Affaire Taoufik Bouachrine : la thèse du complot fragilisée
Il a suffi que l’une des plaignantes se rétracte pour que les soutiens de Taoufik Bouachrine s’empressent de crier au complot dénonçant «un procès politique» visant, disent-ils, à «discréditer» le patron du groupe Akhbar al-Youm. Il s’agit de du nom de Afaf Bernani qui a finalement écopé le 24 avril d’une peine de 6 mois ferme assortie d’une amende de 1000 DH pour diffamation et fausse déclaration. L’inculpée a été condamnée pour avoir été jugé coupable de diffamation envers un officier de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) qui l’avait interrogée dans le cadre de l’affaire de son patron avant qu’elle ne décide de porter plainte contre le policier pour falsification de sa déposition. En guise de riposte à sa rétraction, la divulgation par le Parquet lors d’une conférence de presse de l’enregistrement où l’on pouvait voir et entendre Mme Bernani lire son procès-verbal à haute voix sans émettre d’objection. En gros, celle qui s’est rétractée s’est dite surprise de voir son nom figurer parmi les victimes de Taoufik Bouachrine alors qu’elle n’a pas porté plainte contre lui.
Au lendemain de sa condamnation, elle apparaît dans une vidéo, tournée dans le cabinet de son avocat Mohamed Ziane, où elle persiste et signe : «Moi, Afaf Bernani, je n’ai jamais été victime de harcèlement sexuel ou verbal ou de mauvais traitements de la part de Taoufik Bouachrine », tout en accusant le tribunal de l’avoir condamnée «sans lui accorder le droit de se défendre». Faux, rétorque le procureur du roi près le tribunal correctionnel de première instance de Casablanca, Mohamed Anis. Dans un communiqué rendu public, ce dernier a infirmé les accusations en indiquant que le procès s’est ouvert le 3 avril en présence de Afaf Bernani et de son avocat Mohamed Ziane, mais qu’à la deuxième audience, fixée le 17 avril, aucun des deux ne s’était présenté « alors qu’ils ont été informés de la date». La cour a donc estimé, ajoute le communiqué, que le dossier était prêt à la délibération. Le témoignage de Afaf Bernani est pain bénit pour la défense du principal accusé qui s’en est saisi pour répéter ce qu’elle toujours martelé depuis le début, à savoir que l’affaire Bouachrine «est vide et qu’elle a été montée de toutes pièces pour museler le journaliste». Une thèse qui semble de plus en plus fragilisée.
source: marocains partout
Il a suffi que l’une des plaignantes se rétracte pour que les soutiens de Taoufik Bouachrine s’empressent de crier au complot dénonçant «un procès politique» visant, disent-ils, à «discréditer» le patron du groupe Akhbar al-Youm. Il s’agit de du nom de Afaf Bernani qui a finalement écopé le 24 avril d’une peine de 6 mois ferme assortie d’une amende de 1000 DH pour diffamation et fausse déclaration. L’inculpée a été condamnée pour avoir été jugé coupable de diffamation envers un officier de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) qui l’avait interrogée dans le cadre de l’affaire de son patron avant qu’elle ne décide de porter plainte contre le policier pour falsification de sa déposition. En guise de riposte à sa rétraction, la divulgation par le Parquet lors d’une conférence de presse de l’enregistrement où l’on pouvait voir et entendre Mme Bernani lire son procès-verbal à haute voix sans émettre d’objection. En gros, celle qui s’est rétractée s’est dite surprise de voir son nom figurer parmi les victimes de Taoufik Bouachrine alors qu’elle n’a pas porté plainte contre lui.
Au lendemain de sa condamnation, elle apparaît dans une vidéo, tournée dans le cabinet de son avocat Mohamed Ziane, où elle persiste et signe : «Moi, Afaf Bernani, je n’ai jamais été victime de harcèlement sexuel ou verbal ou de mauvais traitements de la part de Taoufik Bouachrine », tout en accusant le tribunal de l’avoir condamnée «sans lui accorder le droit de se défendre». Faux, rétorque le procureur du roi près le tribunal correctionnel de première instance de Casablanca, Mohamed Anis. Dans un communiqué rendu public, ce dernier a infirmé les accusations en indiquant que le procès s’est ouvert le 3 avril en présence de Afaf Bernani et de son avocat Mohamed Ziane, mais qu’à la deuxième audience, fixée le 17 avril, aucun des deux ne s’était présenté « alors qu’ils ont été informés de la date». La cour a donc estimé, ajoute le communiqué, que le dossier était prêt à la délibération. Le témoignage de Afaf Bernani est pain bénit pour la défense du principal accusé qui s’en est saisi pour répéter ce qu’elle toujours martelé depuis le début, à savoir que l’affaire Bouachrine «est vide et qu’elle a été montée de toutes pièces pour museler le journaliste». Une thèse qui semble de plus en plus fragilisée.
source: marocains partout
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