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Ces étranges défenseurs du boycott
Tout le monde en parle. Et pourtant, personne ne semble y avoir compris quoi que ce soit. L’affaire du boycott de produits de trois marques d’entreprises marocaines a pris une ampleur phénoménale, mais sans pour autant qu’on sache pourquoi. S’agit-il d’un problème de prix ? De produits ? Ou les deux ? Pourquoi ces entreprises en particulier et non pas d’autres ? Que demandent aujourd’hui les mécontents ? On n’en sait rien. Personne ne sait. Personnellement, je n’y vois aucun mal à boycotter ou tel ou tel produit, car il s’agit là d’un droit que peut exercer tout consommateur dans un marché libre. Or, dans cette affaire qui sent la manipulation de masse à plein nez, le problème de prix ne tient pas la route étant donné qu’il n’y a pas eu d’augmentation brusque ou brutale de prix avant le début de la campagne pub des boycotteurs sur facebook. Le mystère reste entier.
Mais, il y a une chose dont on est certain, c’est qu’au Maroc les entreprises – aussi grandes soient-elles y compris les leaders dans leurs secteurs – ne maîtrisent pas la communication de crise. Pire, les responsables semblent même ignorer le concept. Car dans ce genre de cas délicat, soit on communique bien et on renverse la situation, soit on communique mal et on aggrave notre cas. C’est ce qui vient exactement de se passer.
L’affaire du boycott a, surtout, fait sortir de l’ombre tous ces politiciens qui souffrent actuellement du boycott du pouvoir. Il s’agit de Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, ou encore Nabila Mounib, patronne du PSU.
Tous ont surfé sur la vague du boycott pour s’autoproclamer défenseurs du peuple.
source: marocainpartout
Tout le monde en parle. Et pourtant, personne ne semble y avoir compris quoi que ce soit. L’affaire du boycott de produits de trois marques d’entreprises marocaines a pris une ampleur phénoménale, mais sans pour autant qu’on sache pourquoi. S’agit-il d’un problème de prix ? De produits ? Ou les deux ? Pourquoi ces entreprises en particulier et non pas d’autres ? Que demandent aujourd’hui les mécontents ? On n’en sait rien. Personne ne sait. Personnellement, je n’y vois aucun mal à boycotter ou tel ou tel produit, car il s’agit là d’un droit que peut exercer tout consommateur dans un marché libre. Or, dans cette affaire qui sent la manipulation de masse à plein nez, le problème de prix ne tient pas la route étant donné qu’il n’y a pas eu d’augmentation brusque ou brutale de prix avant le début de la campagne pub des boycotteurs sur facebook. Le mystère reste entier.
Mais, il y a une chose dont on est certain, c’est qu’au Maroc les entreprises – aussi grandes soient-elles y compris les leaders dans leurs secteurs – ne maîtrisent pas la communication de crise. Pire, les responsables semblent même ignorer le concept. Car dans ce genre de cas délicat, soit on communique bien et on renverse la situation, soit on communique mal et on aggrave notre cas. C’est ce qui vient exactement de se passer.
L’affaire du boycott a, surtout, fait sortir de l’ombre tous ces politiciens qui souffrent actuellement du boycott du pouvoir. Il s’agit de Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, ou encore Nabila Mounib, patronne du PSU.
Tous ont surfé sur la vague du boycott pour s’autoproclamer défenseurs du peuple.
source: marocainpartout