Accusations marocaines contre l’Algérie : CHICHE, APPORTEZ VOS «PREUVES», M. BOURITA !
Le Makhzen persiste et signe dans sa volonté maladive de désigner l’Algérie à la vindicte des grandes puissances pour lui faire payer son soutien légitime et constant à la cause juste du peuple Sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.
Quelques jours après la sortie médiatique tonitruante du ministre des Affaires étrangères du roi, Nasser Bourita, qui a étonné tout son monde, en prétendant disposer de «preuves irréfutables» que l’Algérie a laissé transiter sur son territoire des armes de l’Iran et du Hezbollah destinés au Polisario, et comme si cette énormité ne suffisait pas, il accuse l’Algérie, l’Iran et le Hezbollah de menacer sa «sécurité nationale». Rien que çà ! Plus le mensonge est gros, plus il passe, dit le proverbe.
L’Algérie a réagi jeudi dernier en convoquant l’ambassadeur du Maroc à Alger lui signifiant qu’elle rejetait les insinuations contenues dans les propos de son MAE.
Mais le makhzen a, semble-t-il, décidé d’en faire un abcès de fixation, l’Algérie étant depuis longtemps son souffre douleur. En effet, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale marocain a appuyé mercredi les propos controversés de son chef, en ironisant sur le soutien de l’Algérie à l’Iran et le Hezbollah.
«Le Maroc comprend l’embarras de l’Algérie, son besoin d’exprimer sa solidarité avec ses alliés du Hezbollah, de l’Iran et du Polisario, et sa tentative de nier son rôle occulte dans cette action contre la sécurité nationale du Royaume», accuse-t-il.
Remarquons les éléments de langage utilisés par ce bouffon du roi qui visent insidieusement à placer l’Algérie dans ce que les Etats-Unis et Israël appellent «l’axe du mal». «Rôle occulte» et «ses alliés du Hezbollah, l’Iran et le Polisario».
Et à ce porte voix du roi d’ajouter : «Le Royaume du Maroc dispose de données précises, de preuves tangibles, concernant le soutien politique, médiatique et militaire du Hezbollah au Polisario, en connivence avec l’Iran».
Question à un dirham : Qu’attendent les autorités marocaines pour présenter leurs preuves «tangibles, et irréfutables» sur cette prétendue implication de l’Algérie ?
Au lieu de se distinguer par ce genre de « bull sheet » n’est-il pas plus pratique de convoquer une conférence de presse même à l’ONU pour étaler «ces vérités» et permettre à la communauté internationale de distinguer justement, la vérité des faux semblants ? Ceci d’autant que ce porte parole du makhzen prétend que «Les autorités marocaines ont pris le temps nécessaire pour étudier minutieusement l’ensemble de ces éléments avant de prendre, en toute responsabilité, leur décision».
Allez donc, joignez le geste à la parole, abattez vos cartes et cessez votre rhétorique guerrière. A vrai dire, ce n’est rien d’autre qu’une énième séquence du long feuilleton de l’intrigue dont le palais nous avait habitué. De preuves, il n’en dispose point. Et cette posture de vierge effarouchée ne trompe plus personne. A trop vouloir plaire aux dirigeants des grandes puissances et jouer l’enfant gâté, le roi M6 et prêt à se prosterner et au besoin rameuter toute sa cour pour s’adonner à ce genre de spectacle grotesque.
Souvenons-nous de la formule de l’ancien ambassadeur de France aux Nations-Unis, Gérard Araud, en 2011, à propos de la posture du royaume : «Le Maroc c’est comme une maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n'est pas particulièrement amoureux mais qu'on doit défendre».
La vierge effarouchée
C’est dire que cet accès d’adrénaline du makhzen est sans doute motivé par un calcul interne lié à la situation sociale délicate du royaume qu’il cherche à étouffer en brandissant l’étendard fédérateur de la «marocanité du Sahara occidental» sans lequel la monarchie vacillera à coup sûr. Mais aussi la grave maladie d’un roi constamment absent et les manœuvres qui entourent la succession.
Le ministre des affaires étrangères du Maroc et son porte parole, n’apportent donc aucune preuve des graves accusations qu’ils profèrent. S’agissant du soutien au Polisario et au combat du peuple sahraoui, le makhzen n’a pas besoin de preuves dès lors que l’Algérie le fait savoir publiquement notamment aux Nations Unis.
«Quand il s’agit du rôle de l’Algérie dans l’affaire du Sahara et de son soutien flagrant au Polisario, le Maroc n’a pas besoin d’insinuer l’implication de ce pays, ni de le "mettre en cause indirectement», réplique le porte parole du MAE marocain au communiqué de son homologue algérien. Mais cette déclaration ne le dédouane pas de son devoir de décliner ses «fameuses preuves irréfutables» selon lesquelles l’Algérie comploterait –un comble sur son sol- avec l’Iran et le Hezbollah contre le royaume. Il faut vraiment avoir forcé sur la dose pour soutenir publiquement ce genre d’accusations gratuites.
Algerie1
Le Makhzen persiste et signe dans sa volonté maladive de désigner l’Algérie à la vindicte des grandes puissances pour lui faire payer son soutien légitime et constant à la cause juste du peuple Sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.
Quelques jours après la sortie médiatique tonitruante du ministre des Affaires étrangères du roi, Nasser Bourita, qui a étonné tout son monde, en prétendant disposer de «preuves irréfutables» que l’Algérie a laissé transiter sur son territoire des armes de l’Iran et du Hezbollah destinés au Polisario, et comme si cette énormité ne suffisait pas, il accuse l’Algérie, l’Iran et le Hezbollah de menacer sa «sécurité nationale». Rien que çà ! Plus le mensonge est gros, plus il passe, dit le proverbe.
L’Algérie a réagi jeudi dernier en convoquant l’ambassadeur du Maroc à Alger lui signifiant qu’elle rejetait les insinuations contenues dans les propos de son MAE.
Mais le makhzen a, semble-t-il, décidé d’en faire un abcès de fixation, l’Algérie étant depuis longtemps son souffre douleur. En effet, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale marocain a appuyé mercredi les propos controversés de son chef, en ironisant sur le soutien de l’Algérie à l’Iran et le Hezbollah.
«Le Maroc comprend l’embarras de l’Algérie, son besoin d’exprimer sa solidarité avec ses alliés du Hezbollah, de l’Iran et du Polisario, et sa tentative de nier son rôle occulte dans cette action contre la sécurité nationale du Royaume», accuse-t-il.
Remarquons les éléments de langage utilisés par ce bouffon du roi qui visent insidieusement à placer l’Algérie dans ce que les Etats-Unis et Israël appellent «l’axe du mal». «Rôle occulte» et «ses alliés du Hezbollah, l’Iran et le Polisario».
Et à ce porte voix du roi d’ajouter : «Le Royaume du Maroc dispose de données précises, de preuves tangibles, concernant le soutien politique, médiatique et militaire du Hezbollah au Polisario, en connivence avec l’Iran».
Question à un dirham : Qu’attendent les autorités marocaines pour présenter leurs preuves «tangibles, et irréfutables» sur cette prétendue implication de l’Algérie ?
Au lieu de se distinguer par ce genre de « bull sheet » n’est-il pas plus pratique de convoquer une conférence de presse même à l’ONU pour étaler «ces vérités» et permettre à la communauté internationale de distinguer justement, la vérité des faux semblants ? Ceci d’autant que ce porte parole du makhzen prétend que «Les autorités marocaines ont pris le temps nécessaire pour étudier minutieusement l’ensemble de ces éléments avant de prendre, en toute responsabilité, leur décision».
Allez donc, joignez le geste à la parole, abattez vos cartes et cessez votre rhétorique guerrière. A vrai dire, ce n’est rien d’autre qu’une énième séquence du long feuilleton de l’intrigue dont le palais nous avait habitué. De preuves, il n’en dispose point. Et cette posture de vierge effarouchée ne trompe plus personne. A trop vouloir plaire aux dirigeants des grandes puissances et jouer l’enfant gâté, le roi M6 et prêt à se prosterner et au besoin rameuter toute sa cour pour s’adonner à ce genre de spectacle grotesque.
Souvenons-nous de la formule de l’ancien ambassadeur de France aux Nations-Unis, Gérard Araud, en 2011, à propos de la posture du royaume : «Le Maroc c’est comme une maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n'est pas particulièrement amoureux mais qu'on doit défendre».
La vierge effarouchée
C’est dire que cet accès d’adrénaline du makhzen est sans doute motivé par un calcul interne lié à la situation sociale délicate du royaume qu’il cherche à étouffer en brandissant l’étendard fédérateur de la «marocanité du Sahara occidental» sans lequel la monarchie vacillera à coup sûr. Mais aussi la grave maladie d’un roi constamment absent et les manœuvres qui entourent la succession.
Le ministre des affaires étrangères du Maroc et son porte parole, n’apportent donc aucune preuve des graves accusations qu’ils profèrent. S’agissant du soutien au Polisario et au combat du peuple sahraoui, le makhzen n’a pas besoin de preuves dès lors que l’Algérie le fait savoir publiquement notamment aux Nations Unis.
«Quand il s’agit du rôle de l’Algérie dans l’affaire du Sahara et de son soutien flagrant au Polisario, le Maroc n’a pas besoin d’insinuer l’implication de ce pays, ni de le "mettre en cause indirectement», réplique le porte parole du MAE marocain au communiqué de son homologue algérien. Mais cette déclaration ne le dédouane pas de son devoir de décliner ses «fameuses preuves irréfutables» selon lesquelles l’Algérie comploterait –un comble sur son sol- avec l’Iran et le Hezbollah contre le royaume. Il faut vraiment avoir forcé sur la dose pour soutenir publiquement ce genre d’accusations gratuites.
Algerie1
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