Rien ne va plus entre le Maroc et l'Iran. Le royaume vient en effet de rompre toutes ses relations avec la République islamique. C'est le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, qui a annoncé hier cette rupture diplomatique, due selon lui au soutien militaire qu'accorde le mouvement du Hezbollah au Polisario.
Les choses semblent être allées très vite, mais préparées de longues date. A peine de retour de Téhéran où il a rencontré son homologue iranien, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita annonce le départ de l'ambassadeur marocain en poste en Iran.
Dans le même temps, le chef de la diplomatie déclare à la presse qu'il renvoie le chargé d'affaires de la République islamique basée à Rabat. Dans le texte figure la cause de la décision : « une implication confirmée de l'Iran à travers le Hezbollah dans une alliance avec le Polisario et ce contre la sécurité nationale et les intérêts supérieurs du Royaume Maroc. » Le Maroc assure disposer de preuves irréfutables, des noms identifiés et des faits précis qui corroborent cette connivence entre le mouvement indépendantiste sahraouie et la milice chiite libanaise, un soutien militaire et armé, croit-on savoir.
Toujours selon Nasser Bourita, une première livraison d'armes a été faite par le Hezbollah au Polisario via un membre de l'ambassade iranienne à Alger. Depuis 2016 , le Maroc aurait même interpellé des personnes impliquées.
Il faut dire que les relations diplomatiques entre le Maroc et l'Iran n'ont jamais été vraiment au beau fixe. Les canaux entre la République islamique et le royaume chérifien avaient été interrompus en mars 2009 de manière unilatérale par le Maroc. Officiellement à cause de propos malencontreux d'un responsable iranien au sujet de l'Etat de Bahreïn ; mais plus généralement, Rabat reproche à Téhéran son prosélytisme religieux exercé à l'intérieur du pays. Les relations maroco-iraniennes n'avaient officiellement repris qu'en 2016.
Les choses semblent être allées très vite, mais préparées de longues date. A peine de retour de Téhéran où il a rencontré son homologue iranien, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita annonce le départ de l'ambassadeur marocain en poste en Iran.
Dans le même temps, le chef de la diplomatie déclare à la presse qu'il renvoie le chargé d'affaires de la République islamique basée à Rabat. Dans le texte figure la cause de la décision : « une implication confirmée de l'Iran à travers le Hezbollah dans une alliance avec le Polisario et ce contre la sécurité nationale et les intérêts supérieurs du Royaume Maroc. » Le Maroc assure disposer de preuves irréfutables, des noms identifiés et des faits précis qui corroborent cette connivence entre le mouvement indépendantiste sahraouie et la milice chiite libanaise, un soutien militaire et armé, croit-on savoir.
Toujours selon Nasser Bourita, une première livraison d'armes a été faite par le Hezbollah au Polisario via un membre de l'ambassade iranienne à Alger. Depuis 2016 , le Maroc aurait même interpellé des personnes impliquées.
Il faut dire que les relations diplomatiques entre le Maroc et l'Iran n'ont jamais été vraiment au beau fixe. Les canaux entre la République islamique et le royaume chérifien avaient été interrompus en mars 2009 de manière unilatérale par le Maroc. Officiellement à cause de propos malencontreux d'un responsable iranien au sujet de l'Etat de Bahreïn ; mais plus généralement, Rabat reproche à Téhéran son prosélytisme religieux exercé à l'intérieur du pays. Les relations maroco-iraniennes n'avaient officiellement repris qu'en 2016.
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