Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Maroc prouve, encore une fois, la vassalité de sa diplomatie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Maroc prouve, encore une fois, la vassalité de sa diplomatie

    Le Maroc prouve, encore une fois, la vassalité de sa diplomatie



    Le Makhzen vient de déclarer sa rupture diplomatique avec l’Iran. Cherchant à faire feu de tout bois, il accuse en même temps le Hizbollah, l’ambassadeur d’Iran à Alger ( donc de l’Algérie) et le POLISARIO, d’être complices contre ce que Bourita, l’inénarrable ministre des affaires étrangères (des affaires étranges plutôt) appelle « la souveraineté nationale ». Comme si le royaume était souverain. À vrai dire, comme l’a si bien souligné un membre de Hizbollah hier, la décision du Makhzen était la rançon contre le soutien apporté par le lobby sioniste à Washington et Paris au Maroc dans le dossier du Sahara Occidental.

    Tout le monde sait que la France a obtenu un blanc seing de Washington pour rédiger la première mouture du dernier rapport onusien sur le Sahara Occidental. Et l’on sait également que le texte concocté était largement en faveur du Makhzen avant qu’il ne soit élagué et amendé sur demande de la Russie, la Bolivie et dans une moindre mesure la Chine.

    À noter que sous Macron, la France n’a jamais été aussi bienveillante envers le Makhzen, fermant les yeux sur la répression qui va crescendo à mesure que la crise économique s’intensifie de manière alarmante. L’histoire des amours entre le Palais chérifien et Macron remonte bien avant que ce dernier n’investisse l’Élysée. Le philtre a agi lors de la vente en 2012 de Lessieur Cristal, une filiale du holding royal la SNI, au consortium francais AVRIL.

    Le Point rapporte à cet égard que Macron, alors banquier-associé chez les Rothschild, faisait partie des négociateurs de la transaction. L’on ignore les dividendes et les commissions de l’un et de l’autre, mais ce qui est sûr c’est que le golem des milieux d’affaires français maintenant président de France, un des cinq membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU, est complice du roi.

    En définitive, le hasard du calendrier, chose étrange tout de même, a fait que la rupture diplomatique avec l’Iran a coïncidé avec le spectacle théâtral loufoque de de Netanyahou au cours duquel furent serinés les mêmes mensonges accusant l’Iran de trahir les clauses de l’accord signé avec les cinq. Ce qui conforte l’idée que le Makhzen agit en bon vassal des puissances occidentales, c’est la rengaine répétée en chœur par sa soit disant classe politique, à savoir que la position diplomatique contre la République islamique d’Iran serait l’expression d’un acte souverain. À se demander lequel.

    Maroc leak
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.
Chargement...
X