus neutre, plus équilibré, n’ont pas été prises en compte. L’Éthiopie continuera toutefois d’appuyer la MINURSO pour apporter une solution politique au Sahara occidental et enjoint les parties de coopérer étroitement avec la Mission.

                        Mme Guadey a dit espérer que les nouvelles tensions n’empêchent pas un règlement. Elle a souligné que les deux parties devaient s’abstenir de toute mesure susceptible d’accroître ces tensions. Il est plus urgent que jamais que le Conseil de sécurité appuie le travail de l’Envoyé personnel, a-t-elle ajouté, estimant que tout progrès significatif dépend de la coopération des deux parties avec celui-ci. Le Conseil de sécurité doit s’abstenir de prononcer des déclarations qui sont de nature à compromettre la volonté des parties de participer au processus de paix, a encore ajouté la représentante, qui a conclu en appelant le Conseil à « ne pas donner l’impression qu’il prend parti ».

                        M. VLADIMIR K. SAFRONKOV (Fédération de Russie), qui s’est abstenu lors du vote, a déploré que les propositions présentées par son pays pendant les négociations n’aient pas été prises en compte, aboutissant à un texte qu’il a jugé « déséquilibré ». Voter pour ce projet aurait conduit à lâcher du lest sur la position du principe d’un règlement acceptable par tous, a-t-il dit, ajoutant que la Russie, qui a des relations avec tous les pays de la région, était sur ce dossier un acteur impartial.

                        M. Safronkov a mis en garde contre l’effet négatif que le texte adopté pourrait avoir sur les efforts de l’Envoyé personnel. Il a indiqué que la surveillance des droits de l’homme n’entrait pas dans le domaine de la MINURSO. Le représentant s’est ensuite dit convaincu que le règlement de ce dossier devait satisfaire tant le Maroc que le Front Polisario. La MINURSO a un rôle uniquement stabilisateur sur le terrain, a-t-il conclu, en mettant en garde contre tout règlement de la situation qui serait fixé « en coulisses ».

                        M. FRANÇOIS DELATTRE (France) a rappelé qu’il y a 10 jours, le Représentant spécial et Chef de la MINURSO, M. Colin Stewart, avait encouragé le Conseil de sécurité à envoyer un message clair pour endiguer tout risque d’escalade. « L’adoption de cette résolution permet de répondre à cet appel », a-t-il estimé avant de réitérer son plein soutien à la MINURSO, qui « effectue un travail exceptionnel et indispensable » sur le terrain.

                        Le représentant a ensuite souhaité que le renouvellement du mandat de la Mission pour six mois seulement « reste une exception », afin de ne pas perturber la gestion et la planification de ses ressources. « Le cadre annuel garantit la stabilité des opérations de maintien de la paix », a-t-il ajouté. M. Delattre a également demandé que les membres du Conseil se rassemblent et fassent preuve d’une dynamique constructive, afin de pouvoir apporter un élan nouveau au processus politique. Le représentant a d’ailleurs réitéré le « plein soutien » de la France au processus politique mené sous les auspices du Secrétaire général et facilité par son Envoyé personnel. « Nous espérons que ce renouvellement permettra d’encourager la consolidation de cette dynamique », a ajouté le représentant en souhaitant voir avancer le processus, conformément aux paramètres fixés par le Conseil de sécurité.

                        M. CARL ORRENIUS SKAU (Suède) a souligné l’importance d’une solution politique au Sahara occidental. Le texte adopté permet de sortir de l’impasse politique, a-t-il estimé, avant de souhaiter que les jeunes soient associés au règlement de la situation. Il faut réévaluer la situation dans six mois, a poursuivi le représentant, qui a estimé que « la routine n’est plus acceptable ». Jugeant que le texte adopté manquait d’équilibre, M. Orrenius Skau a déclaré que le Conseil devrait rechercher l’unité. Le Conseil est plus fort quand il parle d’une seule voix, a-t-il ajouté, estimant que les préoccupations « assez mineures » exprimées par certaines délégations auraient pu être prises en compte afin de parvenir à un consensus.

                        M. Orrenius Skau a demandé une solution durable, acceptable par tous, qui permettrait de réaliser le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. « Malgré ses défauts, cette résolution est un pas dans la bonne direction », a-t-il toutefois estimé avant de conclure en déclarant que le Conseil avait envoyé aujourd’hui « le signal clair que sa patience ne peut pas durer éternellement ».

                        M. SHEN BO (Chine), dont le pays s’est abstenu, a dit appuyer la prorogation de la MINURSO. Mais la situation au Sahara occidental est complexe, a-t-il reconnu, estimant que la priorité était de maintenir la stabilité régionale et de créer des conditions propices à la reprise des négociations.

                        « Le Conseil de sécurité doit rester uni et parler d’une seule voix », a ensuite souligné le représentant. Pour la Chine, le Conseil aurait dû consacrer davantage de temps à rechercher le consensus, plutôt que de sombrer dans la « précipitation », laquelle ne peut avoir qu’une « incidence négative » sur les travaux du Conseil. M. Shen a ainsi regretté le fait que le projet n’ait pas pleinement fait droit aux préoccupations de chacun. Enfin, il a encouragé les parties à fonder leurs efforts sur les résolutions du Conseil de sécurité.

                        M. STEPHEN HICKEY (Royaume-Uni) a considéré que la résolution, en faveur de laquelle son pays a voté, envoyait un message clair d’appui à la désescalade et aux activités de la MINURSO. Pour progresser vers une solution mutuellement acceptable, le représentant a encouragé les parties à mener maintenant un processus politique dans un esprit de compromis. La fenêtre de six mois est une indication de l’importance que la communauté internationale accorde à cette question, a-t-il plaidé avant d’apporter son soutien aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, ainsi qu’aux activités de la MINURSO et de son nouveau Chef.

                        M. BADER ABDULLAH N. M. ALMUNAYEKH (Koweït) a souligné le rôle essentiel joué par la MINURSO. Il a réitéré son appui à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour qu’il relance les négociations, sous les auspices de l’ONU, pour aboutir à une solution acceptable par tous, consacrant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

                        Mme AMPARO MELE COLIFA (Guinée équatoriale) a estimé que la résolution adoptée était un bon point de départ pour sortir de l’impasse actuelle. La représentante a salué les efforts et sacrifices des parties au conflit et souhaité une solution définitive rapide sur ce dossier, qui permettrait d’instaurer une paix durable, ce conflit ayant duré trop longtemps.

                        M. KANAT TUMYSH (Kazakhstan) a salué les efforts entrepris par l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour trouver un compromis dans la région et au-delà. Il a dit avoir voté pour la prorogation du mandat en espérant la reprise des négociations. Pour lancer un message fort aux parties concernées, il est important que le Conseil de sécurité préserve son unité et que les parties s’abstiennent de toute escalade, a-t-il ajouté.

                        M. PEDRO LUIS INCHAUSTE JORDÁN (Bolivie) a expliqué qu’il avait voté en faveur du texte « car il faut relancer le processus politique ». Il a apporté son plein appui à la proposition du Secrétaire général qui vise à reprendre les négociations avec une nouvelle dynamique et un nouvel esprit, en vue d’arriver à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Il s’est toutefois dit préoccupé de constater que les suggestions de certaines délégations n’avaient pas été prises en compte, ce qui aurait permis d’avoir un texte plus équilibré approuvé par tous. Ainsi, par exemple, la durée du mandat n’a-t-elle pas été débattue. « La délégation porte-plume a été assez arbitraire », a-t-il asséné.

                        M. THÉODORE DAH (Côte d’Ivoire) s’est réjoui de l’adoption de la résolution, un texte qui détermine clairement le cadre et les objectifs du mandat assigné par le Conseil de sécurité au Secrétaire général. Cela doit lui permettre d’avancer concrètement par la voie de la négociation pour sortir de l’impasse politique du différend sur le Sahara occidental, a estimé le représentant, pour qui le déblocage « passe nécessairement par un engagement renouvelé et déterminé des parties prenantes à s’approprier le processus politique en vue d’une cinquième série de négociations menées sous les auspices du Secrétaire général ». M. Dah a salué « les efforts sérieux et crédibles du Maroc à œuvrer au règlement définitif du différend, à travers son initiative d’autonomie », ainsi que l’engagement du Secrétaire général et de son Envoyé personnel pour la promotion d’un cadre de dialogue. Il a également dit apprécier que le Conseil de sécurité invite les États voisins à s’impliquer dans le processus politique et à contribuer ainsi à la sortie de la crise.

                        Pour M. KAREL JAN GUSTAAF VAN OOSTEROM (Pays-Bas), le fait que la résolution n’ait pas reçu le soutien unanime du Conseil ne doit pas occulter ce qui est véritablement important: « la relance du processus politique ». Notre ambition commune doit être d’aboutir à une solution politique mutuellement acceptable, a-t-il ajouté, avant d’exhorter les parties à poursuivre leur engagement de bonne foi avec l’Envoyé personnel. En conclusion, il a souligné la nécessité d’une reprise des négociations sans conditions préalables.

                        M. MARIUSZ LEWICKI (Pologne) a encouragé les parties à coopérer avec l’Envoyé personnel en vue d’une solution politique mutuellement acceptable, dans le respect des principes de la Charte des Nations Unies. Il a en outre apporté l’appui de son pays aux efforts de l’Envoyé personnel.

                        M. PAUL DUCLOS (Pérou) a jugé nécessaire le renouvellement du mandat de la MINURSO pour appuyer le processus politique, qui doit conduire à une solution à la question du statut du Sahara occidental et résoudre les besoins humanitaires de la population sahraouie. Il a vu comme un impératif urgent la reprise du processus politique sous les auspices des Nations Unies, en particulier de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi. L’objectif poursuivi est de faciliter une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable par les parties, sur la base du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, qui conduise à la libre détermination du peuple du Sahara occidental, a déclaré le représentant. Enfin, M. Duclos a exprimé ses préoccupations face aux difficultés que rencontrent les réfugiés sahraouis et à leur dépendance à l’aide humanitaire extérieure. Il a souhaité que les progrès dans les négociations permettent d’améliorer la situation des droits de l’homme et la qualité de vie de la population.

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                        • #13
                          Azerty ?!
                          C'est sûre ??
                          C'est pas Qwerty plutôt.

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                          • #14
                            Déclarations

                            Mme AMY NOEL TACHCO (États-Unis), dont le pays était porte-plume du projet de résolution, a estimé que la MINURSO aurait dû terminer son mandat il y a longtemps. Le fait est que le Conseil de sécurité a laissé le Sahara occidental devenir une opération de maintien de la paix qui ne correspond plus au contexte. « Nous devons appuyer l’Envoyé personnel du Secrétaire général et insister sur les négociations avec les parties », a-t-elle recommandé, soulignant que le Conseil renouvelle le mandat pour six mois au lieu d’un an.
                            Mme Tachco a souhaité que les pays voisins reconnaissent le rôle important qu’ils peuvent jouer pour appuyer le processus. Elle a demandé aux parties de trouver une solution réaliste et durable en reprenant les négociations sans conditions et de bonne foi, et de respecter leurs obligations en ce qui concerne le cessez-le-feu. Pour la représentante, le statu quo sur le terrain ne permettra pas de parvenir à une paix juste et durable après 27 ans. « Il faut absolument sortir du statu quo », a-t-elle insisté.

                            Mme MAHLET HAILU GUADEY (Éthiopie), qui s’est abstenue, a indiqué qu’elle aurait aimé voter pour le texte. Hélas, a-t-elle ajouté, les remarques que sa délégation a formulées en faveur d’un projet plus neutre, plus équilibré, n’ont pas été prises en compte. L’Éthiopie continuera toutefois d’appuyer la MINURSO pour apporter une solution politique au Sahara occidental et enjoint les parties de coopérer étroitement avec la Mission.
                            Mme Guadey a dit espérer que les nouvelles tensions n’empêchent pas un règlement. Elle a souligné que les deux parties devaient s’abstenir de toute mesure susceptible d’accroître ces tensions. Il est plus urgent que jamais que le Conseil de sécurité appuie le travail de l’Envoyé personnel, a-t-elle ajouté, estimant que tout progrès significatif dépend de la coopération des deux parties avec celui-ci. Le Conseil de sécurité doit s’abstenir de prononcer des déclarations qui sont de nature à compromettre la volonté des parties de participer au processus de paix, a encore ajouté la représentante, qui a conclu en appelant le Conseil à « ne pas donner l’impression qu’il prend parti ».

                            M. VLADIMIR K. SAFRONKOV (Fédération de Russie), qui s’est abstenu lors du vote, a déploré que les propositions présentées par son pays pendant les négociations n’aient pas été prises en compte, aboutissant à un texte qu’il a jugé « déséquilibré ». Voter pour ce projet aurait conduit à lâcher du lest sur la position du principe d’un règlement acceptable par tous, a-t-il dit, ajoutant que la Russie, qui a des relations avec tous les pays de la région, était sur ce dossier un acteur impartial.
                            M. Safronkov a mis en garde contre l’effet négatif que le texte adopté pourrait avoir sur les efforts de l’Envoyé personnel.
                            Il a indiqué que la surveillance des droits de l’homme n’entrait pas dans le domaine de la MINURSO. Le représentant s’est ensuite dit convaincu que le règlement de ce dossier devait satisfaire tant le Maroc que le Front Polisario.
                            La MINURSO a un rôle uniquement stabilisateur sur le terrain
                            , a-t-il conclu, en mettant en garde contre tout règlement de la situation qui serait fixé « en coulisses ».

                            M. FRANÇOIS DELATTRE (France) a rappelé qu’il y a 10 jours, le Représentant spécial et Chef de la MINURSO, M. Colin Stewart, avait encouragé le Conseil de sécurité à envoyer un message clair pour endiguer tout risque d’escalade. « L’adoption de cette résolution permet de répondre à cet appel », a-t-il estimé avant de réitérer son plein soutien à la MINURSO, qui « effectue un travail exceptionnel et indispensable » sur le terrain.
                            Le représentant a ensuite souhaité que le renouvellement du mandat de la Mission pour six mois seulement « reste une exception », afin de ne pas perturber la gestion et la planification de ses ressources. « Le cadre annuel garantit la stabilité des opérations de maintien de la paix », a-t-il ajouté. M. Delattre a également demandé que les membres du Conseil se rassemblent et fassent preuve d’une dynamique constructive, afin de pouvoir apporter un élan nouveau au processus politique.
                            Le représentant a d’ailleurs réitéré le « plein soutien » de la France au processus politique mené sous les auspices du Secrétaire général et facilité par son Envoyé personnel. « Nous espérons que ce renouvellement permettra d’encourager la consolidation de cette dynamique », a ajouté le représentant en souhaitant voir avancer le processus, conformément aux paramètres fixés par le Conseil de sécurité.

                            M. CARL ORRENIUS SKAU (Suède) a souligné l’importance d’une solution politique au Sahara occidental.
                            Le texte adopté permet de sortir de l’impasse politique, a-t-il estimé, avant de souhaiter que les jeunes soient associés au règlement de la situation. Il faut réévaluer la situation dans six mois, a poursuivi le représentant, qui a estimé que « la routine n’est plus acceptable ». Jugeant que le texte adopté manquait d’équilibre, M. Orrenius Skau a déclaré que le Conseil devrait rechercher l’unité.
                            Le Conseil est plus fort quand il parle d’une seule voix, a-t-il ajouté, estimant que les préoccupations « assez mineures » exprimées par certaines délégations auraient pu être prises en compte afin de parvenir à un consensus.
                            M. Orrenius Skau a demandé une solution durable, acceptable par tous, qui permettrait de réaliser le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. « Malgré ses défauts, cette résolution est un pas dans la bonne direction », a-t-il toutefois estimé avant de conclure en déclarant que le Conseil avait envoyé aujourd’hui « le signal clair que sa patience ne peut pas durer éternellement ».

                            Commentaire


                            • #15
                              @AGHBAL

                              L Union Africaine interviendra le moment opportun ...pour soutenir efficacement l ONU et le CS ...

                              six mois , ce n est pas pour rien
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                              Commentaire

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