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Mustapha Benfodil, Archéologie du chaos amoureux

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  • Mustapha Benfodil, Archéologie du chaos amoureux

    Heureuse nouvelle que de pouvoir retrouver Mustapha Benfodil après Les Bavardages du Seul et cette fois ci avec Archéologie du chaos amoureux aux éditions Barzakh.

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    En dépit du travail du journaliste, qui absorbe énormément les hommes de la presse, Mustapha Benfodil a le mérite de trouver le temps, la passion et la patience de rédiger ses romans.

    Il ne prenait pas la vie au sérieux et il croyait dur comme fer que la vie ne méritait pas d’être vécue.

    C’était il y a quelques années quand Mustapha Benfodil tentait en réussissant souvent de se distinguer en tant que journaliste. C’était en signant de longs papiers, vivants écrits avec un style saccadé où il s’impliquait en tant que journaliste. Des pas qui le mèneront à devenir romancier, en publiant son premier roman Zarta, inspiré de ses années de service militaire. Son deuxième roman Les Bavardages du seul, trop volumineux pour être du communs des lecteurs a, en revanche, eu des échos plutôt positifs et la presse l’a encaissé, jusqu’au jour où Mustapha Benfodil obtient le prix du meilleur roman. Son éclipse, les derniers mois de la presse, lui permet d’écrire un troisième roman qui sort cette semaine aux éditions Barzakh.

    Le livre de 300 pages est intitulé: Archéologie du chaos amoureux “Jeudi 13 juillet, 00h 01mn, je crois cette fois, je le tiens, le fils de p.... de roman, voilà bientôt deux heures que j’écris. J’ai dû coucher une vingtaine de feuillets d’affilée. Mais c’est encore dans les limites. Je ne veux pas quelque chose de léger. Ni, non plus, d’un roman inutilement bavard et pompeux. Cela s’inscrira dans une sorte de “pop” littérature. J’écris nerveusement, frénétiquement, comme un possédé. Je ne saurais dire quel a été l’élément déclencheur. Il y est sans doute pour beaucoup Nadim fait l’amour sauvagement dans la salle de bains à cette sorte de camélia et moi j’écris. Voilà deux heures que j’écris. J’écris. J’ai perdu trente feuillets. D’un trait comme un vomi. Je me demande où était toute cette vomissure. Ma frénésie littéraire n’a d’égal que mon appétit à fumer. Je fume comme une locomotive. Le cendrier est plein. Je ne capte plus rien mais, je dois continuer. Avance, bougnole, avance ! Cette fois-ci, ton métro d’Alger, tu le tiens. Je suis à pic de mon tripe. Et j’écris, j’écris...”. C’est donc à l’angoisse de l’écrivain devant la feuille blanche que Mustapha Benfodil écrit, une angoisse que la lecteur n’est pas sensé savoir mais que Benfodil décide de développer avec son style à lui.

    En dépit du travail du journaliste, qui absorbe énormément les hommes de la presse, Mustapha Benfodil a le mérite de trouver le temps, la passion et la patience de rédiger ses romans. Né le 7 novembre 1968 à Relizane au sein d’une famille originaire de la wilaya de Tizi Ouzou, Mustapha Benfodil, obtient un bac en mathématiques en 1987 et un autre bac de lettres (1990). Il fait des études de journaliste et présente un mémoire de licence intitulé “Le roman politique, le cas de Mimoun”.

    En 1993, Mustapha est en stage à l’APS (Agence Presse Service) avant de naviguer non sans passer très aperçu dans plusieurs quotidiens. La carrière littéraire de Mustapha Benfodil commence avec l’obtention d’un prix aux poésiades Bgayet pour un texte intitulé : “A la santé de la République”. En 1997-1998, il rédige son premier roman, Zarta, et ce sous les drapeaux. Ce manuscrit est publié en 2000 à Alger. Mustapha Benfodil ne croit plus que la vie ne mérite pas d’être vécue. La preuve, il vit, il écrit même des romans.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    salut tout le monde,

    merci Morjane pour l'info. j'aimerai bien savoir en fait comment que cet auteur a évolué dans son style d'écriture, mais à première vue, je constate qu'il reste toujours égal à lui même.

    clémence-bienveillance.

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