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Actualité (Lundi 26 Février 2007)
À deux semaines de l’arrivée de Juan Carlos en Algérie
Sonatrach a le feu vert pour la vente de gaz en Espagne
Par : Madjid Hocine
Lu : (831 fois)
La visite officielle du roi Juan Carlos, à partir du 13 mars prochain, se prépare activement du côté espagnol en espérant réchauffer les relations refroidies par le dernier passage du premier ministre Zapatero.
Durant sa seconde visite en Algérie, en plus de son sommet avec le président de la République, le roi participera à un important forum économique entre les entreprises des deux pays. La rencontre sera organisée à Alger par l’Institut espagnol du commerce extérieur (ICEX). Il est attendu du côté espagnol un coup de main royal aux entreprises espagnoles des secteurs de l’énergie, des infrastructures, la construction, de l’eau et des industries pharmaceutiques. Pour la presse proche des milieux conservateurs, le roi jouera les pompiers et rétablira “les bonnes relations entre les deux pays” qui ont souffert des positions du premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero.
Il s’agira en premier lieu de booster la demande d’Iberdrola et d’Endesa de participer à la construction en Algérie d’une centrale électrique de 2 000 MW évaluée à 2 milliards d’euros. Soulignons qu’une partie de la production sera vendue à l’Espagne à travers une connexion sous-marine qui longerait le Medgaz. Dans ce sens, et à deux semaines de l’arrivée du couple royal, l’Espagne annonce que son autorité de régulation de l’énergie, la Commission nationale de l’énergie (CNE), a répondu positivement au ministre espagnol de l’Industrie qui a formulé une demande d’avis à la CNE sur la vente directe du gaz introduite par la nouvelle filiale espagnole de Sonatrach.
Le conseil du CNE, selon la presse espagnole, a approuvé à l’unanimité, jeudi dernier, la demande de la compagnie nationale des hydrocarbures. Le conseil considère que “l’entreprise algérienne réunit toutes les conditions techniques et économiques pour pouvoir vendre du gaz en compétition avec les entreprises espagnoles”. Par ailleurs, elle estime que le groupe algérien “est totalement solvable et a une grande expérience dans la vente du gaz, non seulement en Algérie, mais aussi dans d’autres pays européens”.
Au passage, l’autorité de régulation espagnole rappelle au ministère qu’il peut demander la réciprocité au gouvernement algérien, ce qui ne représente aucune contrariété pour les autorités algériennes selon le quotidien économique Cino Dias. Mais, il est peu probable qu’une demande dans ce sens soit faite par les entreprises espagnoles.
La récente offre algérienne de rétrocéder près de 10% de ses actions dans Medgaz à une entreprise espagnole, Gas Natural en l’occurrence préférée des autorités de la péninsule ibérique, est plus qu’un gage de bonne volonté.
Toujours dans le domaine énergétique, il y a lieu de signaler que Sonatrach et les Espagnols de
Gas Natural et Repsol ont convenu, la semaine dernière à Alger, de créer “un groupe mixte de travail
que renforceront les techniciens des deux pays pour accélérer les projets
communs en Algérie”. Il s’agit principalement du projet gazier de Gassi Touil évalué à plus de 1,7 milliard d’euros.
L’amendement de la loi sur les hydrocarbures, qualifié de “retour au nationalisme économique” par l’institut royal d’études internationales et stratégiques, n’a assurément pas affecté les relations entre les deux pays, même si l’étude de l’institut constate que la stratégie de Sonatrach faite de “moins de politique et plus d’économico-commercial a été atténuée par les derniers changements du cadre légal”.
Madjid Hocine
À deux semaines de l’arrivée de Juan Carlos en Algérie
Sonatrach a le feu vert pour la vente de gaz en Espagne
Par : Madjid Hocine
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La visite officielle du roi Juan Carlos, à partir du 13 mars prochain, se prépare activement du côté espagnol en espérant réchauffer les relations refroidies par le dernier passage du premier ministre Zapatero.
Durant sa seconde visite en Algérie, en plus de son sommet avec le président de la République, le roi participera à un important forum économique entre les entreprises des deux pays. La rencontre sera organisée à Alger par l’Institut espagnol du commerce extérieur (ICEX). Il est attendu du côté espagnol un coup de main royal aux entreprises espagnoles des secteurs de l’énergie, des infrastructures, la construction, de l’eau et des industries pharmaceutiques. Pour la presse proche des milieux conservateurs, le roi jouera les pompiers et rétablira “les bonnes relations entre les deux pays” qui ont souffert des positions du premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero.
Il s’agira en premier lieu de booster la demande d’Iberdrola et d’Endesa de participer à la construction en Algérie d’une centrale électrique de 2 000 MW évaluée à 2 milliards d’euros. Soulignons qu’une partie de la production sera vendue à l’Espagne à travers une connexion sous-marine qui longerait le Medgaz. Dans ce sens, et à deux semaines de l’arrivée du couple royal, l’Espagne annonce que son autorité de régulation de l’énergie, la Commission nationale de l’énergie (CNE), a répondu positivement au ministre espagnol de l’Industrie qui a formulé une demande d’avis à la CNE sur la vente directe du gaz introduite par la nouvelle filiale espagnole de Sonatrach.
Le conseil du CNE, selon la presse espagnole, a approuvé à l’unanimité, jeudi dernier, la demande de la compagnie nationale des hydrocarbures. Le conseil considère que “l’entreprise algérienne réunit toutes les conditions techniques et économiques pour pouvoir vendre du gaz en compétition avec les entreprises espagnoles”. Par ailleurs, elle estime que le groupe algérien “est totalement solvable et a une grande expérience dans la vente du gaz, non seulement en Algérie, mais aussi dans d’autres pays européens”.
Au passage, l’autorité de régulation espagnole rappelle au ministère qu’il peut demander la réciprocité au gouvernement algérien, ce qui ne représente aucune contrariété pour les autorités algériennes selon le quotidien économique Cino Dias. Mais, il est peu probable qu’une demande dans ce sens soit faite par les entreprises espagnoles.
La récente offre algérienne de rétrocéder près de 10% de ses actions dans Medgaz à une entreprise espagnole, Gas Natural en l’occurrence préférée des autorités de la péninsule ibérique, est plus qu’un gage de bonne volonté.
Toujours dans le domaine énergétique, il y a lieu de signaler que Sonatrach et les Espagnols de
Gas Natural et Repsol ont convenu, la semaine dernière à Alger, de créer “un groupe mixte de travail
que renforceront les techniciens des deux pays pour accélérer les projets
communs en Algérie”. Il s’agit principalement du projet gazier de Gassi Touil évalué à plus de 1,7 milliard d’euros.
L’amendement de la loi sur les hydrocarbures, qualifié de “retour au nationalisme économique” par l’institut royal d’études internationales et stratégiques, n’a assurément pas affecté les relations entre les deux pays, même si l’étude de l’institut constate que la stratégie de Sonatrach faite de “moins de politique et plus d’économico-commercial a été atténuée par les derniers changements du cadre légal”.
Madjid Hocine
Bomjour, d apres moi les occidentaux ont eu toujours deux armes dans leurs poches, et ce depyuis que zapatero a echouer en algerie, alors le roi fait le saut pour le bien etre des espagnoles et zapatero fait le plein chez le roi marocain pour consolider la peche et autres secteurs.
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