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Nucléaire iranien : le camp Trump accusé d'avoir espionné l'équipe Obama

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  • Nucléaire iranien : le camp Trump accusé d'avoir espionné l'équipe Obama

    Dans cinq jours, le 12 mai, Donald Trump dira s'il déchire ou non l'accord sur le nucléaire iranien, signé par son prédécesseur Barack Obama avec six autres pays, dont le régime de Téhéran. Une décision très attendue qui est précédée par des révélations de presse mettant en cause l'entourage du président des Etats-Unis. The Observer, l'édition dominicale du Guardian, détaille une opération de déstabilisation menée contre l'accord de 2015 : des membres de son équipe auraient engagé une agence privée de renseignement israélienne dans le but de trouver des éléments qui pourraient nuire à deux diplomates américains engagés dans ces négociations. Et ce, afin de discréditer plus facilement le fameux accord auprès de l'opinion.

    Plusieurs sources indiquent ainsi à The Observer que les premiers contacts avec cette entreprise appelée Black Cube remontent à mai 2017, dans la foulée du déplacement de Donald Trump en Israël. Aux côtés du Premier ministre Benjamin Netanyahou, le dirigeant américain avait alors redit tout le mal qu'il pensait de l'Iran. A ce moment-là, "un plan d'attaque initial a été fourni aux enquêteurs par des représentants de Trump", écrit l'hebdomadaire britannique. Qui précise en revanche que la durée de l'opération et la quantité du travail fourni par l'agence ne sont pas à ce jour établies.
    Les femmes des conseillers approchées par mail

    Mais la nature de l'opération, elle, est connue : étaient ciblés Ben Rhodes et Colin Kahl, deux conseillers de Barack Obama. Selon des documents consultés par The Observer, il s'agissait de trouver des informations compromettants dans la vie personnelle et la carrière de ces deux diplomates, notamment d'éventuels liens avec des lobbyistes pro-Iran ou s'ils s'étaient personnellement enrichis après cet accord. Des journalistes américains partisans de l'accord de 2015 et en contact avec ces deux hommes auraient aussi été approchés pour savoir s'ils avaient partagé des renseignements sensibles.

    Le magazine américain The New Yorker, qui confirme les informations du journal britannique, livre d'autres détails. Les deux épouses de ces négociateurs auraient notamment reçu des mails en mai et juin 2017 de personnes - qui étaient en fait sous pseudo - se présentant comme des représentants d'entreprises britanniques et souhaitant discuter avec elles. La femme de Colin Kahl se serait ainsi vue demander des précisions sur la scolarité de leur fille mais aurait refusé de répondre. Il se trouve que Le New Yorker, qui avait révélé l'affaire Harvey Weinstein, a en fait déjà enquêté sur cette société israélienne : l'agence Black Cube avait été également engagée par les avocats du producteur de cinéma pour tenter de circonscrire les accusations d'agressions sexuelles contre lui.
    Dans ces nouvelles révélations concernant Donald Trump et l'accord iranien, Black Cube assure dans un communiqué n'avoir jamais été "en relation avec l'administration Trump ou avec n'importe qui proche de cette administration". Contactée par The Observer, la Maison-Blanche a de son côté refusé de commenter ces informations.
    Europe1
    F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

  • #2
    Voilà qui explique les complots americano-sionistes et leurs agents les monarchies arabes.
    F.E.A.R, has two meanings:Forget everything and runorFace everything and Rise.....Voilà !

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