Des éléments plus précis seront, et certains l’ont déjà été, partagés par les services marocains avec leurs partenaires de pays étrangers, a expliqué le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, à propos de la collusion trilatérale Iran-Hezbollah-Polisario dénoncée par Rabat, relevant que le Maroc dispose « des preuves, des données et des dates qui montrent l’implication d’au moins un membre de l’ambassade d’Iran à Alger dans l’organisation de toutes ces opérations pendant au moins deux ans ».
« L’implication d’un membre de l’ambassade disposant d’un passeport diplomatique iranien qui travaille à l’ambassade d’Iran à Alger, a été l’élément clé pour faciliter les contacts et les rencontres et fournir toutes les facilités logistiques pour que les hauts responsables y compris militaires du Hezbollah puissent partir à Tindouf et rencontrer les responsables du Polisario », a-t-il indiqué.
« Une telle décision stratégique d’aider militairement le Polisario et de former des gens du Polisario ne peut être prise sans la coordination, voire même le consentement de la République islamique d’Iran », a-t-il fait noter, précisant qu’il ne s’agit pas juste d’une rencontre ou d’une déclaration, mais de « deux ans de coopération, de deux ans de visites à travers l’ambassade d’Iran à Alger ».
« Nous pensons que la République islamique d’Iran ne peut être étrangère à toutes cette préparation », a souligné le ministre. Bourita a affirmé que le Maroc ne peut accepter « qu’un pays forme des commandos et des gens à la guérilla urbaine, livre des armes, entraîne militairement et encadre les militaires du Polisario », précisant que la décision de rupture « n’est pas contre les chiites, ni contre les peuples libanais et iranien, c’est une décision, une réaction contre des actions inacceptables menées par le Hezbollah avec la bénédiction, sinon plus, de l’Iran ».
« Le Maroc n’a pas l’habitude de prendre ce genre de décision facilement et c’est pour cela que nous avons pris beaucoup de temps pour recouper les informations, pour vérifier chaque donnée, chaque date, chaque rencontre, et lorsqu’on a eu suffisamment d’éléments, d’indications et de preuves que des choses se préparent pour menacer la sécurité nationale du Maroc et la sécurité des citoyens marocains, le Maroc a pris cette décision », a-t-il insisté.
« Avant tout, nous avons voulu confronter l’Iran à ça, c’est ce que j’ai fait ce matin. Nous n’avons pas reçu de réponse qui remet en cause les éléments en notre possession et c’est pour cela que le Maroc a pris cette décision » de rupture des relations diplomatiques avec Téhéran.
Le Desk
« L’implication d’un membre de l’ambassade disposant d’un passeport diplomatique iranien qui travaille à l’ambassade d’Iran à Alger, a été l’élément clé pour faciliter les contacts et les rencontres et fournir toutes les facilités logistiques pour que les hauts responsables y compris militaires du Hezbollah puissent partir à Tindouf et rencontrer les responsables du Polisario », a-t-il indiqué.
« Une telle décision stratégique d’aider militairement le Polisario et de former des gens du Polisario ne peut être prise sans la coordination, voire même le consentement de la République islamique d’Iran », a-t-il fait noter, précisant qu’il ne s’agit pas juste d’une rencontre ou d’une déclaration, mais de « deux ans de coopération, de deux ans de visites à travers l’ambassade d’Iran à Alger ».
« Nous pensons que la République islamique d’Iran ne peut être étrangère à toutes cette préparation », a souligné le ministre. Bourita a affirmé que le Maroc ne peut accepter « qu’un pays forme des commandos et des gens à la guérilla urbaine, livre des armes, entraîne militairement et encadre les militaires du Polisario », précisant que la décision de rupture « n’est pas contre les chiites, ni contre les peuples libanais et iranien, c’est une décision, une réaction contre des actions inacceptables menées par le Hezbollah avec la bénédiction, sinon plus, de l’Iran ».
« Le Maroc n’a pas l’habitude de prendre ce genre de décision facilement et c’est pour cela que nous avons pris beaucoup de temps pour recouper les informations, pour vérifier chaque donnée, chaque date, chaque rencontre, et lorsqu’on a eu suffisamment d’éléments, d’indications et de preuves que des choses se préparent pour menacer la sécurité nationale du Maroc et la sécurité des citoyens marocains, le Maroc a pris cette décision », a-t-il insisté.
« Avant tout, nous avons voulu confronter l’Iran à ça, c’est ce que j’ai fait ce matin. Nous n’avons pas reçu de réponse qui remet en cause les éléments en notre possession et c’est pour cela que le Maroc a pris cette décision » de rupture des relations diplomatiques avec Téhéran.
Le Desk
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